[Personnage] Valardan

malkagar

Salutation Rôlistes !

Vous êtes plusieurs à me demander, depuis quelques temps, de vous parler un petit peu de mes personnages, de leur background, de leurs histoires et, évidemment, je ne peux résister à l'envie de vous satisfaire.

Voici donc le (tout) début de l'histoire de Valardan, ce drow si mystérieux qui prend un malin plaisir à vous envoyer au casse-pipe pour des objectifs qu'il garde toujours pour lui et avec des infos qu'il sort de dieu sait où.

En espérant que ça vous plaise ;-)


Amn, la ville des voleurs. La ville des couleurs aussi, lorsque le levant étale son ocre-or sur les pierres blanchies par le soleil. La ville où un bond agile entre deux toits plats peut suffire à semer un poursuivant, à le rattraper ou à lui planter une lame entre les omoplates.

J'aime cette ville. J'aime son parfum, ses épices, les voiles rouges et bleues des bateaux qui quittent le port. J'aime ses dalles propres et tièdes, son ciel si différent des obscures cavernes de l'Outreterre. Et les cris des mouettes, et les chants des femmes, et les rires des tavernes qui tranche avec les meurtres et les larmes.
J'aime cette vie. Le meurtre n'est pas coutumier ici. Enfin, n'était : vous vous attendiez à quoi de la part d'un drow ? Mon escouade était à peine infiltrée que le sang inondait déjà les caniveau...

Le sang, comme mon sang

Elle n'a pas empoisonné la lame. Elle voulait que je meurt lentement. Une agonie aussi longue que possible, avec son nom sur mes lèvres et son image pour me hanter jusqu'à ce que mes paupières se ferment pour de bon. Alors elle s'est "contentée" de me transpercer le foie et, pour faire bonne mesure, une bonne partie de mes intestins avec. Ils s'écouleraient de mes entrailles si j'essayais de me lever mais je n'ai pas encore été assez bête pour essayer. Et puis pour quoi faire de toute façon ? Personne à aller voir, et la blessure est mortelle. Je ne parle pas de celle qui me fait cracher du sang, mais du goût de ses lèvres sur les miennes alors qu'elle enfonçait le poignard, sans faire cesser le *Quiiiiiick*. Autant mourir que vivre avec ce souvenir là...

Désespoir. D'un coup Pas comme la douleur : elle elle s'efface, petit à petit. Comme la conscience. Pourquoi ? Lui submerge, brule. POURQUOI ?
Plus personne à qui poser la question. Bientôt plus personne pour la poser non plus. Ramper. Vers où ? Ramper. La rue est froide. La pierre est froide. Le soleil se levait pourtant. Ramper encore pour.. Mourir... Dans la lumière.

Paupières closes.