[Personnage] Aerèndïl~

fantome33200

~Identité~

Nom: Aérendïl.
Surnom: Azaël (du démons lié)
Clan: Finwë.
Origines du clan: Amànthièl.
Age: 722 ans.
Classe: Sorcier dévastateur.
Rang Parangonique: Maître des arcanes.

~Description physique~

Elfe de grande taille, plutôt élancé mais relativement trapu à force d'efforts. Visage fin et charmeur, yeux typiques Elfique, en amandes stylisés "félin" d'une jolie couleur verte mordorée (assez rare pour un membre de sa race, typique des gents de son clan). Cheveux blond platine méchés d'or, long et tressés. Oreilles effilées (Elfique) arborant des boucles et autres chaînettes parfois. Tatouages mixtes ritualistes en raison de sa religion (Corellite) et de sa nature (Sorcier). Toujours bien habillé, élégant et souvent tête couverte. Malgré son age, il affiche encore une apparence de jeune homme Elfe (et ce en raison de son art, lui permettant de prolonger à loisir sa vie en échange d’énergie patiemment accumulé)

~Description Psychique~

Elfe d'age avancé plutôt austère, sérieux voir froid de prime abord. Il demeure sombre et bien incapable d'humour et de joie. (ce qui ne fut pas toujours le cas!) Toujours d'un calme olympien particulièrement déstabilisant, il se déplace dans un silence de mort, comme glissant spectralement sur le sol. Aerèndïl n'en est pas moins un personnage parfois lunatique, changeant d'humeurs comme le ciel change de couleur. Plutôt instable de ce coté là d'ailleurs, il peut osciller entre le jour et la nuit. Laissant cela de coté, l'Elfe est loyal et bon, il a la main sur le cœur (même si elle peut vite arriver au niveau de la mâchoire d'un importun!) Ne reprenant jamais sa parole une fois celle ci donnée. Si l'on creuse un peu sous cette couche de froideur et d’indifférence, on découvre un cœur qui bat... Il est tout à fait capable de gentillesse, de bonté et d'empathie, même d'amour (voir histoire).

~Histoire~

Aerèndïl est né au sein du Clan respecté des Finwë, originaire d'Amanthièl, ville autrefois puissante et riche de l'antique royaume des Elfes. Sa famille découle directement, en droite ligne, des premiers nés des Elfes, elle est donc traditionaliste et particulièrement tournée vers le passé... Autrefois puissante (politiquement et économiquement parlant) ce Clan séculaire très connu, subit de plein fouet les événements qui secouèrent le peuple Eldär tout entier. C'est lors de la grande guerre de la couronne, résultat inévitable d'une lutte et d'une conspiration des elfes "Ilythirii" (caste mineure au sein d'un peuple) que le clan connu sa scission. Araushnee (ou Lolth après son bannissement) fut vaincue et chassée par Corellon Larethian. Ainsi, un bon tiers du clan Finwë d'Amanthièl fut lui aussi répudié.

Le temps passa et le Clan Finwë parvint avec brio à soigner les plaies de cette guerre. Malgré cela, il perdit peu à peu de sa superbe, de sa puissance d'antan. Les affrontement entre Drows d'outre-terre et les différentes races Elfiques n’aidèrent pas... Et bientôt, leur nom fut synonyme de légende, puis de mythe, sombrant dans l'oublis et les reléguant au rang de simple famille noble princière...

C'est donc dans cette antique famille, au nom jadis si prestigieux, qu'Aerèndil vit le jour. Très vite initié au culte de Corellon le "sauveur", il en devint un des plus fervent adeptes. Mais une ombre malsaine l'entourait. Ses parent comme le reste de sa famille, s’étaient bien vite rendus compte de son affinité particulière avec les arcanes jugées maléfiques par le Peuple des Elfes d'or. Aussi firent t-ils tout ce qui fut en leur pouvoir pour le dévier de cette sombre voie. Il devint dévot auprès des prêtres, mais sentit que ce n’était pas là sa place, quand bien même il était religieux dans l'âme. Il s’intéressa grandement à la fin de son adolescence au cercle des Mages manipulateur et, par peur de lui insuffler quelques soupçons, son entourage lui accorda le droit d’étudier cet art. Bien mal leur en prit car au delà du fait qu'il excella à maîtriser cette voie, il la sublima, y ajoutant instinctivement des arcanes mineures... La vérité finit, à son renvoi, par lui être révélée.

En apparence, sa véritable nature ne sembla pas l’inquiéter, il demeura au service des siens, et grandit dans la plus grandes méfiances des autres. On le voyait souvent, au creux d'un arbre, jouer de la lyre aux cotés de jeunes hommes et femmes. Et oui, notre jeune ami avait un sérieux pendant pour la gente masculine bien qu'il ne délaissa jamais le coté féminin de la chose! Il en vint même à se marier a une femme de famille noble, voisine de la sienne! Bien que peu enjoué à l'idée d'une telle union arrangée, il accepta, gardant tout de même deux ou trois amants afin de pouvoir s’échapper à loisir. Avec le temps, il apprit à aimer celle qu'on lui avait choisie: Isïl Linièl lui donna une fille et s’apprêtait à lui offrir un deuxième enfant lorsqu'un événement fâcheux survint...

On peut considérer que c'est les conséquences des événements que je vais coucher ici qui ont changés Aerèndïl. Il faut savoir qu'en premier lieu, en raison de sa nature profonde, de ses penchants "amoureux", il n’était pas toujours porté en haute estime. Oh, ce n'est pas d'aimer les homme qui le discréditait, mais plutôt de folâtrer avec eux alors même qu'il était marier à vrais dire *rires* Mais en plus, c'est ses opinions politiques de réconciliations de tout les peuples elfes (drow compris) qui lui valut l'inimitié de bien des gents... Ces opinions auraient pu changer après cette nuit là...

Qu'elle était belle dans cette robe bleue translucide, on distinguait son ventre portant une vie déjà bien agitée. Un garçon se prenait à espérer le père. Il la laissa là, sur le balcon sous les glycines, pour aller coucher sa fille si jeune et curieuse. Et puis la terre trembla et les cris fusèrent. Il ouvrit la fenêtre de la chambre de sa fille, terrifiée, et vit les flammes dévorer le domaine de sa famille... des Drows d'Ust Natha en quête de rapines massacraient tout ce qui se mettait en travers de leur route. Une deuxième secousse et un cris... "Isïl" lâcha t-il blême, filant vers le balcon pour le voir effondré en contre-bas. La jeune femme elle était sauf, s’étant raccrochée aux tapisseries. Il la prit dans ses bras, ainsi que sa fille, puis ils sortirent de la demeure déjà en train de se consumer.

Dans les rues, tout n’était qu’affolement, Les gents tombaient sous le coup des lames Drows qui hurlaient, déments, leur joie d’étriper leur cousins si détestés. Aerèndïl tenta vainement de les fuir à travers les ruelles de la ville: peine perdue, les Drows, mortellement agile, les acculèrent. S'en suivit une lutte sans merci durant laquelle le fille fut tuée d'une flèche entre les omoplates. Aerèndïl, brisé a la vue du corps sans vie de la fillette, fit rempart entre sa femme désemparée et les agresseurs. Il fit alors montre d'une puissance des arcanes hors du commun! Pendant toutes ces années, il n'avais jamais abandonné l’étude de sorcellerie, apprenant et s’améliorant en cachette. Il dévoila alors sa nature véritable de dévastateur, invoqua un spectre d'outre tombe et brûla les meurtriers de sa fille. Cela ne suffit pas, car bien que surpris de croiser un elfe maîtrisant un tel art démoniaque, les Drows comptaient dans leur rangs de terribles sorcelleurs qui envoyèrent tout bonnement Aerèndil au tapis. Blessé, impuissant, affaiblit, il assista avec horreur à l’exécution de son épouse et de l'enfant qu'elle portait. Une lance la transperça au ventre de part en part, puis elle fut...décapitée. Fou de chagrin, négligeant toutes prudences, le sorcier déploya ses plus maléfiques arcanes, lâchant des déflagrations incontrôlées et puissantes qui tuèrent toutes vies aux alentours de la ruelles...

Les années filèrent et le souvenir de l'assaut demeura vivace dans le cœur de l'elfe. Avec le temps, sa famille fut frappées d'interdits et lui même fut chassé. Il parcouru longtemps ce monde, rejoint petit à petit par quelques partisans partageant les mêmes idéaux que lui (dont certain étaient même issus de son Clan!) Il se prit à espérer pouvoir un jour changer les choses. Malgré ce que les Drows lui avait fait, il savait que tous n’étaient pas comme cela, tout comme il savait que tout les Elfes n’étaient pas aussi fermé d'esprit que ce que l'on pouvait penser. La preuve en fut donnée lorsqu'il vit ceux qui l'entouraient. tous souhaitait un statut-quo, d'autres la paix et certain prônaient même le métissage et le libre amour des races... Il décida de fonder un refuge pour tout les Elfes du même bord. Un lieu d'apprentissage et de savoir, de culture et de paix. Il prirent une vieille ruine de la main des bandits et créatures qui l'habitait et entreprirent de la restaurer. Le refuge de Vàlaën, ou l' "Enclave" telle que nommée par son nouveau maître...


______________________________

En bonus, un petit lien vers la présentation de l'Enclave de Vàlaën, guilde fondée par Aerèndïl^^:

http://nw-forum.fr.perfectworld.eu/showthread.php?t=74802

sgkaltezar

Merci pour avoir pris le temps et l'énergie de détailler ainsi ton personnage

J'espère que nous aurons bientôt le loisir d'échanger en RP, ça promet d'être haut en couleur.