Gromdin Trois-doigts

grumdin

Présentation du personnage principal :

• Portrait :

• Nom de famille, prénom et/ou surnom :
Gromdin Trois-Doigts du clan GrungronHarr Fils d’Urvan Forgefeu du clan GrungronHarr et de Vallaya Douces-Herbes du clan KazrakNorn. 

(surnoms, titres) : Trois-Doigts. 
• Race :
Nain des montagnes
• Classe :
Guerrier (Tank)
• Alignement :
Bon
• Dieu :
Marthamnor Duin 

• Age :
197
• Sexe :
Mâle
• Lieu de naissance :
Dans une caravane marchande sur l'épine du dragon
• Maître(s) / Mentor(s):
Aucun
• Relations :
Un frère, Grumdin, amis de Shaanar, un Thiefflin mage et Morgruk Porte-peste un guerrier Duergar mal famé au passé des plus étrange. Tous sont membres mercenaires et vous pourrez les rencontrer. Hormis ceux là, Talekh et Shandra un Drow et une humaine mais aussi le dénommé Ernst le malchanceux et peux-être Caramon, ces compagnons habituels (joués par des vré joueurs!)

• Signes Particuliers :
Rablé, le poil auburn, Grumdin est un nain en tout point, doté d’un nez « fort » et d’un début de bedaine. L’exercice de son métier de mercenaire aventurier le maintien toutefois dans une forme physique correcte.  Hormis un marteau d’or blanc stylisé pendu a un chapelet ornant son cou, un bandeau de cuir cache un oeil perdu et deux doigts manquent à sa main droite, hormis cela aucun autres signes ne dénotent. 
• Traits de caractère :
Portrait psychologique :Taciturne, renfrogné. Gromdin n'est pas du genre à juger qui que ce soit. C'est le prototype du parfait mercenaire, on paye, il fait et basta, pas d'attachement, pas de pépins. Il combattra jusqu’à l'avant dernier mur. Tous ces contrats portent se terme qui signifie que quand y'a plus aucun espoir il considère le contrat remplit et peut s'en aller.
• Devise :
A l'ombre de la gloire je veille
• Résumé :
Personne ne la connaît, lui-même est avare en parole. On dit que son père, marchand et explorateur réputé, fut tué par traîtrise par les membres d’une caravane de passage et que sa mère en mourut de chagrin. Il aurait été recueillit, lui et son frère, par une famille naine exilée qui l'éduqua. Il appris très jeune que la seule personne en qui il pouvait placer son entière confiance était sa hache.

Son père adoptif l'initia donc à son métier de Forgeron, tandis que sa mère adoptive, pieuse et fervente pratiquante du culte de Marthamnor Duin transmit son savoir de la guérison à son frère. Son père adoptif lui fit enseigner le savoir de la guerre par le protecteur de la caravane, il finit même par devenir un guerrier respecté. A leur majorité les frères décidèrent de partir a l'aventure allant d'endroit en endroit ou l'on eu pu avoir besoin de leur services.
Sur ce passé rien n’est justifié par lui ou Grumdin, son unique histoire semble qu’il ai toujours été là dans ces endroits nécessitants son expertise. Parfois il reste dix ans dans une ville puis il s’en va pour un long voyage sans retour. il va seul ou des groupes de mercenaires.

Depuis il s'est installer a Padhiver avec une troupe de mercenaires avec lesquels il explore les parties de la ville encore abandonnée. Un demi orc du nom de Morduk Porte peste est arrivé lui aussi en ville il y a quelques jours. Vieil ami de Gromdin leurs alliances se sont toujours soldées par de grandes aventures , Sa venue est pour certains mal vue, alors les rumeurs courent vont et viennent dans la bouche de ceux qui les ont connus.
Le monde est petit et nombre d'aventuriers se rencontrent et se séparent et le passé n'est jamais loin, pour quelques inventifs leur présence parlent de combat à venir, comme ceux qui ont parsemé leur jeunesse. Mais au global qui n’a pas connu la guerre en ces temps troublés. Certains disent qu'il ne manquerait plus que le frère viennent pour annoncer des ennuis sérieux dans la citée.

Toutefois pour beaucoup, Gromdin est surtout connu pour ces qualités de Maître forgeron qu'il offre pour la reconstruction de la ville quand son métier principal ne l'accapare pas.

BG

Cling, cling, clong, cling, cling, clong, cling, cling, clong …
Le nain était large d'épaule, une lourde barbe auburn mangeait son visage marqué de cicatrices et orné d'un œil mort. Un bandeau en cuir pendait derrière lui et son œil valide fixait le point d'impact ou la tête du marteau frappait l’acier. Un acier fermement maintenu dans une tenaille sur le fer de forge, les mouvements semblaient digne d’une cadence des plus méticuleuses, soudain, l’acier devenu l’ovale protecteur d’une épaule sous la forme d’épaulière fût plonger dans l’eau en un bruissement chuintant de vapeur.
Gromdin s’épongea le front avant de prendre une longue lampée de bière, tenant à bout de bras l’objet, il l’observa d’un œil critique avant de hocher doucement de la tête. La pièce d’armure serait bonne et rapporterait de quoi se loger. Il reposa le boc et la tenaille qui retenait dans son emprise l’objet forgé.

Il observa le ciel, dehors la nuit tombait. Il était temps pour lui de gagner l’Auberge pour manger et enfin dormir. Il déposa son tablier de forgeron et se mit en culotte de laine au fond de son atelier. Prenant une lourde barrique à bout de bras il mit les pieds dans une sorte de bassine en bois qu’un étranger aurait prit pour un abreuvoir. En un geste il versa la moitié de la barrique sur lui dans une avalanche d’eau froide rafraîchissante et s’empressa de se frotter énergiquement à l’aide d’une brosse à étriller et de savon. Sa peau rougit sous l’effort tandis que la crasse de la journée ruisselait autour de lui. Après avoir donner le même châtiment a sa barbe et à ces cheveux, il versa le restant d’eau pour se rincer.
« Voila…. Grmlbmnlmbnlbmln Corn’bouc y fait frisquet pour s’lon qu’on est en été… »
Saisissant quelques vêtements propres, il les enfila rapidement.

Gromdin vérifia que la porte de sa forge soit correctement barrée par la poutre et fit jouer les clefs dans la serrure de mauvaise qualité qu’il avait forgée quelques jours plus tôt. Il maugréa longuement sur ce travail de peut de goût et se promit de refaire une serrure plus digne dans les jours qui venaient. Néanmoins, il savait qu’il allait devoir revêtir l’armure et dégainer sa vieille hache pour se faire. Le fer était devenu inabordable avec les forts besoins en armes des guerriers de l'épine du dragon, et il allait devoir s’aventurer hors des murs de la ville pour en récolter ou trouver de quoi l'acheter. Il n’aimait pas cela, car il était casanier et extrêmement routinier, mais à l’idée d’une possible découverte d’or ou de pierres précieuses ces traits s’adoucirent et ces yeux chantèrent d’allégresse. Il ne vit pas le chemin qui le mena à la taverne. Arrivé à la porte, il la poussa avidement, une forte envie de bière et d’un bon repas chassant de ces pensées l’idée d’aventure qui avait germée en lui…
Elle revint en force lorsqu'il aperçu trois personnages assis à sa table habituelle, leurs silhouettes étaient engoncées dans des armures au tabards significatifs. Un orbe était teint sur chacun d'entre eux, un orbe qui se reflétait dans le bandeau de cuir qui recouvrait l’œil mort du nain.
La serveuse semblait hésiter, mais sur un de ces rares sourires elle compris et virevolta dans la cuisine. Le temps qu'il arrive à sa table une bonne pinte et son plateau était posé, le tout avec sa pipe bourrée accompagnée d'une longue allumette et de son grattoir.

« C'est ton nouveau tabard ou une nouvelle façon de te faire remarquer ? »
Gromdin ignora la remarque et commença à manger, sans se départir de son calme apparent, le nain qui accompagnait les mercenaires finit par prendre la parole

« Ton frère nous a dit que tu avais pris ta retraite après ta blessure. J'espère qu'il se trompe car nous avons plus besoin d'un guerrier que d'un simple forgeron »
Gromdin finissait de saucer son plat quand il décida de répondre

« Mon frère se trompe. »
Sa phrase courte était dans son tempérament laconique. Il était à l'inverse de son frère, un clerc. Il aimait son frère par dessus tout, même plus que l'or. Néanmoins là ou on trouvais une personne ouverte, prompte à l'échange, Gromdin était ronchonneur et fermé.

Le nain l'observa un instant
« Donc tu vas venir avec nous, nous partons d'ici deux jours. »
Grumdin prit une longue gorgée a sa peinte, visiblement pensif, avant d'allumer sa pipe. Il répondit toujours à sa manière calme et détachée.

« Certains s'battent pour l'honneur, y'en a y s'battent pour la vengeance, quelques-uns s'battent pour une idée, y paraît qu'd'autres s'battent même pour leurs amis... Moi je me bat pour l'or ! Je n'suis pas un soldat, ni ton serf, alors dégage ton cul d'ma table et r'vient m'voir lorsque t'auras les moyens d'me payer. Je m'appel Gromdin, pas Grumdin !»

Il relâcha un lourd relent de fumée dans le visage des mercenaires, les bruits s'estompaient dans la salle. Les mercenaires s'étaient tendus, le nain ricana avant de lâcher une bourse sur la table
« Ne soit pas en retard sinon je finirais ce que l'orc à commencé »

Il se leva, suivit de ces compagnons. Gromdin sentit le poids de leur regard venimeux sur sa nuque, sa voix s'éleva lorsqu'il entendit la clenche de la porte.
« Et toi ne promet pas de chose que tu ne pourras jamais tenir. »

Seul le rire du nain lui parvint, ses lèvres se plissèrent alors sur un de ces rares sourires. L'aventure recommençait.

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Cinq mois plus tard.

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« Si t’attends qu’j’te tire la chaise tu peux dégager du plancher bouseuse… tu m’déranges ! »
le sergent vétéran observa la naine devant lui, habillée en civil, cette dernière payait pas de mine, juste une toile de jute huilée a ces pieds, elle se dandinait visiblement mal a l’aise
« T’es là pour quoi ? Cause vite, ta gueule me fout la gerbe, ça va m’couper l’envie d’boire. »
« Euh.. Bonjour, je… J’m’appelle Cwéann… Bois corbeau. Voila je cherche du travail m’sieur…»
la voix a l’accent rugueux de la naine s’éleva, pas désagréable, elle roulait les r et chantait ces phrases. Son visage rond et avenant, encadré de cheveux noir coupé a la garçonne, lui donnait un air attachant. Elle posa ces yeux bleu délavé sur le sergent en souriant timidement

- « J’en ai rien à astiquer d’ton patronyme cornasse. Et qu’est-ce qui t’fait croire que tu peux d’venir mercenaire péquenaude ? T’as vu des feignasses chez nous ? On r’crute pas chez les buveurs de lait »

La naine perdit son sourire et baissa la tête avant de perdre accent son coté chantant mais en gardant ces r roulant et répondit d’une voix faible
- « Ben disons que je cherche un métier pas trop dangereux m’sieur... Vous savez j’suis pas vraiment une combattante, mais j’sais cuisiner»
En écoutant d’un air distrait, le sergent recruteur tapotait contre la table, la lame de sa dague qui commençait à accumuler la saleté raclée sous ses ongles noirs. Il releva la tête vers la naine d’un air abasourdi et l’interrogea à nouveau.

- « Cuisiner ?! Et tu as appris quoi quand tu chialais dans les jupes de ta mère ? A faire la boustifaille c’est tout ? T’fout pas d’ma gueule la courtode ! Pas trop dang’reux ? Non mais t’es cru a l’hospice du coin ou quoi ! Donne ton cursus et fait pas dans les sentiments, le larmoyant ça m’donnera surtout envie de t’*Quiiiiiick* la gueule dans la boue et d’y marcher d’ssus.»

La naine recula d’un pas lançant des regards a la ronde dans l’espoir d’une aide quelconque, mais elle récolta seulement quelques méchants sourires
- « J’sais tirer avec une arbalette m’sieur… La réparer si y faut, j'arrive bien a croch 'ter les serrures pasque mon père en fabriquait et même quelques pièges… Et je peut aussi faire le linge et repriser les habits… C’est important ça d’avoir d’bons habit m’sieur… »

D’un air dubitatif, le sergent griffonna quelques notes à la suite de ce qu’il avait déjà pris depuis le début de ce semblant d’entretien.
- « Mouais bientôt on r’crut’ra des chouineuse pour nous tailler des turlutes… Crois pas qu’tu vas m’convaincre avec tes réponses merdiques… y’a des pisseuses dans l’coin qu’j’ai plus de raison d’engager qu’toi. Quand on s’engage chez nous c’est pour la vie… C’est pas une maison d’accueil pour les paumés dans l’genre. Si t’es là pour trouver ton papa perdu et t’barrer quand tu l’as r’trouvé tu peux retourner vers la sortie et t’casser d’là en priant que j’te refasse pas la tronche d’m’avoir pourri mon temps. T’en es consciente ? Alors comment tu vois ton futur chez nous si jamais on estime que ta carcasse peut y v’nir y prendre des coups ? »

Cwéann eu un sourire piteux en se reculant un peut plus, malgré son regard noir. Visiblement prête à tourner les talons, puis soudain elle redressa la tête

« J’sais peut être que faire a manger et repriser les habits, mais je vous conseil d’y réfléchir ! J’suis sure qu’vous aim’riez ma pitance mieux que celle qu’on vous donne ! Moi j’suis peut être pas une grande guerrière, mais aux mines je prenais soin d’mes gars ! J’suis la meilleure cuisinière du coin et j’sais servir en portant les assiettes et tout et tout !»

Sans changer d’attitude, bien au contraire, le sergent l’écouta d’un air féroce, comme s’il allait lui sauter sur le râble d’un instant à l’autre pour se passer les nerfs sur elle. Rapidement elle perdit contenance et sembla se recroqueviller 

« *Quiiiiiick* ferme ta gueule, Aller… T’as qu’qu’chose à rajouter avant de t’barrer d’ma table ? Après ça sera trop tard, laisse nous au moins un endroit où t’faire appeler si l’Capitaine il est intéressé par toi. Mais ça m’étonnerais, franch’ment on a c’qui faut en crevures sans *Quiiiiiick*»

Cwéann rentra la tête dans les épaules
« Euh je suis pas loin… Par là.»

Elle désigna la porte de sortie
« Je sers ici de temps en temps, vous m’trouverez bien. »

Le sergent recruteur observa la naine partir, il porta son bock a ses lèvres. Foutu boulot, ou était donc sa forge et le bon temps ou il pouvait parcourir les donjons et l'aventures sans avoir à se coltiner toutes les peaumées et les tarés en manque de sensations... Gromdin grommela et se leva dans un raclement de chaise. De toute manière ça regardait que le capitaine si il voulait prendre cette courtode dans les rang, alors c'était son problème.