[RP] Personnage : Rolrik Ducran, le forgeron, la recrue de l'armée.

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Né de l'union d'un amour fusionnel, Rolrik a vu le jour dans les Vaux, dans un village respirant le bonne humeur et la loyauté envers le seigneur Neverember. Ses parents, Gredo Ducran et sa femme Lina, étaient de modestes paysans, vivants de leurs récoltes et de la vente de leurs produits locaux. Bien qu'inconnus dans le monde, Gredo et Lina étaient reconnus au village de part leur charisme et leur incroyable gentillesse, dont Rolrik a été héréditaire. Leur vie, aussi simplette qu'elle puisse paraître, plaisait autant à leur enfant qu'à eux-mêmes, mais les années de travail commençaient à les consumer, et le père n'avait d'autre choix que de préparer Rolrik à prendre le relai. Il était petit, intelligent pour son âge...Mais petit.

A l'âge de 6 ans, la maladie emporta son père, laissant Rolrik seul avec sa mère...Et avec la ferme. Comprenant malgré son jeune âge qu'il ne pouvait se permettre de laisser sa mère s'occuper seule de tous les travaux entrepris par son bien-aimé père, Rolrik se mit à travailler du mieux qu'il le pu. Pendant des mois, il s'acharna au travail, portant de ses fins bras les lourds outils d'aciers destinés aux grandes personnes.
Malheureusement, cette année fut aussi celle de la mort de sa mère, blessée mortellement suite à une large coupure faite au travail.
Triste, seul et désemparé, Rolrik n'eu d'autre choix que de se faire adopter.

Tous les villageois venaient lui rendre visite, le soutenir, le faire rire, mais Rolrik restait de marbre, comme si la mort de ses parents avait emportée avec elle son âme d'enfant. Le vieux forgeron qui l'avait adopté, Georges Pieds-légers, un Halfelin, tentait de lui remonter le moral, d'être pour le petit un second père et bien qu'au début tout paru trop difficile, les années passèrent et Rolrik finit par oublier son chagrin...Par l'alcool. Bien qu'il aimait Georges, et bien qu'il lui était reconnaissant, son amour pour lui n'atteignit jamais les espérances de l'Halfelin, qui mourru 7 années plus tard de vieillesse dans la solitude.

Devenu un expert forgeron, il fini, un peu obligatoirement, par gérer la forge seul, fabriquant ses armes avec enthousiasme et dextérité, mais cette vie semblait lui déplaire, ou du moins il lui manquait quelque chose. Vendre des armes à la garde ne lui suffisait plus, s'entraîner secrètement derrière son magasin non plus. Alors, à l'âge de 19 ans, Rolrik postula au sein de la garde de Padhiver et obtenu son certificat de recrue. Enfin, sa vie reprenait son cours, et sa joie aussi. Lors d'une expédition à Luskan, il fit la rencontre d'une pauvre, mais néamoins jeune et charmante, Demi-Elfe du nom de Yelisa. La prenant en charge chez lui avec l'accord de son chef de rang. Rolrik fit d'elle sa femme durant deux années.

Amoureux, heureux et vivant de façon modeste, Rolrik n'avait plus de raison de boire, mais la raison n'avait pas le dessus sur l'addiction...C'est pourquoi à ses 21 ans, sa femme le quitta, jugeant son mode de vie indigne d'elle. De nouveau plongé dans le désespoir, Rolrik fit halte à l'Enclave du Protecteur, vendit sa forge et sa ferme et se reposa des semaines durant à l'Auberge du coin, noyant son chagrin dans les pintes de bières artisanales et les tonneaux de vins.

Toujours engagé dans l'armée, il fit nommé garde de padhiver à 22 ans, ayant alors pour seul but de défendre l'Enclave du protecteur des menaces à l'intérieur des épais murs de la cité. Désormais âgé de 23 ans, Rolrik réside toujours à l'Enclave, où il a été décidé de son propre gré qu'il y sera bientôt enterré. Alcoolique et à penchant dépressif, il n'en reste pas pour le moins un excellent forgeron, un mari exceptionnel si l'on omet son addiction à l'alcool mais surtout, et c'est là l'éventuel commencement d'une grande épopée : Un garde plus loyal et persévérant que n'importe qui. S'entraînant chaque jour, entre deux pintes bien entendu, Rolrik n'a plus qu'une seule idée en tête : Mourir en héro sur le champs de bataille en défendant son peuple, ses convictions et ses proches, bien qu'il n'en est désormais plus.