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L'histoire d'Iphirion, l'enfant au passé obscur.
iphirion
Registered Users Messages: 14 ✭
Notre histoire commence dix-neufs ans plus tôt...
A quelques lieux au sud de la route reliant Sécombre à Eauforte,légèrement isolé de la civilisation, se trouvait un petit campement, rassemblant une vingtaine de joyeux lurons vivant de débrouillardise. Certains les appelaient voleurs, roublards ou bien encore bandits, mais eux considéraient vivre de ce que la nature leur offrait, et à l'occasion de ce que leur "offraient" les riches marchands empruntant la route. Malgré ce que l'on pourrait penser, ces hommes volaient plus pour l'excitation que cela leur procuré que dans le but de nuire à autrui, et même s'ils usaient de menaces, ils préféraient éviter la violence envers les victimes de leurs larcins. A leur tête se trouvait Galdrim, un nain robuste, le visage marqué par une soixantaine d'années d’errance et de mauvaises rencontres qui en dépit de ses traits menaçants n'hésitait pas à soutenir les personnes les plus démunies, c'est ainsi qu'il créa ce rassemblement qu'il appelait famille .
Ce matin la, alors qu'ils n'étaient qu'à quelques minutes de leur lieu d'embuscade, de faibles cris parvinrent à leurs oreilles, certes les cris n'avaient rien d'inhabituels en ces lieux avec toute la faune locale, mais il était surprenant d'en entendre de ce genre la. Ils s’approchèrent de l'endroit d'où semblait provenir le bruit avec toute la prudence dont peuvent faire preuve des voleurs,et c'est alors qu'ils se retrouvèrent nez à nez avec un petit panier déposé au pied d'un arbre, duquel dépassé la tête d'un nourrisson en pleur. Galdrim, fortement intrigué de cette étrange découverte, se pencha au dessus du couffin afin d'essayer d'en découvrir un peu plus.L'enfant, un demi-elfe a la peau très claire, emmitouflé d'un linge soigneusement ouvragé, stoppa de sangloter à la vue du faciès couvert de cicatrices, à ce moment précis il eu été difficile de dire lequel des deux fut le plus surpris. Après avoir fouillé le panier et scruté les alentours pour essayer de comprendre comment ce bébé avait pu se retrouver ici, les compagnons se rassemblèrent afin d'exposer leurs points de vue. Concernant le panier il était tout ce qu'il y a de plus commun, il semblait récent et avait probablement était acquis pour le rejeton. Le linge, bien qu'étant d'une réalisation impeccable, avait été confectionné de tissu ordinaire sans grande valeur et les motifs le recouvrant n'étaient autre que de simples losanges, aucun symbole ou emblème pouvant le rattaché à une famille ou un quelconque royaume. Cependant, après avoir pris le bambin afin de s'assurer de sa bonne santé, le dirigeant de cette petite troupe toujours abasourdi de cette découverte, trouva dissimulé sous la couverte une dague en acier, et si toutefois l'objet en lui même semblait des plus ordinaire, des inscriptions finement sculptées recouvrées la lame mais nos brigands plus habiles avec une lame qu'une plume étaient dans l’incapacité de lire la dite écriture. Pendant ce temps d'autres partirent scruter les alentours,ils découvrirent les traces de pas d'une unique paire de bottes qui provenaient de la route et y retournaient, laissant penser qu'une personne seule s'était écartée du chemin juste pour venir déposer la corbeille et s'en retourner. A l'endroit où les marques rejoignaient le chemin, ils purent discerner des empreintes de sabots laissées par sept chevaux qui provenaient de l'ouest et les sillons d'une carriole arrivant de l'est, au point de rencontre des deux tout laissait présager qu'il y avait eu une forte agitation comme si un affrontement si était déroulé sans pour autant apercevoir un seul cadavre, l'ombre d'un blessé ou la moindre goutte de sang, ou peut être y avait-il eu un échange de marchandises entre les cavaliers et d’hypothétiques commerçants. Quoi qu'il se soit déroulé en ces lieux, toutes les traces repartaient en direction de Sécombre et personne de la troupe ne put affirmer ce qu'il s'était réellement passé, et encore moins expliquer le dépôt du nourrisson à l'écart du passage. Ils se regroupèrent pour se demander ce qu'ils pourraient bien faire de l'enfant, aucun d'eux n'avait vraiment la fibre paternelle et Galdrim, même s'il aimait sa vie, préférait éviter de faire suivre le même chemin de vadrouille que le sien à un jeune demi-elfe qui n'avait rien demandé à personne. Tous savaient qu'ils ne pourraient se rendre dans les cités voisines pour l'y déposer, en effet sans être de grands criminels notoires ils n'étaient pas forcément les bienvenus et les voir débarquer avec un enfant sous le bras aurait suscité beaucoup de questions et principalement de l'ordre du négatif, d'autre part ils ne souhaitaient l'abandonner en bord de piste étant donné les dangers à proximité dont notamment ceux provenant de la Haute-Fôret. Après mures réflexions ils prirent la seule décision qui leur semblait viable, à savoir remettre le chérubin à la première de leurs victimes qui paraîtrait digne de confiance et pouvant lui offrir une éducation plus complète que celle dont ils bénéficièrent. Ils se mirent donc en route en direction de leur lieux de « travail » et s’installèrent en attente de la récolte quotidienne.
Les heures passèrent, les aventuriers et les marchands aussi, mais aucun ne leur paraissait digne d’intérêt concernant leur décision, toutefois certains avaient d'autres attraits et notamment leurs bourses. Nos amis commençaient à désespérer au fur et à mesure que la journée avançait et que le soleil semblait décidé à s'éclipser, c'est à ce moment qu'ils virent au loin, provenant d'Eauforte, un homme à dos de mulet venant dans leur direction, ils se mirent donc en place dans le but de l'accueillir. Quand leur invité fut en place ils l’encerclèrent comme dans leur habitude, à cet instant précis, là où tout homme sain d'esprit aurait commencé à paniquer et à montrer des signes d’effroi, ce dernier ne sourcilla pas une seule seconde ce qui laissa penser a Galdrim que soit l'homme était doté d'un courage à tout épreuve, soit la folie s'en était emparée. Notre cher nain pris la peine de l'examiner d'un rapide coup d’œil avant d’entamer la conversation, il ne vit aucun signe ostentatoire de richesse et ce malgré que sa cible semblait relativement bien soigné, sa tenue était sobre et ne ressemblait pas aux habits habituels des gens du coin, aucune armure ni arme et pour seul bien sa mule qui n'était plus toute jeune et un simple sac à dos. Physiquement plutôt frêle, il n'avait rien d'un aventurier écumant la région,d'un autre coté ses bagages et son moyen de transport ne ressemblait pas à ceux conventionnels des marchands, à première vue Galdrim ne put dire ce que faisait cet homme au quotidien, il entama donc la conversation, ou plutôt l'interrogatoire de façon à en apprendre plus sur ce personnage peu commun. L'homme se présenta comme un ermite s'étant exilé à l'orée de la Haute-Forêt afin de méditer, subsistant grâce aux ressources de celle ci et aux quelques plantes qu'il allait vendre à Eauforte à l'occasion, ce qui laissa la troupe perplexe étant donné que cette forêt n'était pas des plus accueillante surtout la partie sud abritant les Monts Étoiles et toutes les rumeurs à son sujet. Le réflexe de la plupart des compères fut de penser que l'étrange personnage était un moine mais cette idée ne fit que traverser leurs esprits devant le corps de l'homme qui ne transpirait ni la force ni l'adresse, était-il seulement un érudit en quête de réflexions? Quoi qu'il en soit, la journée touchant à son terme et après concertation, la bande prit la décision de confier leur trouvaille à cet individu plutôt original, après tout il semblait courageux, et sa manière de s'exprimer laissait supposer qu'il était sage et avait reçu une éducation bien supérieure à la leur, ils lui proposèrent donc d'épargner sa vie s'il s’acquittait d'élever et d'éduquer l'enfant. Plus interloqué par la proposition qu’apeuré par la menace et après un court moment de réflexion l'homme accepta l'offre, Galdrim lui raconta comment l'enfant était rentré dans sa vie pendant que le petit fut installé sur la mule, et voulant satisfaire sa curiosité il lui montra la dague dans l'espoir que les connaissances du nouveau père lui permettrait d'en traduire les inscriptions, ce dernier avait beau connaître les bases de divers langages de Féérune il fut dans l’incapacité de reconnaître ces caractères, le nain lui confia donc cette dague , après tout elle était le seul héritage du petit et surtout elle ne semblait avoir aucune valeur. Une fois bien installé et étant devenu parent par le plus grand des hasards il se mit en route afin de rejoindre sa demeure, marquant cette date comme jour du premier anniversaire de l'enfant qu'il baptisa Iphirion.
Mais qu'en était-il réellement de cet homme ? Il se prénommait Marmédis, était magicien et s'était installé à l'écart de manière à se consacrer et à améliorer son art, certes ce n'était pas un mage des plus puissants mais il l'était suffisamment pour venir à bout de brigands attentant a sa vie, et si nos brigands à nous ne s'en étaient pas aperçus, cela venait sûrement du fait que peu parmi eux en avaient déjà vu, les mages étant rares et passant rarement par la, de plus pour eux ils avaient la réputation d'être prétentieux, hautains et recouverts d'objets magique, ce que n'était pas Marmédis.
Après quelques lieux durement parcourues par le faible mulet, ils arrivèrent dans sa modeste demeure et c'est ainsi qu'Iphirion commença sa nouvelle vie auprès de son père adoptif, celui ci l'élevant comme son propre fils et si par moment ils avaient plus une relation de maître à disciple,essayant d'inculquer au bambin ses connaissances aussi bien magiques que culturelles, Marmédis s'attacha de tout son être au demi-elfe. Ce dernier semblait prédisposé aux arts des arcanes, cela devait être du à sa part elfique, mais sûrement à cause de ce même coté Iphirion préférait sortir en forêt à la recherche de pantes pour les décoctions de son père, de gibier pour agrémenter leur repas et le plaisir de ne pas être enfermé. Les lieux n'étant pas sur entre les querelles des différentes races habitant la forêt et avec les créatures sauvages qui rodaient dans les bois, il n'avait pas le droit de trop s'écarter de chez eux, mais cela ne l’empêchait pas de s'enfoncer plus en direction des Monts Étoiles quand son père se rendait en ville pour vendre ses plantes, potions et de temps à autre quelques objets enchantés par ses soins. Durant ses escapades, il prit l'habitude de se déplacer sans se faire remarquer par les tribus locales, il tentait à chaque fois de s'approcher un peu plus des campements et plus les années passèrent plus il apprit à se mouvoir avec aisance entre les arbres ce qui lui permis d'arriver assez proche pour écouter ce qu'il se déroulait dans les camps sans éveiller les soupçons, les discutions en elles même ne l'intéressaient pas, mais il adorait le défi de parvenir à les épier. C'est ainsi que se déroula l'enfance du garçon jusqu’à ses vingts ans, partageant son temps entre l'apprentissage de la magie et son temps libre en forêt .
Hier, jour de son vingtième anniversaire, fut également un jour qui marqua sa vie. Jusqu'à présent Marmédis n'avait jamais raconté à son fils les circonstances exactes qui les avaient réunis, il lui fit croire durant toutes ces années qu'il était un orphelin d'Eauforte qu'il avait adopté, mais depuis quelques mois se sachant sur le déclin et sa vie pouvant s’arrêter prochainement, il prit la décision de tout lui révéler pour ses vingts ans afin de ne pas prendre le risque de partir, laissant son fils ignorer son histoire. Il profita de ce temps pour faire inspecter la dague, mais il ne trouva personne apte à décrypter ce langage, il prit aussi la peine d'emporter le linge recouvrant l'enfant le jour de sa rencontre à une tailleuse réputée de manière à transformer l'étoffe en cape pour qu'il puisse le garder près de lui, et pour s'assurer que son précieux fils ne perde pas ces deux objets, uniques indices de ses origines, il les enchanta pour que ceux-ci soient plus résistants, il s’arrangea également pour mettre quelques pièces de coté dans le cas ou Iphirion souhaiterait partir sur les traces de ses origines ou dans le pire des cas, pour ne pas le laisser au dépourvu si sa dernière heure arrivait. C'est ainsi qu'après le traditionnel repas et la pâtisserie qu'il avait l'habitude de lui offrir à chacune de ses nouvelles années, le père dévoila tout à l'enfant narrant mot pour mot ce que Galdrim lui narra dix-neuf ans plus tôt. Il fallut un moment au jeune demi-elfe pour se remettre de ces aveux mais il continua la journée comme n'importe qu'elle autre profitant de son père et de cet heureux évenement. L'heure de dormir étant arrivée, le sommeil lui par contre n'était pas la, les confidences de son père trottaient dans sa tête et il se posa tout un tas de question, la seule chose qui était sure pour lui ce qu'il n'avait aucune rancœurs envers son père pour ce secret qu'il avait gardé, il savait que son père l'aimait et qu'il l'avait élevé comme son propre fils, et que sans cette rencontre il aurait peut être succombé ou eu une vie bien moins agréable. Après plusieurs heures à tourner en rond dans sa couche il prit la décision de partir à la recherche de ses racines même si l'idée de laisser son père lui pinçait le cœur mais la curiosité était trop forte, il essaya donc de dormir un peu et attendit le lendemain pour faire part de sa décision à son père. Suite à cette courte nuit très tourmentée, il annonça son choix à Marmédis, connaissant le goût pour l'aventure de son fils, celui ci ne fut guère surpris et accepta cette idée avec tout le calme qui le caractérisé. Il lui remit la dague, lui expliquant ses recherches infructueuses sur l'inscription, lui transmit la cape en lui racontant d'où elle provenait, lui offrit la bourse de pièces lui rappelant de s'en servir avec parcimonie, et quelques potions qui traînaient dans son laboratoire et qui pourraient être utiles à son fils. Ils s’installèrent une dernière fois à table , profitant de ce repas ne sachant pas quand aurait lieu le prochain, quand il fut fini et après des au revoir plus difficiles intérieurement que démonstratifs , le père rappelant que quoi qu'il arrive Iphirion serait toujours son fils et que sa demeure était également la sienne, le demi-elfe parti sans se retourner pour éviter de rendre le moment plus difficile.
C'est ainsi que commence l'aventure d'Iphirion...
A quelques lieux au sud de la route reliant Sécombre à Eauforte,légèrement isolé de la civilisation, se trouvait un petit campement, rassemblant une vingtaine de joyeux lurons vivant de débrouillardise. Certains les appelaient voleurs, roublards ou bien encore bandits, mais eux considéraient vivre de ce que la nature leur offrait, et à l'occasion de ce que leur "offraient" les riches marchands empruntant la route. Malgré ce que l'on pourrait penser, ces hommes volaient plus pour l'excitation que cela leur procuré que dans le but de nuire à autrui, et même s'ils usaient de menaces, ils préféraient éviter la violence envers les victimes de leurs larcins. A leur tête se trouvait Galdrim, un nain robuste, le visage marqué par une soixantaine d'années d’errance et de mauvaises rencontres qui en dépit de ses traits menaçants n'hésitait pas à soutenir les personnes les plus démunies, c'est ainsi qu'il créa ce rassemblement qu'il appelait famille .
Ce matin la, alors qu'ils n'étaient qu'à quelques minutes de leur lieu d'embuscade, de faibles cris parvinrent à leurs oreilles, certes les cris n'avaient rien d'inhabituels en ces lieux avec toute la faune locale, mais il était surprenant d'en entendre de ce genre la. Ils s’approchèrent de l'endroit d'où semblait provenir le bruit avec toute la prudence dont peuvent faire preuve des voleurs,et c'est alors qu'ils se retrouvèrent nez à nez avec un petit panier déposé au pied d'un arbre, duquel dépassé la tête d'un nourrisson en pleur. Galdrim, fortement intrigué de cette étrange découverte, se pencha au dessus du couffin afin d'essayer d'en découvrir un peu plus.L'enfant, un demi-elfe a la peau très claire, emmitouflé d'un linge soigneusement ouvragé, stoppa de sangloter à la vue du faciès couvert de cicatrices, à ce moment précis il eu été difficile de dire lequel des deux fut le plus surpris. Après avoir fouillé le panier et scruté les alentours pour essayer de comprendre comment ce bébé avait pu se retrouver ici, les compagnons se rassemblèrent afin d'exposer leurs points de vue. Concernant le panier il était tout ce qu'il y a de plus commun, il semblait récent et avait probablement était acquis pour le rejeton. Le linge, bien qu'étant d'une réalisation impeccable, avait été confectionné de tissu ordinaire sans grande valeur et les motifs le recouvrant n'étaient autre que de simples losanges, aucun symbole ou emblème pouvant le rattaché à une famille ou un quelconque royaume. Cependant, après avoir pris le bambin afin de s'assurer de sa bonne santé, le dirigeant de cette petite troupe toujours abasourdi de cette découverte, trouva dissimulé sous la couverte une dague en acier, et si toutefois l'objet en lui même semblait des plus ordinaire, des inscriptions finement sculptées recouvrées la lame mais nos brigands plus habiles avec une lame qu'une plume étaient dans l’incapacité de lire la dite écriture. Pendant ce temps d'autres partirent scruter les alentours,ils découvrirent les traces de pas d'une unique paire de bottes qui provenaient de la route et y retournaient, laissant penser qu'une personne seule s'était écartée du chemin juste pour venir déposer la corbeille et s'en retourner. A l'endroit où les marques rejoignaient le chemin, ils purent discerner des empreintes de sabots laissées par sept chevaux qui provenaient de l'ouest et les sillons d'une carriole arrivant de l'est, au point de rencontre des deux tout laissait présager qu'il y avait eu une forte agitation comme si un affrontement si était déroulé sans pour autant apercevoir un seul cadavre, l'ombre d'un blessé ou la moindre goutte de sang, ou peut être y avait-il eu un échange de marchandises entre les cavaliers et d’hypothétiques commerçants. Quoi qu'il se soit déroulé en ces lieux, toutes les traces repartaient en direction de Sécombre et personne de la troupe ne put affirmer ce qu'il s'était réellement passé, et encore moins expliquer le dépôt du nourrisson à l'écart du passage. Ils se regroupèrent pour se demander ce qu'ils pourraient bien faire de l'enfant, aucun d'eux n'avait vraiment la fibre paternelle et Galdrim, même s'il aimait sa vie, préférait éviter de faire suivre le même chemin de vadrouille que le sien à un jeune demi-elfe qui n'avait rien demandé à personne. Tous savaient qu'ils ne pourraient se rendre dans les cités voisines pour l'y déposer, en effet sans être de grands criminels notoires ils n'étaient pas forcément les bienvenus et les voir débarquer avec un enfant sous le bras aurait suscité beaucoup de questions et principalement de l'ordre du négatif, d'autre part ils ne souhaitaient l'abandonner en bord de piste étant donné les dangers à proximité dont notamment ceux provenant de la Haute-Fôret. Après mures réflexions ils prirent la seule décision qui leur semblait viable, à savoir remettre le chérubin à la première de leurs victimes qui paraîtrait digne de confiance et pouvant lui offrir une éducation plus complète que celle dont ils bénéficièrent. Ils se mirent donc en route en direction de leur lieux de « travail » et s’installèrent en attente de la récolte quotidienne.
Les heures passèrent, les aventuriers et les marchands aussi, mais aucun ne leur paraissait digne d’intérêt concernant leur décision, toutefois certains avaient d'autres attraits et notamment leurs bourses. Nos amis commençaient à désespérer au fur et à mesure que la journée avançait et que le soleil semblait décidé à s'éclipser, c'est à ce moment qu'ils virent au loin, provenant d'Eauforte, un homme à dos de mulet venant dans leur direction, ils se mirent donc en place dans le but de l'accueillir. Quand leur invité fut en place ils l’encerclèrent comme dans leur habitude, à cet instant précis, là où tout homme sain d'esprit aurait commencé à paniquer et à montrer des signes d’effroi, ce dernier ne sourcilla pas une seule seconde ce qui laissa penser a Galdrim que soit l'homme était doté d'un courage à tout épreuve, soit la folie s'en était emparée. Notre cher nain pris la peine de l'examiner d'un rapide coup d’œil avant d’entamer la conversation, il ne vit aucun signe ostentatoire de richesse et ce malgré que sa cible semblait relativement bien soigné, sa tenue était sobre et ne ressemblait pas aux habits habituels des gens du coin, aucune armure ni arme et pour seul bien sa mule qui n'était plus toute jeune et un simple sac à dos. Physiquement plutôt frêle, il n'avait rien d'un aventurier écumant la région,d'un autre coté ses bagages et son moyen de transport ne ressemblait pas à ceux conventionnels des marchands, à première vue Galdrim ne put dire ce que faisait cet homme au quotidien, il entama donc la conversation, ou plutôt l'interrogatoire de façon à en apprendre plus sur ce personnage peu commun. L'homme se présenta comme un ermite s'étant exilé à l'orée de la Haute-Forêt afin de méditer, subsistant grâce aux ressources de celle ci et aux quelques plantes qu'il allait vendre à Eauforte à l'occasion, ce qui laissa la troupe perplexe étant donné que cette forêt n'était pas des plus accueillante surtout la partie sud abritant les Monts Étoiles et toutes les rumeurs à son sujet. Le réflexe de la plupart des compères fut de penser que l'étrange personnage était un moine mais cette idée ne fit que traverser leurs esprits devant le corps de l'homme qui ne transpirait ni la force ni l'adresse, était-il seulement un érudit en quête de réflexions? Quoi qu'il en soit, la journée touchant à son terme et après concertation, la bande prit la décision de confier leur trouvaille à cet individu plutôt original, après tout il semblait courageux, et sa manière de s'exprimer laissait supposer qu'il était sage et avait reçu une éducation bien supérieure à la leur, ils lui proposèrent donc d'épargner sa vie s'il s’acquittait d'élever et d'éduquer l'enfant. Plus interloqué par la proposition qu’apeuré par la menace et après un court moment de réflexion l'homme accepta l'offre, Galdrim lui raconta comment l'enfant était rentré dans sa vie pendant que le petit fut installé sur la mule, et voulant satisfaire sa curiosité il lui montra la dague dans l'espoir que les connaissances du nouveau père lui permettrait d'en traduire les inscriptions, ce dernier avait beau connaître les bases de divers langages de Féérune il fut dans l’incapacité de reconnaître ces caractères, le nain lui confia donc cette dague , après tout elle était le seul héritage du petit et surtout elle ne semblait avoir aucune valeur. Une fois bien installé et étant devenu parent par le plus grand des hasards il se mit en route afin de rejoindre sa demeure, marquant cette date comme jour du premier anniversaire de l'enfant qu'il baptisa Iphirion.
Mais qu'en était-il réellement de cet homme ? Il se prénommait Marmédis, était magicien et s'était installé à l'écart de manière à se consacrer et à améliorer son art, certes ce n'était pas un mage des plus puissants mais il l'était suffisamment pour venir à bout de brigands attentant a sa vie, et si nos brigands à nous ne s'en étaient pas aperçus, cela venait sûrement du fait que peu parmi eux en avaient déjà vu, les mages étant rares et passant rarement par la, de plus pour eux ils avaient la réputation d'être prétentieux, hautains et recouverts d'objets magique, ce que n'était pas Marmédis.
Après quelques lieux durement parcourues par le faible mulet, ils arrivèrent dans sa modeste demeure et c'est ainsi qu'Iphirion commença sa nouvelle vie auprès de son père adoptif, celui ci l'élevant comme son propre fils et si par moment ils avaient plus une relation de maître à disciple,essayant d'inculquer au bambin ses connaissances aussi bien magiques que culturelles, Marmédis s'attacha de tout son être au demi-elfe. Ce dernier semblait prédisposé aux arts des arcanes, cela devait être du à sa part elfique, mais sûrement à cause de ce même coté Iphirion préférait sortir en forêt à la recherche de pantes pour les décoctions de son père, de gibier pour agrémenter leur repas et le plaisir de ne pas être enfermé. Les lieux n'étant pas sur entre les querelles des différentes races habitant la forêt et avec les créatures sauvages qui rodaient dans les bois, il n'avait pas le droit de trop s'écarter de chez eux, mais cela ne l’empêchait pas de s'enfoncer plus en direction des Monts Étoiles quand son père se rendait en ville pour vendre ses plantes, potions et de temps à autre quelques objets enchantés par ses soins. Durant ses escapades, il prit l'habitude de se déplacer sans se faire remarquer par les tribus locales, il tentait à chaque fois de s'approcher un peu plus des campements et plus les années passèrent plus il apprit à se mouvoir avec aisance entre les arbres ce qui lui permis d'arriver assez proche pour écouter ce qu'il se déroulait dans les camps sans éveiller les soupçons, les discutions en elles même ne l'intéressaient pas, mais il adorait le défi de parvenir à les épier. C'est ainsi que se déroula l'enfance du garçon jusqu’à ses vingts ans, partageant son temps entre l'apprentissage de la magie et son temps libre en forêt .
Hier, jour de son vingtième anniversaire, fut également un jour qui marqua sa vie. Jusqu'à présent Marmédis n'avait jamais raconté à son fils les circonstances exactes qui les avaient réunis, il lui fit croire durant toutes ces années qu'il était un orphelin d'Eauforte qu'il avait adopté, mais depuis quelques mois se sachant sur le déclin et sa vie pouvant s’arrêter prochainement, il prit la décision de tout lui révéler pour ses vingts ans afin de ne pas prendre le risque de partir, laissant son fils ignorer son histoire. Il profita de ce temps pour faire inspecter la dague, mais il ne trouva personne apte à décrypter ce langage, il prit aussi la peine d'emporter le linge recouvrant l'enfant le jour de sa rencontre à une tailleuse réputée de manière à transformer l'étoffe en cape pour qu'il puisse le garder près de lui, et pour s'assurer que son précieux fils ne perde pas ces deux objets, uniques indices de ses origines, il les enchanta pour que ceux-ci soient plus résistants, il s’arrangea également pour mettre quelques pièces de coté dans le cas ou Iphirion souhaiterait partir sur les traces de ses origines ou dans le pire des cas, pour ne pas le laisser au dépourvu si sa dernière heure arrivait. C'est ainsi qu'après le traditionnel repas et la pâtisserie qu'il avait l'habitude de lui offrir à chacune de ses nouvelles années, le père dévoila tout à l'enfant narrant mot pour mot ce que Galdrim lui narra dix-neuf ans plus tôt. Il fallut un moment au jeune demi-elfe pour se remettre de ces aveux mais il continua la journée comme n'importe qu'elle autre profitant de son père et de cet heureux évenement. L'heure de dormir étant arrivée, le sommeil lui par contre n'était pas la, les confidences de son père trottaient dans sa tête et il se posa tout un tas de question, la seule chose qui était sure pour lui ce qu'il n'avait aucune rancœurs envers son père pour ce secret qu'il avait gardé, il savait que son père l'aimait et qu'il l'avait élevé comme son propre fils, et que sans cette rencontre il aurait peut être succombé ou eu une vie bien moins agréable. Après plusieurs heures à tourner en rond dans sa couche il prit la décision de partir à la recherche de ses racines même si l'idée de laisser son père lui pinçait le cœur mais la curiosité était trop forte, il essaya donc de dormir un peu et attendit le lendemain pour faire part de sa décision à son père. Suite à cette courte nuit très tourmentée, il annonça son choix à Marmédis, connaissant le goût pour l'aventure de son fils, celui ci ne fut guère surpris et accepta cette idée avec tout le calme qui le caractérisé. Il lui remit la dague, lui expliquant ses recherches infructueuses sur l'inscription, lui transmit la cape en lui racontant d'où elle provenait, lui offrit la bourse de pièces lui rappelant de s'en servir avec parcimonie, et quelques potions qui traînaient dans son laboratoire et qui pourraient être utiles à son fils. Ils s’installèrent une dernière fois à table , profitant de ce repas ne sachant pas quand aurait lieu le prochain, quand il fut fini et après des au revoir plus difficiles intérieurement que démonstratifs , le père rappelant que quoi qu'il arrive Iphirion serait toujours son fils et que sa demeure était également la sienne, le demi-elfe parti sans se retourner pour éviter de rendre le moment plus difficile.
C'est ainsi que commence l'aventure d'Iphirion...
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