[personnage] Maëghir Vorondìl

lyokin

Nom:
Vorondìl (nom elfique signifiant "ami véritable")

Prénom:
Maëghir (nom elfique signifiant "seigneur perçant")

Classe:
Rôdeur Archer

langues connues:
elfique, commun, sylvestre

alignement:
chaotique bon

Dieu vénéré:
Corellon, et Dieux non maléfiques de la nature

Niveau actuel:
60

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Description:

Maëghir est un jeune adulte elfe des bois. Les cheveux noirs, le teint hâlé, il impressionne par la grâce et la précision de sa gesture. Son regard profond et sévère témoigne d'une importante capacité de concentration et d'une grande force de la nature. Malgré cette sévérité dans son air, Maëghir est un être plein de compassion et bienveillant, et cela se voit dans ses actes au quotidien.

Notre héros est généralement dans sa tenue de rôdeur, le visage encapuchoné. Il est rare qu'il quitte son arc et ses cimeterres finement travaillés. Il est reconnu parmi les archers d'élite de sa généraltion au sein de son peuple, mêlant souplesse extraordinaire et force certaine. D'aucuns disent même qu'il pourrait égaler la valeur de certaines figures légendaires de son peuple.

Maëghir affectionne particulièrement les beautés de la nature. Ses tenues sont généralement ornées avec simplicité de broderies rappelant les merveilles naturelles. Il connaît bien le milieu des forêts et y a passé le plus clair de son temps pendant qu'il grandissait. Il a ainsi appris, à l'aide également de sa mère druidesse, le sylvestre lui permettant de communiquer avec les animaux.

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Histoire:

Maeghîr est né en 1375 CV (Calendrier des Vaux) une décennie avant la magepeste. Il 'a grandi dans la Frontière sauvage, plus précisément dans la cité Eauforte de la région du Val Gris. Il est le fils d'un archer de l'une des compagnies d'archers elfiques, Eldarion et d'une druidesse elfe, Eldalöte.

Descendants d'elfes de l'ancien royaume d'Earlann, ses parents faisaient partie d'une petite communauté d'elfes des bois vivant dans les contrées orientales de la Haute-Forêt.

Son nom elfique, donné à l'âge adulte, est Maeghîr, signifiant "Seigneur perçant", car il était déjà très habile à l'arc par rapport au faible entrainement qu'il avait reçu. Son nom complet est donc Maeghîr Vorondil Turindo, fils d'Eldarion et Eldalöte Vorondil, fils de coeur d'Artanis Turindo.

De sa mère, Maeghîr reçu un don inné pour la magie et de son père, la passion de l'arc.

Alors qu'il n'avait encore qu'une cinquantaine d'années, Maeghir commença à sentir les énergies de la magie et de la nature reçu du sang de nymphe coulant dans ses veines; il voyait comme une porte dans ses rêves agités ... une porte qu'il allait ouvrir et qui donnait accès à un lumière aveuglante, un concentré brut d'énergie, difficile à tolérer. Une force insaisissable le dominait et l'amenait à ouvrir cette porte, mais il la refermait ensuite rapidement et se réveillait haletant de son sommeil, tant l'intensité était forte derrière cette porte. Comme les jours, les mois, les années passaient, l'exposition à ce flux devenait moins violente, et il commencait à l'admirer plusieurs secondes, puis plusieurs minutes, puis pendant ses 4 heures de repos, enfin un jour il ne se contenta plus de regarder en ouvrant la porte, mais il entra, se voyant baigner dans cette lumière radieuse, l'essence originelle de la magie et de la vie. 5 années avaient passées avant qu'il osa franchir le seuil de cette porte. Dès lors, il commenca à sentir et faire émerger cette énergie à travers son être, à l'était de veille, et était devenu capable instinctivement de faire des tours de magie et faire appel à forces naturelles que les apprenti magiciens et druides prenaient des années à comprendre et utiliser. Il avait pu ensuite développer ses dons, guidé par une amie de sa mère, Artanis Turindo. Celle ci faisait faire des exercices de concentration, de méditation intérieure, de communion avec la Nature. Artanis n'est pas seulement le mentor de Maeghîr, elle est également celle qui éleva ce dernier comme son propre fils. En effet, alors que notre héros n'avait que 2 ans, ses parents moururent.

Deux ans avant son arrivée dans le Val de bise, Maeghîr perdit également sa mère adoptive, qui mourut suite à une maladie incurable. Voyant que ses derniers jours étaient arrivés, Artanis décida de raconter à Maeghîr comment ses parents moururent. Il le fit appeler seul à son chevet et lui dit:
"Maeghîr, je vais bientôt quitter ce monde, et il faut à présent que tu saches qui est responsable de la mort de tes parents. Comme tu le sais, tes parents ont péri dans une embuscade faite par des drows, alors qu'ils escortaient le seigneur d'Edhellen Castamir pour rejoindre les forces de Hautelune contre une attaque de drows. Tes parents, avec une poignée d'elfes campèrent sur leur positions pour permettre à leur seigneur et ses gardes de s'échapper et donnèrent ainsi leur vie. Ce que tu ne sais pas, c'est qu'ils tombèrent dans cette embuscade à cause de la traitrise d'un garde de la compagnie de ton père, Ohtar. Ce dernier avait donné l'information du trajet aux drows, en échange de la seigneurie du village d'Edhellen Castamir. Mais, le seigneur s'étant sorti sauf et son plan ayant échoué, il a du fuir, avec quelques amis renégats, des terres des Vaux lorsque les drows furent vaincus. Il disparut alors de la nature, et réussit à échapper à la traque par nos espions jusqu'à il y a 5 ans. L'un des renégats avait été repéré puis capturé par nos espions dans le Val de Bise. Après plusieurs jours d'interrogations, il n'avait toujours pas parlé sur les autres traitres. Un jour, une ombre vint assassiner le prisonnier en lui plantant une fléchette mortelle sur son cou. Juste avant de mourir, il alors donna l'information qu'Othar s'était installé près de la cité de Luskan, mais qu'il ne savait pas exactement où et sous quel nom, car Othar avait pris la précaution de ne pas donner d'information plus précise, même à ses compagnons. Sache que si tu dois un jour trouver Ohtar, il porte ce symbole (elle remit à Maeghîr un symbole avec un dragon rouge que le renégat mourrant leur a dessiné - Ohtar a du sang de dragon rouge dans son sang) et il doit être devenu un guerrier beaucoup plus puissant qu'à l'époque, aussi, ne sois pas impétueux"
Quelques jours après qu'elle relata cette histoire à Maeghîr, Artanis quitta ce monde. Un an après sa mort, Maeghîr décida d'aller s'installer dans le Val de Bise. Il fallait qu'il retrouve un jour le meutrier de ses parents ... Il voyagea doucement, pendant un an, à travers les Vaux, le Cormyr, Les Contrées du Mitan Occidentales, Eauprofonde pour arriver enfin Dans les terres du Nord Barbare et dans le Val de Bise, sur l'Epine Dorsale du Monde de Toril!
Il avait réfléchi et conclu que, dans un premier temps, il ne cherchera pas à trouver Ohtar, ni n'en fera allusion, pour ne pas attirer de soupçons envers lui. Il lui faudra d'abord acquérir connaissances et puissances suffisantes pour être en mesure de combattre un jour le traitre.
"Maeghîr Vorondil amarth" qu'il soit accompli!

Antécédents:
Dans les veines de Maeghîr, coule donc également du sang de nymphe. En effet, sept générations avant la sienne, du côté maternel, son ancêtre, Calion, grand druide, serviteur de la nature, avait connu une idylle avec une nymphe, Maïa, et leur descendance a été marquée par une grande beauté et une source éternelle de magie, qui donna naissance à une puissante lignée d'ensorceleurs et d'ensorceleuses elfiques proches de la nature.
Calion, un druide bienveillant, avait défendu, seul, le bosquet merveilleux de Maïa, contre un groupe malfaisant de 11 pilleurs, dont le chef était un magicien humain, puissant et très cupide, qui savait comment se protéger des pouvoirs de la nymphe et la vaincre.
Maïa était la gardienne, au sein de son bosquet, du puissant artéfact, "Vitalys", qui avait le pouvoir de redonner vie et régénérer, capable de faire des miracles là où un sort de résurrection pouvait échouer. Cet artéfact était un bâton orné de feuilles poussées dessus, et planté au milieu du petit bois, dans la demeure même de Maïa. Sans cet artéfact, une grande partie de ce bosquet devait périr et la forêt alentour verrait ses esprits affaiblis.
Alors que le groupe de pilleurs se dirigeait vers le bosquet de Maïa, Calion, qui était en train d'explorer la forêt, les aperçut et décida de les suivre, pas très rassuré pour la nature, à la vue de leurs mines. Il prit la forme d'un blaireau et les suiva discrètement, afin de voir quelles étaient leurs intentions.
Lorsqu'il arrivèrent à l'entrée du bosquet, Maïa apparut et commença à réciter une incantation. Le chef de la bande, qui s'attendait à son apparition, avait généré des contresorts dans sa robe de séquenceur, et, avant même que Maïa eut le temps de terminer son incantation, les pouvoirs de la robe la rendirent inconsciente, près de mourir. Calion eut vite fait de comprendre la situation et invoqua son compagnon pour occuper la bande pendant qu'il se mit à lancer ses sorts divins. Un puissante pluie d'éclairs décima rapidement le groupe et un duel terrible eut lieu entre le mage et le druide. Au final, mais de peu, Calion parvint à vaincre le dangereux magicien.
Une fois le combat terminé, il s'empressa d'aller soigner la nymphe. dès qu'elle ouvrit les yeux, pensant encore être menacée et n'ayant pas encore pris conscience que c'était son sauveur qui était là, elle usa de sa beauté aveuglante et rendit Calion aveugle. Calion cria à la nymphe de ne pas l'attaquer et qu'il était un druide qui venait de combattre le groupe d'intrus. La nymphe désolée invita Calion jusqu'à sa demeure pour le soigner et lui rendre sa vue et lui expliqua le fond de l'histoire.
Calion avait perdu un moment la vue à cause de la nymphe, mais il perdit également son coeur, cette fois de manière permanente. Il décida de rester avec la nymphe pour devenir son protecteur et celui de son bosquet. Avec le temps, le coeur bon et naturel de Calion fit son charme sur la nymphe ...

Sa passion:
Maeghîr est né avec l'amour du bois et la passion de l'arc et des flèches, cette noble arme, à l'origine principalement faite de bois, une matière organique, qui abrite de l'énergie vitale source d'équilibre dans ce monde.
Outre son affinité naturelle, en tant qu'elfe avec la nature, le bois, et l'arc, cette arme représentait également pour Maeghîr un souvenir et un symbole de son défunt père, dont il avait entendu tant de bien, mais de l'amour duquel il n'avait pas pu bénéficier. Lorsqu'il prenait un arc et le bandait, il ne regardait même pas la cible, mais uniquement le point de la cible qu'il voulait toucher. Dans cet état d'extrême concentration, ses sens pouvait percevoir tout ce qui l'entourait mais il ne voyait que le point d'impact qu'il avait choisi pour sa flèche, et rien d'autre. Par ailleurs, l'arc et lui ne faisait plus qu'un, comme si ce dernier était une extension de son bras et la flèche celle de son autre bras. Arrivé à ce stade, il avait parfois l'impression de sentir son père à ses côtés, en train de le guider dans le maintien de l'arc, le pointage de la cible ...
Parallèment à sa formation à la magie avec Artanis, Maeghîr allait dans une école d'ébénesterie spécialisée dans la fabrication des cadres d'arc et des traits de flèches. Pour s'unifier à son arc et à la flèche qu'il décocherait, il fallait qu'il connaisse comment ceux-ci naissaient. Contrairement aux pierres et aux métaux, le bois est une matière organique, il a un parfum, une histoire de vie, et il peut nourrir le feu, protecteur ou destructeur. Le bois peut se travailler sans avoir besoin de gros outils, et quelques branches de bois et une liane peuvent suffirent à fabriquer une arme mortelle. Après plusieurs années d'études, Maeghîr était devenu capable de fabriquer des arcs et des flèches en bois normaux mais d'un lissage parfait, et avec la tension adéquate pour que la trajectoire de la flèche ne dépendent plus que de l'habileté de son utilisateur.
L'arc est une arme qui a une longue portée au bras d'un seul homme et est idéal pour défendre contre des assaillants en limitant le plus possible la mêlée, permettant ainsi d'éviter des mêlées qui mettrait plus de vie en danger. En effet, les personnes en situation de défense pourront abattre plusieurs rangs d'envahisseurs avant même qu'il n'atteignent leurs murs, tandis que les archers attaquants auront plus de mal à toucher les défenseurs positionnés derrière des murs. Sa force d'attaque reste néanmoins redoutable.
Bien que n'ayant pas eu d'entrainement militaire, Maeghir maniait l'arc de manière plus habile que tout autre ensorceleur ou druide, et aussi bien qu'un bon garde archer. Mais l'osmose entre lui et son arc restait imparfaite pour lui. Il était un être doué d'une aura de magie et de nature et il n'était pas capable de transmettre son aura à son arc. Alors, comment son arc pouvait devenir une extension de son être? il étudia et médita de longues années pour parvenir à transmettre sa magie à son arc. Il avait entendu parler d'archers d'élites défendant les cités elfiques avec des flèches magiques. Il voulait à tout pris devenir au moins leur égal. Il savait que pour cela il devait amplifier sa magie et sa communion avec la nature, puis suivre une formation militaire lui donnant une meilleure habileté dans le maniement des armes et surtout de l'arc, que ce soit en habit léger, qu'en armure ... rien ne devait le gêner dans son maniement de l'arc. Il saurait ensuite englober son arc et ses flèches dans l'aura contenue dans son corps. Telle était sa recherche personnelle ...

Voici la citation d'un archer mage de haut refuge dont Maeghir adorait lire les récits, Celebloxë:
"... Jadis, dans le passé, l'archer mage était l'elfe qui réussissait à unir sa propre nature à celle d'un bout de bois, son arc, afin d'éveiller l'esprit du bois et de le mêler au sien. Seuls les elfes, ou les demi elfes ayant véritablement compris leur nature elfique (et je suis bien placé pour savoir qu'ils sont extrêmement rares, voir inexistants) parvenaient à s'unir parfaitement.
Mais le savoir s'est estompé, pour disparaître doucement. Cependant, la culture est restée bien implantée et bien présente au sein des communautés elfes. En effet, afin de défendre ses frères elfes, il faut également parvenir à les comprendre et à vivre parmi eux. Ainsi, seuls les elfes sont autorisés à devenir de véritables archers mages, et à eux seuls sont enseignées les techniques du passé qui sont encore connues. ..."
fin de citation

Le sang d'elfe et de nymphe réunis dans le sang de Maeghir, lui donnant un don inné pour la magie et les forces de la nature, et son affinité profonde avec l'arc et le bois, lui permettent de pressentir ce savoir ancestral inscrit dans les mémoires croisées de la nature et de la magie. Il ne va pas apprendre les techniques du passé encore connues, du moins il ne s'en tiendra pas à ceci s'il a l'occasion de croiser un archer mage qui pourrait les lui transmettre, il cherche véritablement à unir sa propre nature à celle de son arc et ses flèches, et raviver l'esprit de l'archer mage du temps jadis.

Ses opinions et préférences:
Maeghîr a l'intime conviction que la race elfique ne pourrait agrandir sa place qu'en partageant avec prudence et progressivement la culture, les merveilleuses expressions artistiques et les valeurs elfiques auprès des autres peuples. Il est plutôt voyageur et a cet esprit d'explorateur plutôt que colonisateur, dont le devoir est de protéger le bien, les enfants de la Seldarine et de préserver les beautés de la nature, en s'y intégrant sans la déformer.
Quelle que soit la situation il garde en son coeur l'allégresse et l'espoir.

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Sa formation d'archer:

A la croisée des chemins se rencontrent deux destins:

Maeghîr s'était installé dans le Val de Bise depuis 18 mois, dans une petite bicoque à mi chemin entre Padhiver et Luskan, un peu à l'écart du chemin, à l'orée des bois de Padhiver. La bicoque se trouvait dans un petit bosquet caché derrière une chute d'eau. Il appartient à un rodeur, Sherkhan, le Maître du Tigre, humain de grande taille et d'une grande force.
Maeghîr et Sherkhan sont devenus deux grands amis, suite à une rencontre il y a 17 mois.
Cela faisait donc 30 lunes que Maeghîr avait atteint la région du Val de Bise. Il avait choisi d'explorer la région, campant ci et là, le plus souvent au sein des forêts, parfois en visite des villes telles que Padhiver, Luskan, Eauprofonde, Bryn Shander.
Ce jour là, il se trouvait dans les bois de Luskan. A un moment, il entendit un bruit de combats qui venait de sa gauche. Il devint invisible puis se dirigea doucement vers la source du bruit. En arrivant sur les lieux du combat, il découvrit un grand humain, une épée et un fléau à la main, en train de se battre avec une douzaine d'orcs. Maeghîr vit rapidement que la clairière était un campement orc. L'humain avait déjà occis 3 orcs et sérieusement amoché un quatrième d'entre eux. L'un des orcs, plus impressionnant que les autres semblait être le chef et réussissait à tenir tête au combattant humain, aidé par les autres orcs. Alors que la situation du combattant était devenue critique, deux orcs allaient l'attaquer de dos. Maeghîr décocha alors deux flèches qui vinrent se loger entre les yeux des deux monstres et ceux là tombèrent raide morts. Deux autres orcs foncèrentt sur l'archer; celui-ci commença une incantation et fit pleuvoir une dizaine de projectiles d'énergie pour les affaiblir fortement. Les deux orcs attaquèrent Maeghîr et le blessèrent légèrement. De nouveau, ce dernier démarra une incantation et réussit à la terminer malgré les attaques des opposants. Un Cône d'acide jaillit entre ses mains et tua ses adversaires. Pendant ce temps, l'humain avait tué 3 autres orcs. Il restait le chef de la bande et 2 orcs contre lui.
L'humain cria à l'elfe: tu me laisses le chef! et tua en même temps un des deux orcs subordonnés. Maeghîr envoya quelques projectiles de flammes sur l'autre puis l'humain porta un coup fatal.
Maeghîr regarda ensuite le duel entre le chef orc et l'humain, prêt à décocher une flèche si l'humain devait faiblir. Mais ce dernier se mit à combattre de manière effrennée; le chef orc, visiblement terrorisé, s'effondra sous les coups avant de pouvoir tenter de fuir.
L'humain était complètement essoufflé et s'agenouilla, posant ses deux armes à terre. Après une minute de récupération, il se leva fièrement et lança un grand cri de victoire, levant haut ses armes au-dessus de sa tête.
Maeghîr s'approcha de lui et lui tendit une fiole classique de soins, en disant, en langue commune: "bois, tes blessures vont guérir". L'humain plongea son regard dans celui de l'elfe puis pris la fiole et vida son contenu. Il se sentit rapidement beaucoup mieux. L'humain commenca ensuite une incantation sur lui-même et ses blessures se refermèrent.
l'humain: merci, l'elfe,tu as sauvé la vie de ce rôdeur. quel est ton nom?
Maeghîr: je suis Maeghîr Vorondil, de Valprofond.
Sherkhan: enchanté Maeghîr, on m'appelle Sherkhan, maître des tigres ... que fais tu dans les bois de Luskan? elles sont de fréquentation dangereuse.
Maeghîr: je suis venu m'installer dans la région et, j'explore les environs et combats les créatures semant le mal.
Sherkhan: Sache que tu as aussi sauvé l'honneur de Sherkhan, sinon j'étais mort aujourd'hui, mes parents n'auraient pas été vengés
Maeghîr: comment cela?
Sherkhan: Lui *regarde le chef orque mort* a un jour pillé notre village et tué mes parents, je me devais de tuer mon ennemi juré pour honorer la mémoire de mes parents et d'autres habitants du village.
Maeghîr: dans ce cas, heureux d'avoir pu t'aider, Sherkhan.
Sherkhan: j'ai une dette d'honneur envers toi. Y a t'il quelquechose que je puisse faire pour toi?
A ces mots, Maeghîr fit une pause de réflexion. Il avait vu Sherkhan combattre et savait qu'il était un grand combattant. Il avait justement besoin d'une personne qui saurait lui apprendre ces talents. Peut-être Sherkhan pourrait il l'aider.
Maeghîr: t'aider était mon devoir car les orcs sèment mort et désolation et tu ne me dois rien. Mais si tu veux m'aider, comme un ami, tu le peux. Je cherche quelqu'un qui pourrait me donner la formation d'un combattant. Je t'ai vu combattre et tu as une grande maitrise des armes. Accepterais tu de m'apprendre comment combattre en armure et manier les armes de guerre?
Sherkhan était étonné. C'était la première fois qu'un elfe, qui, de plus, usait de magie, lui demandait de l'enseigner. Un sentiment d'honneur mélé d'hésitation le traversait.
Sherkhan: Je t'ai vu user de magie profane, pourquoi veux tu apprendre à combattre avec des armes et en armure?
Maeghîr: je ne suis pas magicien en fait ...
Sherkhan (lui coupant la parole): pourtant j'ai reconnu les sorts que tu as lancé ...
Maeghîr: je connais la magie, mais je ne suis pas magicien. je ne sais pas lire les arcanes, l'utilisation de la magie est un don que j'ai ...
Sherkhan était intrigué. Il observa bien Maeghir et remarqua l'aura de magie qui émanait de lui. Cette aura n'avait rien à avoir avec un sort qu'il aurait lancé sur lui. Cela venait de lui. Il avait alors compris que Maeghîr n'était pas un elfe ordinaire, il devait être un ensorceleur.
Sherkhan: je vois. Cela ne répond pas à ma question, pourquoi veux tu savoir manier les armes? Quelle affinité un elfe ensorceleur pourrait il avoir avec le maniement des armes et le port d'armures?
Maeghîr: S'il y a une chose qui égale l'affinité que j'ai avec la Toile, c'est l'amour que j'ai pour le bois et la passion pour l'arc. Je souhaite comprendre les techniques de combat afin de ne laisser aucune lacune dans le maniement de l'arc et la connaissance de ses points forts et ses points faibles. Ce n'est qu'après avoir appris cela que je pourrai le transcender et unifier mon être avec mon arc.
Sherkhan: Je suis un homme des bois et partage ta passion. Ton approche est fort intéressante. Eh bien soit, j'apprendrai volontiers l'art de combattre à mon ami elfe! Il faudra que tu vives avec moi dans le bois de Padhiver durant tout ton apprentissage. Si cela te convient, suis moi.
L'affaire fut ainsi faite. Sherkhan emmena Maeghîr jusqu'à son bosquet caché en le faisant juré sur son honneur de ne jamais le révéler à des inconnus ou des ennemis. Là il commença à apprendre à l'elfe les bases d'un combattant. Maeghir passait tous les jours 9 heures à méditer pour renforcer ses dons de magie et 9 heures à s'entraîner aux aptitudes martiales sous les directives de Sherkhan. Pendant les heures de sommeil méditatif, il refaisait les gestes appris dans son esprit. En un mois, il apprit à revêtir et retirer rapidement différentes types d'armures, toutes sauf les armures lourdes que Sherkhan expliqua ne pas avoir appris car elles gênaient trop et limitait les mouvements pour une personne très habile. Puis, durant 6 mois il apprit à manier les différentes armes de guerre et enfin il s'entraina sur les 6 mois qui suivirent à manier avec aisance les armes en étant revêtu d'une armure. Au fur et à mesure que sa formation avançait, les heures qu'il consacrait à sa méditation servait de plus en plus à essayer à unir sa magie et son arc. En un peu plus d'un an, Maeghîr avait réussi à apprendre les bases du guerrier et Sherkhan lui avait expliqué qu'il fallait quotidiennement s'exercer pour ne pas perdre ses aptitudes, une fois apprises.

L'accession aux secrets des archers mage elfiques:
Parallèlement, grâce à ses séances de méditations, l'elfe avait fini par unir son arc et ses flèches à son être, après 8 mois de concentration et d'essais. La première fois que cela arriva, Maeghîr était assis, les pieds croisés, son arc posé sur ses genoux, la main gauche tenant la poignée de son arc, la main droite avec l'empenne d'une flèche, en pleine session de communion avec la Toile. Il évoluait au sein de l'énergie pure tentant de modeler un arc et une flèche avec une infime partie de l'énergie qui l'entourait de partout. Il avait fait ce genre de tentative plusieurs fois déjà, et, à chaque fois, il échouait et l'énergie s'échappait en s'éparpillant soudainement comme des flocons de neige lumineux. Mais ce jour-ci, alors qu'il commençait sa tentative, des esprits vinrent se mêler à l'énergie de la Toile et prirent la forme d'un elfe tenant un arc. C'étaient les mémoires d'anciens archer mages, inscrites dans la croisée de la Nature et la magie, qui venaient lui souffler les secrets elfiques de cet art ou comment transmettre l'énergie à l'arc et la flèche sans incantation préalable! Alors que les mots spirituels des archers pénétraient l'esprit de Maeghir, un arc d'énergie prit doucement forme dans ses mains, puis, il fit le geste de bander l'arc et un trait énergétique prit forme, telle une flèche! Alors que ceci se produisait, l'arc et la flèche que tenaient réellement l'elfe commencèrent à être englober d'une aura de magie primordiale, une aura qui n'était autre que celle de Maeghîr ... ce dernier ouvrit les yeux, maintenant sa concentration et ressentit l'union qui s'était créée avec son arme ... il avait réussi, enfin! Il décocha sa flèche avec une telle précision qu'une fine feuille morte, en train de tomber d'un arbre, fut divisée en deux.
Maeghîr continua à se concentrer tous les jours pour devenir capable de produire cette union instatannément et il y arriva au bout de 3 mois.
L'elfe savait que, du feu, de l'acide, de l'électricité ou de la glace, l'élément qui s'associait le mieux avec le bois était le feu, dont il était nourricier. Il voulait réussir à décocher des flèches explosives. Après deux mois de recherches intérieures, il atteignit ce pouvoir. Alors qu'il lachait une flèche celle-ci s'embrasait et explosait au moment de l'impact. Mais l'exploit de la faire instantanément lui demandait un tel effort qu'il ne pouvait communiquer une telle énergie que trois fois sans se reposer. Ensuite il lui fallait récupérer pour avoir un niveau d'aura suffisamment intense pour produire un tel phénomène sur son tir.

Séance de méditations de Maeghir, détails sur l'esprit des archers mage:
Lorsque ces esprits elfiques, émanant de l'énergie croisée de la Toile et de la Nature, apparurent pour la première fois à Maeghîr, ils prirent forme sous l'aspect d'un elfe armé d'un arc. Ce dernier parla ainsi à l'esprit de Maeghïr:
Esprit archer: Je suis l'essence des archers mage, je suis un et multitude. Tu possèdes les qualités pour ramener parmi les mortels la connaissance découverte par tes premiers ancêtres elfes. J'oeuvre toujours parmi tes pairs, mais sous une forme imparfaite, car ils ont perdu la connaissance pure de mon essence. Mais tu connaitras la vrai essence, qui mêle nature et magie, celle qui te permettra de faire appel à moi en me mêlant à toi de manière spontannée. Tu n'auras pas à préparer tes flèches pour y incorporer mon essence, qui est ma maîtrise imparfaite, tu me feras surgir en décochant ta flèche, ce qui est mon émanation parfaite.
Ce disant l'esprit se multiplia sous 10 formes d'archers elfes, les archers originels
archers originels: nous sommes les 10 portes de l'archer arcaniste. Le bois est notre père, l'énergie est notre mère. Nous sommes un et multitude.
Puis 5 d'entre se mirent d'une part de Maeghîr, et les 5 autres de l'autre part de Maeghîr, se voyant baignant dans la Toile.
5 archers originels: nous sommes les cinq doigts du poing offensif, nous tenons les flèches
5 autres archers originels: nous sommes les cinq doigts du poing défensif, nous tenons l'arc
archers originels: nous t'apprendrons chacun un secret de l'archer des arcanes, à chaque fois que tu auras compris le message de l'un d'entre nous il se fondra dans le précédent pour reconstituer l'Essence.
archer originel 1: j'apprendrai à ton esprit comment insuffler l'énergie dans ton arc et tes flèches
archer originel 2: je tapprendrai à nourrir le bois du feu et faire exploser cette énergie sur la cible, ce contrôle te demandera beaucoup d'énergie et il faudra te reposer pour récupérer ton aura au bout de la troisième déflagration, car ton premier tir sera supporté par notre père le bois, ton deuxième tir par ta mère la Toile et ton troisième tir par ta propre aura, ce qui l'épuisera pour cela.
archer originel 3: je t'apprendrai à intensifier l'énergie insufflée pour défaire un résistance supérieure.
archer originel 4: je t'apprendrai la clairvoyance qui guidera ta flèche à sa cible. Seule ton aura pourra supporter ce tir et il te faudra méditer pour réussir à nouveau un tel tir.
archer originel 5: je t'apprendrai à intensifier davantage l'énergie insufflée pour défaire une résistance majeure.
archer originel 6: je t'apprendrai à faire appel à notre mère,l'énergie pour guider ton premier tir vers sa cible, avant d'avoir à utiliser ton aura. Notre père le bois ne pourra pas nous aider car sa nature ne le permet pas la clairvoyance.
archer originel 7: je t'apprendrai à intensifier encore davantage l'énergie insufflée pour défaire une résistance extraordinaire.
archer originel 8: je t'apprendrai à fusionner ton aura avec l'esprit de notre Père et l'énergie de notre Mère pour abattre une pluie de flèches sur une armée d'envahisseurs, tu pourras faire appel à eux pour cette communion exceptionnelle une seule fois, après avoir médité à leur gloire.
archer originel 9: je t'apprendrai à insuffler l'énergie à un niveau parfait pour défaire une résistance suprême, soit la plupart des résistances
archer originel 10: je t'apprendrai à combiner ton aura avec l'Essence reconstituée pour lancer une flèche vibrante d'énergie, qui pourra détruire l'ennemi d'un seul coup, en diffusant la vibration dans tout son corps. Ce phénomène te demandera une concentration unique. Quand tu auras franchi cette porte, tu auras atteint la quintEssence.
Chaque archer originel en annonçant son pouvoir se fondit dans le précédent pour reformer l'Essence qui se volatilisa alors que Maeghîr rouvrait ses yeux.

lyokin

A suivre ... (récits d'aventures liées à l'histoire du personnage au sein du combat contre Valindra et la défense du Feywild)

lyokin

PORTRAITS DE MAEGHIR (tenues épiques):