[HistoireRP] Journal de Fëanor de la Maison Amastacia

beaumanoir

Il était une fois … comme bien d’autres fois …


Je vais vous conter les aventures d’un jeune elfe dont le destin n’était pas si commun que bien d’autres mortels sur Féerûne. Elle commence comme l’Astre de lumière qui se lève à l’aube sortant de son tendre berceau, annonçant la prime heure, celle de la prière pour Lathandre.

Cette histoire … est la mienne.


Moi, Fëanor, dernier descendant de la Maison Amasticia, gratte de ma plume ce journal comme le récit de ma vie, passé … présent … et à venir …

Du moins, c’est que l’on m’a dit car après tout, je ne sais que peu de chose sur mes origines. Si le destin m’a donné une enfance douce et paisible auprès des frères et sœurs du Temple de Sunie, l’aventure commença vraiment pour moi par la disparition de mon mentor et père adoptif, l’archimage Myrymar. Mort trop tôt, bien trop, alors qu’il avait encore beaucoup à m’enseigner, alors qu’il estimait m’avoir tout apprit sur les mystères de la toile.

Si j’ai appris l’amour, l’abnégation et le don de soi chez les Sunites, aujourd’hui mon temps est venu de quitter la citée des Splendeurs, plus connue sous le nom d’Eauprofonde. Si celui de tout être qu’il soit humain, halfelin, elfe … ou même nain … est de se marier, de fonder un foyer et d’assurer sa descendance, ce ne fut pas le cas pour moi. Peut-être n’avais-je pas encore rencontré l’Amour ?

Difficile d’aimer lorsque mon cœur est livré à la colère. Oui ! Colère pour ceux qui ont tué mon mentor. Ces adeptes du Culte du Dragon n’auront aucun répit tant que je serai en vie. Je les traquerai et mettrai fin à leur viles projets. Le feu qui brûle de tout mon être sera éteint que lorsque j’aurai rendu justice ! C’est ce que Myrymar aurait voulu !

Je quittai donc ma ville natale d’Eauprofonde, sillonnant les routes du nord longeant la Côte des Épées pour me rendre à la célèbre Padhiver où j’espère rencontrer des compagnons d’armes pour se joindre à ma lutte …

sombrepiaf

Bravissimo Beaumanoir. C'est tellement toi. J'avais déjà noté ton style, très particulier lors de notre rencontre à la deuxieme facétie de Lyme. Poétique et éloquent, avec un goût certain pour la grandeur: Tu affiche décidément une plume racée. A bientôt in game mon Palabreux.

itikar40

Ah, Fëanor ... l'esprit de feu Ce nom me rappelle milles fières prouesses, et quelques insignes perfidies aussi ... Ton personnage semble cependant avoir gardé la lumière et peu avoir goût aux ténébres.
Belle plume là encore, continue sur ta belle lancée, qu'on s'en régale au long cours !

sgkaltezar

Très joli coup de plume effectivement, pour un personnage des plus charmants

Au plaisir cher archimage.

warlag2

*jette toutes ses notes par terre d'un balayage avec son bras* Nom de Shar ! mais je n'arriverai jamais à égaler un tel chef-d'œuvre !

(HRP) bravo à toi Fëanor ! (j'ai enfin trouver le temps de lire ton histoire ^^)

beaumanoir

Méfiez-vous des apparences,
Clairvoyance et complaisance,
Mais démasquer la vérité,
Tel est notre responsabilité.

Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent …


C’est le Sergent Knoxx qui m’accueille le premier dans cette grande citée. Un homme bourru et brave parmi les braves. C’est lui qui me m’offrit d’accomplir bons nombres de missions plutôt bien rémunérées. Ce qui me permit non seulement de me nourrir mais aussi de parfaire mon équipement. Il faut bien le dire, je n’avais pas grand-chose quand je suis parti d’Eauprofonde.

C’est lorsque j’enquête sur les troubles sévissant au cimetière de Neverdeath que je me retrouve la traces de ces faquins de cultiste. Je mis fins à leurs agissements dans cette partie de la ville mais j’apprends que la sorcière Valindra s’est alliée avec ces marauds pour ramener à la vie un puissant dracoliche. Empêcher ses plans fût donc ma priorité mais il me faut encore m’armer de patience.

D’autres quêtes me furent données par le Sergent qui m’emmena visiter bien des endroits dangereux tel que le Bastion de Helm, Pic Icespire, le Mont Hotenow. C’est à la Vallée des Rothés que je combats la Maison Xolarin, ces elfes noirs, toujours eux qui tentent avec leur déesse Lolth de gouverner la surface. Ces semblables ont tué ma famille m’a-t-on dit. Alors cela me donne une raison de plus de les combattre. Je leur donne le coup de grâce à la Grotte aux Murmures en Ombre-Terre, mais je sais qu’une autre maison prendra leur place bientôt. Ils sont comme l’hydre qui lorsqu’on lui coupe une tête, une autre vient prendre sa place.

Pour toutes ces missions remplies avec bravoure, je fus reconnu citoyen d’honneur à part entière de Padhiver, par le Seigneur Neverember en personne. Aurais-je trouvé une ville où je me sens enfin chez moi ? Peut-être bien, mais le Sergent Knox n’en avait pas fini avec moi. Il m’invite à me rendre à la belle citée elfique de Sharandar sur les traces de la vile sorcière Valindra. Après avoir délivré mes congénères du Roi Malabog et de ses sbires, mes pas m’amène jusqu’ l’Anneau de Terreur, dans l’antre de Valindra ou j’affronte d’abords ses lieutenants, les magiciens rouges de Thay, puis la redoutable sorcière que je renvois dans son phylactère.

Je continue ma route à Icewind dale pour aider les habitants de Dix-cités à combattre un nouvel ennemi, le redoutable Kessel, mais les cultistes font parler d’eux à nouveau. Ils cherchent à invoquer Tiamat dans le plan primaire. S’ils arrivent à leur fin, ce sera la fin d’Abéïr Toril.

Après ces nombreuses aventures, je décide de m’installer à Padhiver. J’y achète une demeure assez grande pour y renfermer toutes les richesses récoltées lors de mes expéditions. Ces richesses ne sont pas ce à quoi les voleurs doivent s’attendre, car pour moi, la plus grande richesse est le savoir. La Maison Amastacia fût ainsi aménagée entre la Banque de Moultpièces et la Cour de Justice.

Le Sergent Knox m’envoie une fois à la taverne Driftwood pour une mission. C’est là que je fais la rencontre de personnes, certaines sympathiques, d’autres moins. Il m’arrive parfois de les aider dans quelques missions, même si mon combat premier reste à empêcher les cultistes dans leurs vils plans. J’y rencontre aussi des drows qui semblent avoir un bon fond, mais malgré tout je reste sur mes gardes. Je n’ai jamais eu confiance en eux, même si je pense que chaque individu est unique. Mais comme ils ont l’art du mensonge dans leurs veines, et dévoué à leur déesse Lolth, la trahison est plutôt facile.

beaumanoir

Moi, si j’étais le feu, sans perdre un instant,
Je t’envelopperais au cœur de mon brasier,
Pour dans l’étreinte enfin te voir t’extasier,
Jusqu’au dernier soupir, jusqu’à la fin du monde.


Je pensais m’appeler Fëanor, ce qui veut dire « Esprit de feu » en elfique. Depuis ma plus tendre enfance, j’ai un don pour le feu. Ce qui m’a bien valu des ennuis au temple de Sunie d’Eauprofonde. Mettre le feu à tout ce que je touche fût plutôt gênant, surtout lorsque la colère brûle en moi. C’est ainsi que j’ai appris à maîtriser ce feu qui brûle dans mes veines chez mon mentor Myrymar le Magnifique. Aujourd’hui, après moults combats contre le malin, je maîtrise le feu ardent.

Mais depuis ce jour où elle a posé son regard sur moi, ou elle m’a touché d’une simple caresse mes mains, quelque chose a changé en moi. Mon cœur s’est mis à battre à tout rompre, à ce faire étincelles. Et de mes doigts jaillirent la foudre … C’est comme si la magie avait muté … ou évoluer ? Je ne puis en parler et garder ce secret en moi. Comment exprimer ce que je ressens ? Tout cela est nouveau pour moi, alors que je dois réapprendre à contrôler mes nouveaux pouvoirs.

Depuis ce jour, je ne regarde plus la lune comme avant et m’inspire à écrire comme si j’avais besoin de mettre des mots sur ce sentiment étrange. Chez les Sunites, on appelle ça l’amour. Je ne l’avais jamais rencontré et ce jour, je le découvre comme une flamme qui brûle dans mon cœur et irradie tout mon être.

Beaucoup de femmes veulent mon amour.
Mais je me méfie, car en ce jour,
Ton regard a allumé, en moi, un feu ardent.
Mon passé s’y brûle effacé par tes yeux brillants.

Puis qu’avec le verbe je ne puis t’exprimer mon affection.
Toi, qui vois en moi que l’archimage et non le compagnon.
Alors, je t’envoie la magie de mes mots-rois.
Pour que tu ressentes l’immensité de mon émoi.

Comme une feuille tombée de mon cœur,
Il suffit de quelques mots pour que naisse le bonheur.
Je t’ai écrit ce poème à l’encre de mes veines.
Même si parfois, mes paroles te semblent vaines.

Une chose est certaine, le feu brûlera toujours dans mon cœur. Et si Sunie m’a envoyé un coup de foudre, c’est qu’elle a rôle pour moi en ce bas monde.

setill

T'as un très joli coup de plume Beaumanoir, c'est agréable à lire.
T'as vraiment la classe toi hein

beaumanoir

Comme un halo de la lune,
Ton souffle entoure le mien.
Et par la chaleur de tes lèvres,
La passion dévore mon cœur …


Mais si cela avait été si simple ? J’aurai pensé que Sunie me laisserait vivre ce doux bonheur, mais voilà qu’elle me met à l’épreuve. Une rencontre pas si anodine que cela me met en garde. Et pourtant, alors que tous la vois comme le mal tel la veuve noire qui tue ses amants, j’apprends à la connaître malgré son âme sombre. Devrais-je la détesté pour autant ? Alors que ses semblables ont tué toute ma famille ? J’écoute la méfiance qui m’anime, la prudence aussi de ne pas trébucher dans sa toile.

Des combats menés ensemble contre les ennemis de la paix font naitre un lien entre nous. Que ce soit contre les cultistes ou contre les démons et diables au service du Dieu du Meurtre, la lutte nous laisse tous des séquelles. Chacun en paye le prix, certains plus que d’autres. Je suis blessé et nulle trace de la bienveillante pour me soigner, et les potions inopérantes.

Mon dernier recours est la suivante de la Reine Araignée, même si elle se dit suivante de la Dame d’Argent. Combattre ensemble est une chose, mais lui donner ma confiance, je ne le peux. Elle veut me faire boire un de ses breuvages. Je refuse ! … A son grand désarroi. Je me dis. Prudence est mère de sureté. Qui est-elle ? Que vient-elle faire ici à Padhiver ? Non, je ne pouvais m’y fier. Un sort divin me paraissait moins dangereux. Elle accepte et exécute le sort. Je suis guérit, et pourtant … elle me désarme …

Un *Quiiiiiick* ! Oui ! Un seul *Quiiiiiick* qui ensorcèle mon être tel un maléfice sur moi …
Rêve ou cauchemar enveloppe mes songes à les décrire en vers.

La malédiction est un mal qui me ronge chaque jour,
Un péché de chair, sensuel, sur un filtre d’amour,
Et les sept plus belles tentations, font de toi mon attention,
Vêtue de noir, mon envie crache le feu de la passion.

J’aimerais me consumer sous tes doigts sur l’autel du bûcher,
Ardeur extrême, tu m’as envoûté d’un seul *Quiiiiiick* de volupté,
Chaste je ne suis plus, diabolique, j’aime tes mots de repentie,
Tu sèmes en moi des désirs lubriques, à croire que je suis maudit.

Depuis cette nuit, ta malédiction sévit dans mes rêves de soumission,
Tragiquement mon corps devient brûlant, lorsque tu en prends possession,
Crinière blanche détachée, tu es la tigresse de mon avidité,
De tes confidences intimes, ton maléfice n’est point pudique.

Raideur en moi, cris aux abois, gémissements exaltés,
L’étreinte mortelle, où jaillira le pouvoir de la possession,
Tu es la prédatrice, je suis ta proie qui se noie sous ta domination,
Lorsque tu attaches mes mains pour des ébats coquins et enflammés.


Deux lunes sont là, l’une d’argent, l’autre de ténèbres. La lune d’argent anime en mon cœur douceur et tendresse. La lune ténébreuse enflamme tout mon être d’une ardeur et d’une passion dévorante.

Sunie ! Aide-moi ! Je t'en supplie ...

atomicbastard

Toutes mes félicitations pour cette saint valentin, Fëanor et Aendis étaient les plus sublimes et le témoignage de leur idylle m'a rappellé la paisible douceur qui anime ton verbe et ton chemin.
Je suis très heureux de te voir mettre autant de coeur dans tes actions, et très heureux du retour que tu en as. Bonne continuation et à bientôt

beaumanoir

Bénit soit la Sainte Sunie, journée particulière des amoureux. La taverne Drifwoot fût élue comme lieu de rencontre des aventuriers. C’est une petite taverne installée sur un coin de la rue de Coriol et la sortie de la citée. Quoiqu’il en soit, c’est là que j’ai rencontré bons nombres de compagnons d’aventures mais aussi pas mal de personnes suspectes. C’est dans ce lieu plutôt rustique que j’ai rencontré les deux elfes, Aendis dict l’Immaculée et Liriel la Ténébreuse. Torturé entre le cœur et la raison, je me devais de faire un choix que m’impose la Flamboyante.

Cette soirée fût un souvenir impérissable où j’ai pu revoir l’elfe d’argent. Nous avons un peu devisé à la taverne avant de nous éclipser pour une promenade romantique au clair de lune dans l’Enclave des Protecteurs. J’avais d’ailleurs mon gardien qui me suivait partout. Je m’étais fabriqué un Golem que j’ai nommé Thalion, qui veut dire l’Indestructible en elfique. Cela restait à voir. Mais pour l’heure, je n’avais plus besoin de ses services et je l’invitai à rentrer au Manoir Amastacia.

Aendis me répond : « Je ne doute aucunement de votre ... ton talent de créateur de golems. »

Je lui targue de mon plus beau sourire en lui murmurant quelques doux mots : « J'aime quand la lune caresse tes cheveux, ils brillent de milles éclats. »

Ces paroles ne manquèrent pas de faire rosir son teint laiteux. Et ses yeux brillèrent à la vue de la fleur que je lui offris. Elle l’accrocha à ses cheveux. Nous marchions bras dessus, bras dessous, tel le chevalier et sa bien-aimée.

Je lui avais montré le jardin suspendu de Padhiver. Mais comme hélas, je n’en possédais point la clé, nous nous contentions de rejoindre nos congénères. Nous restions là à observer la lune mais l’heure fût venue de nous séparer. Et j’osai pour la première fois l’enlacer pour lui offrir un doux *Quiiiiiick* à la commissure de ses lèvres.

Elle me dit « C'est à cet instant le commencement de quelque chose de bon. »
« Un rêve que je voyais finalement accessible » lui répondit-je.
« Ne te l'avais-je pas dit ? » rétorque l’’elfe lunaire tout en resserrant son étreinte pour m’embrasser avant que je puisse répondre.
Elle termine par me dire « Il faut savoir donner corps à ses rêves. File avant qu'il ne soit trop tard et que je te capture définitivement. »
« Au revoir Douce Aendis. »
« Au revoir Ardent Fëanor. »

J’ai savouré cet instant de bonheur, un instant bien éphémère, mais depuis cette soirée idyllique, la belle avait disparu sans laisser de mots me laissant à mes tourments.

beaumanoir

Ce *Quiiiiiick* m’avait hanté dans mes songes, pas celui d’Aendis. Non ! Mais celui de Liriel. Ces confidences me glacèrent toute l’échine. Elle avait eu sept amants, et le huitième, elle devrait le tuer … Tout se recoupait dans mon esprit affutés. Chaque indice me menait à soupçonner la véritable identité de jeune femme aussi séduisante soit elle. Ce n’est pas anodin de se balader avec des araignées, une arachnéa ou même utiliser ces bêtes à 8 pattes comme monture. Je l’ai vu, je l’ai épié plusieurs fois portant une armure étrangement sombre. Enfin, elle avait tenté de porter un masque, elle ne pouvait pas cacher son nom de famille qui en disait long. Baerne ! Première Maison noble de Menzoberranzan.

Malgré tout, elle hante mes pensées. J’en fis des cauchemars. Je me réveillai allongé sur un lit moelleux en baldaquin. Mes mains se trouvent attachés à chacune des barres. La Ténébreuse au corps arachnéen me chevauche avec violence manquant de m’étouffer dans ses galbes volumineux. Si ce moment a pu réveiller en moi un désir brûlant, une passion torride et frénétique, je suis vite refroidit lorsqu‘elle me plante un poignard en plein cœur. Je me vois alors gisant sur un lit aux draps ensanglanté, poussant mon dernier soupire avant de me réveiller en sursaut.

M’a-t-elle jeté en sort ? Je combats mes pensées. Je veux conjurer le sort, mais un soir elle clame ces sentiments en usant de la magie des mots, tiraillée par sa jalousie.

Oh, elfe à l'âme dorée,
Toi, qui use de magie,
Quel sort m'a tu jetée ?
Pour que mon cœur te sourit ainsi ?

Moi, qui t'observe la nuit,
Qu'est je,
Avec ma chevelure de neige,
Et ma peau de suie ?

Contre la beauté lunaire de cette elfe argentée,
A la sagesse centenaire qui me fait me détestée,
Pour ma jalousie que je ressens,
Pour ma jalousie que mon cœur ressent.

Même si son intention fût très belle, la raison me poussa ne pas succomber à son charme dévastateur qui brisera non seulement mon cœur mais aussi mon âme. En attendant, le temps passe et toujours pas de nouvelle d’Aendis. Alors les rêves sont-ils aussi éphémères ? Je souffre de cette absence, je souffre tellement … en silence. Je ne peux que me rendre à l’évidence et me demander si je la reverrai un jour.

Sauf, que je fis une nouvelle rencontre, une de ces rencontres troublantes et enchanteresse. Sunie me met encore à l’épreuve. Je ne veux plus succomber, je ne veux plus aimer pour au final souffrir. Alors, tout en continuant ma lutte contre le culte du dragon, et les envoyés de Bhaal, le dieu déchu, je lutte contre moi-même. Et toujours ce cauchemar qui hante mes songes. J’en viens à repousser l’heure du sommeil pour ne pas revivre encore ce cauchemar. Quand vais-je enfin retrouver le repos ?

beaumanoir

La lutte contre Bhaal continue. Après avoir sauvé Irann et Hemmerion de l’emprise du Seigneur du Meurtre, voici qu’ils décident à prendre part à sa recherche pour se venger. Tout commença à la taverne Driftwood ou chacun des aventuriers y sont présent. Certains sont des amis, mais d’autres sont des fréquentations plutôt douteuses. Je préfère rester prudent en suivant l’adage « Soit proche de tes amis, soit le encore plus avec tes ennemis. » Je voulais garder un œil, surtout avec les drows, c’est la pire espèce. Et pourtant … j’ai appris que tous ne sont pas sanguinaires et manipulateurs.

Mais qui sont-ils ? D’abord, il y a les deux personnes qui ont été au cœur de l’intrigue. Irann dict la Meurtrie, une sorcière elfe dorée qui a tendance à la provocation, et qui, après avoir été brisée par le Dieu du meurtre lors de sa séquestration, ne rêve que d’une chose, devenir sa suivante en propageant le chaos. Et si elle boit, c'est sans doute pour oublier les sévices qu'elle a subit. Elle y a perdu bien plus que son âme hélas. Mais comment peut-il en être autrement lorsqu’on signe un pacte avec pareil engeance ?

Et ensuite, Hemerion dict le Vengeur, un nain bourru, aussi emprisonné et torturer par Bhaal, et même possédé, ne rêve que d’une chose, rendre la monnaie sa pièce au dieu déchu. Hormis ces noirs dessins, c’est un bon vivant qui aime apprécier la picole. Enfin, après tout, cela reste un nain. Je le connais très peu mais semble pourtant un bon bougre même si parfois têtu.

Viens alors mes compagnons d’armes. Zaphira dicte l’Incorruptible fût aussi présente pour cette expédition. Je la connais depuis un bon moment à présent pour l’avoir accompagné lors de plusieurs aventures. C’est une demi-elfe pleine de ressource, originaire de Myth Drannor. C’est l’une des femmes des plus honnêtes que je connaisse et qui a une grande bonté d’âme. Ce qui la met parfois dans des situations dangereuses. Elle a aussi le sang chaud et a tendance à vite se mettre en colère. Son impulsivité, à foncer la tête la première devant l’ennemi, bouclier au poing, la perdra peut-être un jour hélas. Je dis bien hélas, car pour moi c’est devenue une amie que j’apprécie, une alliée fidèle et vaillante en toute situation. Seule ombre à ce beau tableau, elle partage un goût certain goût pour la picole, en particulier le whisky.

Sithis dicte la Discrète nous rejoins plus tard dans la quête. J’ai appris à apprécier cette halfelin, qui sous tout apparence, pourrait utiliser ses talents de roublarde pour la rapine, les utilises à de fins utiles. Malheureusement, elle fût touchée par la magepeste. Je tente avec elle et Aendis, de l’aider à l’en guérir, mais les ingrédients pour créer le remède est bien difficile à récolter. Elle semble désintéressée des combats, se livrant plutôt à l’art divinatoire.

Et évidemment, Liriel la Ténébreuse fait partie du groupe. Je ne sais d’ailleurs toujours pas pourquoi elle est à la surface. Apparemment, elle est friande d’artefact ancien, en particulier si ceux-ci vienne de ses congénères, les drows. Elle m’a même proposé de l’accompagné dans sa quête. J’ai accepté sans doute par curiosité. Sinon elle semble amicale avec tout son entourage, tant qu’on ne la cherche pas. Avec moi, nous entretenons une relation particulière, surtout depuis les révélations de nos sentiments communs l’un pour l’autre. Étrangement, j’éprouve une attirance charnelle pour elle même si chaque nuit mes cauchemars m’alertent du danger et m’invite à la prudence.

Il reste enfin Skazilo, un nain mage assez turbulent, Alukia, une prêtresse de Sylvanus plutôt froide, un drow que je qualifierai d’assassin nommé Darkhell, et enfin Etheriel, un mage qui a rejoint l’expédition au dernier moment. Ces derniers, je ne leur ai pas encore trouvé de qualificatif parce que je ne les connais pas assez, ou leur comportement étrange ne me donne pas cette envie.

Chacun est là pour des raisons propres. La mienne est bien entendu d’empêcher le culte de Bhaal de prospérer à nouveau. Si la Porte de Baldur en a fait les frais, Padhiver ne doit pas subir le même sort, même si Bhaal en est proche. Et c’est ce qui m’amène à partir enquêter avec mes compagnons même si j’ai déjà assez à faire pour repousser le culte du dragon et empêcher Tiamat de venir dans le plan primaire pour tout détruire.

beaumanoir

Hemerion avait repéré des cultistes de Bhaal au cimetière de Neverdeath. Nos montures nous avaient donc menés sur leurs traces à explorer les cryptes des environs. La première fût infestée de morts-vivants. Quant à la deuxième, elle ne fût nul autre qu’un repaire de cultistes du dragon que je pris un malin plaisir à exterminer. Après avoir récupéré les plans et notes que j’ai pu trouver, j’ai ressenti une magie puissante exercée à la porte d’entrée. Un sort très subtil y avait été apposé. Après quelques examens, incantations de détections et d’identifications, l’étude des glyphes qui entouraient l’arcade m’ont amené à remarquer l’existence d’un portail. Il s’agissait vraisemblablement d’un sort de « Chaumière Magique de Lomound ». Un sort qui permet de créer des salles dimensionnelles. Etheriel m’appuya dans ma réflexion d’ailleurs, sous les regards ébahi de Liriel. Ce fût le seul indice que nous avions trouvé. Mais cela nous permis d’avoir une nouvelle piste pour enquêter. Nous revenons néanmoins bredouilles au campement suite à nos fouilles infructueuses.

C’est à ce moment que nous sommes surpris par une embuscade envoyée par les acolytes de Bhaal. Nous sommes submergés par une armée de morts- vivants. Ceux-ci sont fort nombreux, mais grâce à Hemerion et Zaphira tenant le front, nous arrivons à les retenir, tandis que j’y envois tous mes sorts à distance. Et dans sa grande bonté, Liriel nous aide par ses soins divins et repousse les morts vivants par la seule volonté de sa foy. Seul un homme, visiblement un prêtre, restait devant nous. Celui-ci fut directement fait prisonnier avant qu’il ne puisse s’enfuir. Il fut aussitôt soumis à la question. Tandis que Zaphira voulait l’épargner, Hemerion et Alukia voulait le tuer après un interrogatoire musclé. Quant à moi, je restais observateur de la scène, silencieux. Peu m’importait si on tuait ou non cet homme. Après tout, ne dit-on pas « Qui sème le vent, récolte la tempête » ? Le prêtre nous informe que le sort utilisé était bien ce que j’avais découvert dans la crypte. Et que le prochain portail s’ouvrirait à la Forteresse de Blackdagger. Ils tuèrent finalement le fanatique, tandis que nous partions rapidement vers notre nouvelle destination. Il ne fallait pas trainé si nous ne voulions pas manquer le portail.

Nous avions trouvé le dit portail comme indiqué par le prêtre. Le repaire semble pourtant vide de toute âme vivante mais bons nombres de pièges nous y attendaient. J’ai été le premier à tomber dans l’un d’entre eux. Il s’agissait d’une fosse dissimulé dans le sol. Fort, heureusement, cette dernière n’était pas armée de lances. Avec l’aide d’une corde, Zaphira et Liriel me hisse hors de ce trou. Irann fit la même expérience que moi sauf que la fosse fut plus profonde cette fois. J’use cette fois d’un sort de lévitation pour la ramener parmi nous. Mais un peu plus loin, c’est au tour de Liriel de se faire avoir par une porte piégée qui fit tomber une herse et la retient prisonnière. Cette fois, j’use de ma magie pour soulever la herse avec le concours de l’Incorruptible. Enfin nous évitons un troisième piège. Il s’agit d’un mur qui manqua presque de nous écraser.

Nous sortons de cet endroit lugubre et sombre où nous retrouvons l’air de la surface. Après avoir traversé un pont de bois, nous tombons nez à nez devant une acolyte de Bhaal. Irann cherche à gagner les faveurs de cette dernière mais fut bien vite rejetée. Zaphira tente le dialogue mais ces peines perdue. L’acolyte invoque des créatures des enfers tels que des diables d’assauts, des erinyes et autres diablotins. Le combat fût rude. J’ai dû user de stratégie pour en venir à bout en exterminant en priorité les soigneurs adverses afin de pouvoir en venir en bout. A sa défaite, l’acolyte s’enfuit. Nous perdons ainsi notre seule piste de retrouver Bhaal et contrecarrer ses plans. Mais il y a pire, nous avons appris que désormais, lui et ses fidèles peuvent ouvrir un portail dans tout Padhiver, et même à l’Enclave des Protecteurs, pour y envoyer sa horde de démons et d’assassins. Mais si ce combat fût gagné, la bataille est loin d’être finie, et la menace plane toujours sur notre belle citée. Quant à Irann, elle aura compris cette fois que même Bhaal ne voulait plus d’elle, livrée à elle-même et ayant perdu tous ses amis. Tel était le prix à payer pour sa trahison.

beaumanoir

HRP : Après un bon moment de réflexion et parce que le temps me manque, je souhaite vous dire que j'arrête le RP. Considérez que Fëanor est parti de Padhiver avec l'aide d'Elminster pour soigner sa maladie causé pas le livre trouvé dans les ruines de l'expédition de Liriel.

Bon jeu à tous,

JD Fëanor.

staneria

Heu.... tu es sérieux là ? Tu ne me préviens pas, ni rien ?
Mais pourquoi ? A cause de moi ? C'est personnel ?

itikar40

Euh ... ça ne me regarde pas, mais en RP, n'oubliez pas qu'il en ait comme dans la vraie vie. Parfois, un proche s'en va sans raison, un matin, laissant hélas parfois derrière lui bien des responsabilités et êtres chers. Essayez de prendre ce départ comme une force puissant de RP, qui ne peut qu’apporter de l'intensité à votre geste global et/ou intime.

sombrepiaf

Fëanor, vieux compagnon!

Tu déserte les rangs des allumés de la palabre au moment ou je me prépare à repartir en guerre..

Mon coeur de Piaf se serre comme tu peux l'imaginer mais je comprends bien entendu ta décision. Ce fut un plaisir de RP avec toi mon ami. Sache que si tu venais à reparaître au #17 ou ailleurs, là où les mots dansent et fondent nos histoires, tu seras toujours le bienvenu.

Je croasse en toi.

sgkaltezar

Tout pareil que le piaf

Je voulais me connecter ce soir et vous rendre visite ... mais je ne peux que te comprendre, on a tous des périodes compliquées et une absence de temps.

Aendis risque d'être décue à son retour à Padhiver En espérant te revoir tout de même !

beaumanoir

Je reviendrai tout doucement mais je ne m'investirai plus autant qu'avant. J'ai d'autres occupations à côté à présent.