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[Concours] Halloween : Histoire d'épouvante
Regerem
Banned Users, Neverwinter Alpha Users, Neverwinter Beta Users, Neverwinter Hero Users, Neverwinter Guardian Users Messages: 601 Perfect World Team
Finalement voici notre dernier événement pour Halloween ! Un concours d'écriture pour une histoire d'épouvante !
Vous pouvez consulter les détails de l'évènement ici : [Concours] Histoire d'épouvante
N'oubliez pas que l'histoire ne doit pas faire plus de 2500 mots !
Début de l'événement : 30.10.2013
Fin de l'événement : 11/11/2013
Vous pouvez remporter des prix sympathiques comme indiqué dans notre blog
A vos plumes !
Regerem
Ancien Community Manager
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Ancien Community Manager
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C'était une nuit comme les autres. Je lisais tranquillement un livre d'horreur emprunté à la bibliothéque de ma ville. Seul le lieu que j'avais choisi pour lire pouvait paraitre isolite: je lisais en pleine forêt sous une tente.
C'étais un lieu que beaucoup de monde craignaient. La forêt faisait partie d'une des peurs ancestrales de l'Humanité.
C'est pourquoi, moi, William, adolescent de 14 ans, j'avais décidé d'être ici ce soir. J'aimais l'adrénaline et tout ce qui pouvait me faire peur faisait apparaitre en moi une exitation enivrante.
Au fil de ma lecture, le sentiment de peur que j'adorais, s'intensifiait. L'histoire racontait la vie d'une petite fille dénommée Chloè dans des années anciennes. Cette fillette, vivait dans une famille qui étaient adulaient le Diable. Malgrès son jeune âge, on lui faisait subir des rituels monstrueux. Les rituels se passaient dans une forêt près Creepie Hollow, petit village qui était seulement à une dizaine de kilomètre de chez moi, c'est à dire à NeverWinter.
Plus j'avancais dans l'histoire, plus je frissonnais d'effroi. Sa famille la torturait sans ménagement pour faire plaisir à leur idole, une affreuse nécromancienne.
Quand j'avais enfin terminé le livre, l'angoisse me submergait entiérement. Chloé avait était noyé dans une rivière qui traversait la forêt.
J'essayais avec grand peine de me remettre les idées en place, que j'entendis un craquement de brindille. Mon coeur sursauta violament. J'étais incapable de me raisonner, de me dire que c'était peut être un animal sauvage. La peur me paralysait et s'évaporait par tous les pores de ma peau. Plus les minutes passérent, plus le silence était oppressant. On aurait dit qu'il cherchait à m'étouffer.
Le courage et la raison me revenaient progressivement. Au bout d'un certain temps, je me résolu à sortir dehors pour voir l'intensité du feu que j'avais allumé dans la soirée.
Dehors, j'observais dans la nuit noire, la danse étrange des flammes. Je commençais à être emporté par le sommeil. Je secouais la tête. Je me remis debout et me dirigea vers la tente.
Je m'arrêtais brutalement. Devant moi se dressait l'horreur pure. Je sentais mes jambes qui tremblaient, mon coeur qui n'en finissait plus de battre à une vitesse folle. Mes cheveux se dressaient sur ma tête. J'essayais de m'enfuir, mais j'était cloué sur place. L'atmosphére était lourde et lugubre.
En face de moi, se tenait une petite fille toute dégoulinante d'eau et de vase. Ses cheveux qui devaient être blond, étaient délavées, presque blanc. Son teint était verdatre. Ses yeux, eux, étaient vide et entierement noir. Elle portait une robe sans manche. Sa couleur était totalement enduite de vase.
En mon for intérieur je pensais automatiquement à Chloè, la défunte noyée. Brutalement, elle s'avança vers moi.
Se fut pour moi, une décharge. Je repris le contrôle de ma peur, et je m'enfuis loin de cette “chose”.
Je me retourna pour voir si elle me suivait. J'eu un haut le coeur. Elle courait rapidement derrière moi.
Mes jambes étaient en coton et j'avais l'impression que j'allais exploser tellement la peur m'empechait de respirer.
Je ressenti un choc dans mon dos et je me retrouva le nez dans les feuilles et l'humus. Avant même que je puisse réaliser ce qu'il se passait, on me retourna et je me retrouva, nez à nez avec la terrifiante créature.
épouvanté, je voyais ses traits. Sous sa peau, ondulaient des formes semblables à des vers de vase. La pourriture s'émanait de tout son corps. J'avais atteinds le summum la terreur. Une chanson se mit à résonner dans ma tête :
“ Ce matin, il ya Chloè qui s'est noyé,
Hého, ce matin il ya Chloè s'est noyé,
Suuuuuiiiissss la”
D'ailleurs celle-ci avait ouvert la bouche pour parler. La panique avait décuplée mes sens. Lorsque sa bouche s'ouvrit, des cafards et des filets d'eau sortaient à flots et m'atterirent sur le visage. J'hurlais de dégout et d'affolement. Et elle me prit la tête entre ses doigts poisseux, et me tordis avec violence le cou. Je sentis alors ma colonne vertébrale se rompre, et la vie me quitter d'un coup. C'était donc ici que se terminée ma vie. Dans l'épouvante et le dégout.0 -
HISTOIRE DU LUTIN DE LA CRYPTE, une créature de Ravenloft pour le jeu Neverwinter (créée via The Foundry à partir du Fossoyeur)
Il existe une contrée size nulle part qui pourtant se remplit régulièrement des égarés de Neverwinter comme de tout Féérune. Le phénomène est simplement appelé La Brume. Vous vaquez tranquillement, comme tout un chacun, à vos occupations quotidiennes quand soudain un brouillard noir monte du sol en s’épaississant. L’air devient suffoquant. Dans votre délire, vous pensez même entendre comme une litanie très joviale qui serait reprise ad nauseam par un chœur de voix nasillarde et identique. Une chanson parlant de mort et d’inéluctabilité. Puis, soudain, la Brume se referme sur vous et vous terrasse. Après avoir eu le sentiment profond d’avoir dormi des heures durant d’un sommeil empli de cauchemar terrible, vous vous retrouvez, hagard, perdu, au beau milieu d’un sentier qui vous mènera qui à une forteresse glaçante perchée sur un promontoire, qui à une caverne lugubre empli d’abominations sans noms et affamées, qui à la rencontre d'une foule d’artiste hilare et hostile pour qui le verbe devient un poignard. Il y a un de ces lieux, dont l’ensemble est appelé Demi-Plan de l’Effroi par les érudits, qui ne ressemble à aucun autre. Il s’agit d’un immense marécage, un bayou que s’arrachent des grippe-sous avares locaux, des vrais chefs de bande. On l’appelle Le Marais des Morts. C’est là que commence cette histoire d’envie et de fatalité.
Plus exactement, imaginez-vous dans une vaste crypte servant d’atelier souterrain à un ogre géant très efficace dans les métiers de l’argile : Agamnor. Comme tous ses comparses fééruniens ou non, notre ogre est effrayant et souffre beaucoup de son mal-être physique. En effet, alors que rien n’est plus gouleyant pour lui que la chair des enfants, humains ou non peu importe, et que d’ailleurs rien d’autres ne puisse réussir à assouvir son appétit, tel le sang pour un vampire Barovien, le manque de charisme pathologique dont il fait preuve, doublé d’une maladresse confondante, lui interdit toute approche directe. Il doit passer des heures sans bouger déguisé en ce rocher que forme son crâne effleurant l’une des nombreuses étendues d’eau poisseuses du bayou. Pour avoir pris soin de poser dessus un leurre efficace, par exemple un pauvre minou miaulant de fatigue et de faim, accroché à ses oreilles à l’aide d’une corde, il peut ainsi dans de rares cas prétendre attraper, pour le manger, un enfant qui s’y endort …
C'est bien insuffisant pour satisfaire son terrible appétit ! Il lui faut dévorer plus de vingt enfants par jour pour se sentir bien ! Il est loin du compte car s’il atteint ainsi deux à trois enfants par semaine, c’est Arabel ! Aussi, Agamnor profite enfin d’une période de diète forcée (les enfants se méfient à force ils ne viennent guère plus tellement rassasier le géant) pour réfléchir à une solution. Il ne trouve pas. Comme il doit s’occuper, et qu’il a en horreur les rapaces qui souvent se posent sur son crâne lors de ses affuts, il crée une véritable armée d’épouvantails : une citrouille évidée avec des yeux et un sourire narquois plantée sur une courte perche elle-même enterrée solidement dans le sol et portant un habit servile fait parfaitement l’affaire. Il les plante tout autour de chacun de ses points de chasse. L’emplacement de ceux-ci évoluant proportionnellement à la densité des enfants dans un secteur donné, le géant qui a du mal à rester concentré tant la faim le tenaille, perd le décompte précis de ses épouvantails. Un jour où il est en quête d’un peu de chair fraîche enfantine, un jour où il a vraiment faim, il voit au loin la petite bouille ronde d’un enfant debout entouré des Brumes, lui tournant le dos en regardant fièrement l’horizon. Agamnor, ravi, déploie toutes ses ruses de drows pour l’approcher sans se faire voir. Cela fonctionne tant et si bien qu’il peut sans que ce dernier s’en rende compte approcher à quelques mètres de lui. C’est gagné.
Agamnor fauche en une portion de seconde sa proie et l’avale tout cru. Ouille, ouille, ouille, pauvre géant ! Il vient de croquer une vulgaire citrouille taillée. Tel est pris qui croyait prendre.
Mais, ne pouvant se résoudre à survivre dans ses conditions désastreuses, notre malchanceux géant va avoir une idée de génie ! Cette même nuit, il revoit en rêve très trouble le gamin entouré des Brumes …et en même temps l’image de l’épouvantail qui l’a trompé se superpose nettement au gosse. Et alors Agamnor se lève en pleine nuit de son lit en hurlant « Eureka ! Gnyar gnyar gnyar ! Je n'aurais plus jamais faim ! »
Il s’enferme dans son atelier nuit et jour, ne s’arrêtant que le temps de dévorer en deux temps trois mouvements les petits enfants que la Brume prends soin de détourner jusqu’à chez lui - il n'y a point de grandes oeuvres pour l'artiste que distraient ses appétits . A partir de chairs de cadavres de créatures diverses horriblement travaillées, de chairs d'enfants vivants terrifiés et de chair de citrouille pourrie, il en résulte dix douzaines d’épouvantails particulièrement réalistes, leurres parfaits pour les enfants en vadrouilles désireux de partager un jeu en la compagnie de quelques-uns de leurs pairs à qui il ne manque alors plus que la vie et la parole. Trois fois rien pour les Brumes qui, une nuit sans étoile, se couchent à même l’atelier d’Agamnor. Les lutins de la Crypte viennent de naître.
D’abord, ils sont d’une serviabilité exemplaire envers leur père. Ils se regroupent, malins, à quatre ou cinq, sautant à la corde ou faisant des tractions en souriant de manière béate pour attirer des chérubins dans le garde-manger de leur cher papa. En tout point, ils se ressemblent tous et ressemblent à s’y méprendre à des caricatures affreuses d'enfants. Même leurs poches trouées sont remplis de bonbons de qualité divers. Mais ils n’aiment pas du tout les bonbons. Ce qui les plongent dans l’extase, est le fumet de la jeune chair qui cuit de manière si odorifère dans la marmite de Père. Petit à petit, leur joie infantile se transforme en vicieuse amertume, et il n’est pas rare qu’au passage, ils dévorent de concerts une de leur petite victime. Ou même qu'ils attaquent des adultes pour garder la main et se repaître de toute l'infinie variété de la gamme de la terreur ! Contrairement à Agamnor qui les mange pour survivre, cycle finalement naturel auquel on ne peut pas grand-chose faire, le Lutin de la Crypte s’amuse beaucoup à dépiauter sa victime devant ses amis, grands ou petits, toujours avec force de calembour *Quiiiiiick* et terrifiant. Ils font exprès de nombreux bruits de déglutitions et mangent très salement. aussi, il n’est pas rare qu’ils en dévorent un tout cru tout en regardant fixement le suivant. C’est depuis cette époque qu’on rencontre bien plus de succès à dire à un enfant barovien « sois sage sinon le grand vilain lutin te mangera ! » que « sois sage sinon le grand méchant loup te mangera ! »
Évidemment, soyez certain que le surplus de nourriture engraisse autant notre géant qu’il n’agace les habitants du pays, voyant là se tarir leur progéniture à vitesse alarmante ! Ils n’aiment pas du tout ça. Oh, ce n’est pas tant qu’ils aiment leur descendance, bien sûr que non, pas dans les Marais des Morts, mais celle-ci leur assure toute la main d’œuvre utile possible et imaginable. Rendez-vous donc compte du manque à gagner ! Aussi, ils font procession auprès du Seigneur local, le Maître du bayou, aussi appelé Baron Samedi, afin qu’il remédie au problème.
Les villageois se regroupent en milices et marchent sur le domaine du géant. Celui-ci en est immédiatement averti par ses espions, et se sentant un peu trop rouillé pour combattre comme dans le passé il décide de quitter sa maison. C'est une décision terrible à prendre pour Agamnor car cela fait des décennies que grâce à son système – il a créé des dizaines de sortes de Lutins de la Crypte différents, de puissances et de facultés croissantes même, et certains sont devenus de fort capables sorciers et nécromanciens qui se font une joie de poursuivre l’œuvre paternelle et d’inonder le demi-plan de leurs cauchemardesques engeances – il n’a plus rien à faire de lui-même, juste rester vautré dans ses couvertures en attente du prochain repas. Alors, une ribambelle de Lutins de la Crypte viennent avec des cages emplis d‘enfants, et disent à leur seigneur vénéré : «Maître ! Le repas est servi ! Les citrouilles dansent et les chauves sourient ! Bon appétit votre seigneurie ! »
Et le géant empiffre, s’empiffre, s’empiffre tant et si bien qu’il n’y a plus sur tout le Domaine une balance à même de le peser.
Ces précisions vont vous aider à comprendre ce qu’il s’est passé alors. Agamnor voit au loin les mécontents fondre sur lui. Il a de puissantes jambes de géant et il sait être capable très facilement de leur échapper pour gagner un de ses nombreux autres cottages personnels. Il est si bien approvisionné en chair humaine riche et varié en âge et en origine qu’il a vite fait fortune en revendant le surplus à qui le désire, pour des raisons qu’il n’a que faire d’imaginer. Il leur dit dans un sourire « Adieu, vers de terre, le maître de cette terre et de vos graines file ventre-à-terre loin de votre guerre ! Gnyé gnyé»
Mais ! Maître Agamnor a bien trop mangé. Et son ventre traine déjà effectivement loin derrière lui à terre ! Impossible de s’en saisir pour passer l’huis ! Il est coincé à demeure, alors même qu’il entend ses assassins s’écrier « Meurs ! Meurs ! Meurs ! »
Il réfléchit vite, à cent à l’heure. « Eureka ! » se dit-il en croisant une énième fois le regard narquois de son grand Lutin Chambellan. Il lui donne ordre formel de sortir et de faire revenir toute, il dit bien toute, son armée de citrouilles pour frapper ses ennemis jusqu’à leur lie ! Le Lutin de la Crypte fait juste oui de la tête puis il s’en va l’air ravi en chantonnant à tue tête « O la brouette a perdu sa roue ! O là la fête est finie et moi je dis chouette ! Adieu Maître »
Ce fut la curée. Il y avait une pique par paysan, et sur la plaine autant de pique que de piquant chez le porc-epic ! Le ventre d’Agamnor, épinglé ainsi à multiples reprises de toute part, devient la plus grosse passoire géante au monde !
On dit que cette nuit-là, chaque cri de douleur que le géant poussa reçu en réponse un rire de lutin jouissif.
L’histoire se termine là ? Oh, non, quand le corps de l'ogre se fondit de par ses multiples blessures dans la vase du marais maudit, la rage du pays ne diminua pas d’un iota. L’armée de paysan se reforma en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire contre les Lutins de la Crypte, et ce fut un véritable génocide. La moitié d’entre eux périt dans un ultime gargouillement de calembour. Et l’autre moitié ?
… Ce soir, quand tu seras couché, mon petit, ne ferme pas l'œil de la nuit. Car lorsque les paupières s’abaissent, lorsque le souffle de la respiration s’apaise et que la bouche s’entrouvre, il y a comme un voile de brume qui s’installe, se repose partout dans les creux de notre visage, jusqu’à se superposer à nos draps et à nos lois. Tout autour de nous devient brume … et c’est dans la Brume que désormais ils vaquent …
Itikar.
(Vous pouvez déjà rencontrer quelques Lutins de la Crypte dans [Halloween]L'Asile de Sombrefou NW-DPMHJ8JRA)
Quêtes Foundry Campagne Ravenloft:
1/ [Halloween]L'Asile de Sombrefou NW-DPMHJ8JRA (environ 30mn)
2/ Le Vampire des Brumes NW-DD57GGCJ2 (environ 45mn)
Quêtes Foundry La Campagne du Krystal:
1/ Hérault de Morgorth NW-DD2BYARXG (environ 45 Mn)
2/ Pour le sourire de Mystara NW-DKZ3HLQHY (environ 45 Mn)
Concours Le Mal Elementaire:
1/ Akaronkarr NW-DNEG2PCMS (environ 30Mn)
Quêtes CDF
1/ CDF #11 - Jamais plus Never NW-DELGF9DMW (réalisé par BlackDragonODT; scénario et dialogues : itikar) (environ 45 Mn)
2/ CDF à venir (quête en cours de création)0 -
Le bistrot du coupeur de tête
Je vais vous racontez une histoire. Histoire vrai, je n'en suis pas si sur j'ai entendu des rumeurs dont quoi dans certain châteaux cette histoire ce serai passée.
Un soir d'été, des enfants jouaient dans un bois prêt d'un château en ruine. Ils jouaient à la balle tranquillement dans le bois. La bande de marmots ce comptait aux nombres de cinq. Je vous passerez les détails des noms et âge mais retenez qu'il y a deux jumeaux qui sont totalement identique, un grand blond, un garçon de base normal avec des cheveux brun, et une jeune fillette blonde sœur du garçon blond. Ils jouaient donc à la balle tapant du pied, la lançant à la main. Jusqu'a que d'un commun accord ils décidèrent d'entrer dans le château. Vous me direz entrer dans un château pour des enfants n'est rien de banale et à tout d'excitant. Ils essayèrent la porte principale qui donne sur la cour, mais comme on pouvait sans douter elle était condamnée. Ils contournèrent le château mais aucune façon d'y entrer ou dans sortir. Après un effort pour trouver des indices pour y entrer ils abandonnèrent et se remirent à jouer. La balle rebondissait contre les arbres et les rochers. Mais lors d'un dégagement violent du garçon blond la balle atterrit sur une planche de bois. Les enfants attiraient par le bruit s'avancèrent et dégagèrent la planche. Mais ce n'était pas une simple planche posé la part hasard, c'était une trappe. Les jeunes, fous de joie d'avoir fait une telle découverte sautèrent immédiatement à l'intérieur sans ce soucier de l'endroit ou cela mener. La galerie était noir les racines des arbres dépasser de se que l'on pourrait appeler un plafond, des toiles d'araignée inhabité depuis longtemps s'entortillé entre les racines. On peut apercevoir à la lueur de la trappe des vers de terre ce tortillaient contre les parois. L'un des jumeaux sorti sa lampe de poche qu'il gardait toujours sur lui. Il l'alluma et passa devant le reste de la bande pour leur montrer le chemin. La galerie était étroite et humide ils se sentaient incommodés dans cette endroit. La jeune fille un peu peureuse mais très intelligentes leur a demandé si il n'aurait pas mieux fallu faire demi-tour, mais son grand frère lui répondit sèchement que ce n'était qu'une froussarde qui à peur de tout. La demoiselle vexée dans son honneur lui répliqua qu'elle s'inquiétait de sa santé à lui et quelle ne voudrait pas que son grand frère se fasse dessus en voyant une araignée monter sur lui. Le garçon ne trouva rien à répliquer. Après cet événement la petite troupe continuèrent d'avancer. Ils débouchèrent dans un endroit où régnait une odeur pestilentielle, des mouches volantes en nombre insensés autour d'un gros tas de purin. L'odeur ne pouvais provenir que de là mais il y avait quelque chose de louche cette odeur n'était pas dû au vieux excréments des chevaux ayant vécu ici. Cette odeur était plus cadavérique. Mais les enfants n'eurent pas le temps de s'en apercevoir ils quittèrent le souterrain au grand galop et coururent jusqu'a la sorti. Ils arrivèrent dans la cours et découvrir une ville mortifiée. Le seul panneau qui était affiché, était une vieille pancarte assombri des longueurs du temps qui devait sûrement désigner une échoppe, ce balançait lentement dans un bruit strident de fer métallique. L'endroit était sinistre. Les murs étaient noirci par le temps, les portes qui resté encore debout grinçaient sur leurs gons comme une plainte envoyer aux enfants. La jeune fille s'approcha de cette pancarte qui l'intriguait et lut bistro du coupeur de tête. Elle frissonnât à l'idée qu'il y aurait pu avoir des hommes et des femmes se faire décapiter dans ce bistrot. Elle fut sortie de sa torpeur grâce au petit brun qui décidât de continuer leur jeu de balle. Ils se reprirent à jouer mais la fillette ne se sentait pas bien, comme observé par une fenêtre au dessus de la pancarte. Le jeu ce poursuivi dans l'obscurité produit par l'ancienneté des bâtiments. La nuit était tombé doucement en les enveloppants sans même qu'ils s'en aperçoivent. La seule personne qui le remarqua fut la seule fille du groupe. Ils n'eurent pas besoin de discuter longtemps pour décider de partir, l'idée de dormir dans un endroit comme ça ne leur convenaient pas du tout. Ils coururent jusqu'a l'écurie et arrivèrent devant la trappe là le jumeaux qui avait la lampe demanda qui avait fermé la trappe derrière eux. Mais le jeune brun qui était resté derrière fit signe de la tête que se n'était pas lui et interrogea du regard ces autre camarade. Personne ne répondit. La jeune fille toujours incommodé cru que c'était son frère qui faisait une farce et elle se mit dans une colère monstrueuse. Pendant que les deux ce disputer le jeune brun essaya d'ouvrir la trappe, mais en vain. Il commença à s'inquiéter lui aussi car la jeune fille n'était donc pas la seul à avoir senti cette sensation d'observation mais le garçon n'y avait pas fait attention jusqu'a présent. Il en informât les deux jumeaux qui se mirent à réfléchir comment sortir. Dans le tumulte de la dispute personne n'avait entendu des pats qui se rapproché d'eux. La petite fille les entendit la première et s'arrêta net de parlé. Son visage devin blanc neige, ses mains se mirent à trembler; et une sueur froide lui glissa le long du dos. Elle savait que cela ne représenter rien de bon pour la suite. Les enfants prirent peur et reculèrent contre le tas pestilentiel. La nuit était en train de s'assombrir. Le garçon blond fut le premier à être collé, mais il senti quelque chose de bizarre mais familier. Il sentit comme des cheveux, mais de cheveux encore attaché à la boite crânienne. Le garçon tira sur ces cheveux et sorti une tête, juste une tête qui avait été décapiter. Mais le sang était encore tout frais. La frayeur s'empara du garçon puis de ses camarades et ils coururent vers la sorti, en oubliant totalement les bruits de pats. Ils essayèrent de se réfugier dans une maison à coté mais elle était fermé Ils tambourinèrent sur la porte mais rien à faire la porte ne bougerai pas. Alors tout d'un coup le silence s'abattu sur le château, un silence pesant froid qui étouffer tout les bruits. Puis ce silence fut brisé par le panneau du bistrot le grincement strident avais comme redoublé d'intensité et par un sort inconnu la porte en dessous s'ouvrit avec une lenteur effrayante, comme si quelqu'un les inviter à rentrer. Les enfants pressé de ce mettre à l'abri n'attendirent pas et ce précipitèrent à l'intérieur. Ici aussi le silence était de marbre mais le bruit de pats de tout à l'heur repris à proximité d'eux. Effrayé ils se dispersèrent. Les jumeaux montèrent aux dernière étage, le garçon blond et le brun aux second, alors que la jeune fille elle, partit se caché derrière le comptoir. Tous se cachèrent et attendirent. Une heure s'écoulât on entendait toujours les bruits de pats qui se promener d'un pats régulier et lent. Le parqué craquait sous ses pats. On peut l'attendre respirer quand il passe dans les environs on sent qu'il est a la recherche des 5 enfants il attend patiemment un bruit un souffle pour les débusqué comme des rats. Il est au troisième étage là ou les jumeaux ce sont caché, ou tout les deux se tiennent la bouche mais l'un des jumeaux est allergique à la poussière. Ils se tiennent dans une chambre sous un lit une bonne cachette si on n'est pas allergique. Les pats rentre dans cette chambre ils se rapprochent du lit, mais l'allergie du jumeaux est trop forte et il pousse un petit gémissement presque inaudible à l'oreille humaine. Mais la chose n'a rien d'humain. Mais contre tout attente alors que les jumeaux ce sentaient perdu les pats partir vers la porte, puits disparue comme par magie. Les jumeaux qui regardaient dans cette direction se sentirent d'un coup coller l'un contre l'autre. Quelque chose fit décoller le matelas ils ne pouvaient plus rien voir ils hurlèrent de terreur mais ils n'eurent que le temps d'apercevoir une lame brillait au dessus de leurs tête et s'abattre sur leur coup. Les deux têtes découper de leurs corps volèrent d'un coté de la pièce la terreur était encor resté sur leur visage le sang dégoulinait de leurs corps et de leurs tête, mais la lame ne taille pas assez pour avoir coupé les têtes net. Des lambeaux de coups était encore attaché à leur corps il reste même une parti du cuire chevelu accroché au reste du cou. Le choc avait était tellement violent que une partie de la colonne vertébrale de l'autre avait été tiré hors du corps. Seul un monstre ne pouvait faire ça de sang froid. La créature s'approcha de ce qu'il resté des têtes, les pris dans ses main et les accrocha à sa ceinture par les cheveux. La tête de l'un des jumeaux perdis son crâne dans les escaliers il ne resté que la peau, se qui ne déplut pas au monstre car il attrapa celle ci et y jeta un coup de dents, de bon appétit. Les deux garçons de l'étage inférieur en voyant le crâne dégringoler des escaliers prirent peur et sortirent de leur cachette sans se soucié du monstre. Ils arrivèrent dans la cage d'escalier et virent l'animal avec la tête de leurs camarade à sa ceinture. Ils étaient totalement tétanisés. Le monstre munit de son hachoir décapita sans plus de scrupule que pour les jumeaux les deux autres garçons. Cette fois si il manqua de tuer le second du premier coup et lui arracha l'épaule avec une facilité sans égale. L'enfant hurla de douleur et s'effondra sur le parqué. Il regarda la bête droit dans les yeux mais n'y trouva pas d'yeux. Il le regardé comme un pauvre homme qui regardai la mort le prendre sans que rien ne puisse être possible. Il vit la lame l'amener dans la mort une mort atroce, sans cœur. Sa tête elle aussi dégringola dans les escaliers et atterrie devant la jeune fille. Comme toute personne sensée elle s'enfuit du bâtiment, mais ne savait pas du tout comment sortir de se château maudit. Elle couru à la porte principale et vie quelque chose qui éclairé derrière la porte. La lumière du jour était revenu. elle réussi à ouvrir et couru le plus vite possible vers une habitation la plus proche les personne alertèrent les autorités qui fouillèrent le château mais ils ne trouvèrent personne, enfin personne de vivant. Ils brûlèrent le château et tous les soirs les ruines du château brûlé faisaient entendre les hurlements des personnes qui se sont fait décapiter.0 -
Mythe et légende
de Splew
La mélodie de la mort
De tous temps, de tous lieux, on ne peut s'empêcher de penser dans les moments les plus durs et les plus heureux.
Les quelques minutes, les quelques secondes ou la mort vient taper a votre porte.
Comment voyez-vous cet instant ?
Dans un silence religieux ou dans une cacophonie infernale ?
A la vue de tous ou seul avec son destin ?
Dans la lumière du grand jour ou dans l'ombre ténébreuse que laissera votre passage dans une ruelle ?
Éveiller, conscient de se moment ou lors de votre sommeille, partant en paix ?
Je connais une vieille histoire, un mythe, une légende venant d'une contrait se trouvant non loin d'ici. Ou, la mort fit teinter son glas dans une douce mélodie avant de frapper.
La nuit était calme dans les champs du domaine du seigneur Khairen. Rien ne serais troubler le silence d'une si belle lune qui éclairé la route et montré le chemin vers le village Kirou.
Le pas rapide d'un homme paniquer courant de toutes ces forces, comme si ca vie en dépendez, vient rompre la magie nocturne de cette instant.
Traversant les champs pour rejoindre le village, il ne pouvais s'empêcher de sans cesse jeter un œil en arrière, car il l'a entendu !
On l'avait prévenue... La mélodie. Si douce, si envoutante, il le savait ! Mais ne voulait pas l'accepter, il n'était pas trop tard ! Si il arrive au village il sera sauver ! Pensa-t-il...
La mélodie cessera et la mort ne se repaîtra pas de son âme.
Plus il courait, plus son poux s’accélérait et plus on pouvait entendre teinter les clochettes de cette mélodie funeste. Le vent vibré sous cette composition glaciale, le temps même sembler ralentir sous son tempo.
Puis... Le bruit d'une tête touchant le sol vient brisé cette mélodie et mettre fin a la course endiabler de se pauvre homme. La mort silencieuse à présent, avait rendu son funeste verdict.
Les temps était dur a cette époque de l'année, la guerre avait fini y a peut, les terres en était encore meurtrie, les récoltes n'était pas abondante. De terrible histoire parcourrais les tavernes sur des morts décapiter dans les environs. Dans le village de Kirou la mort de cette homme ne faisait qu'attisé les rumeurs d'un temps de ténèbres, d'une malédiction jeter pare le seigneur ayant perdu cette guerre.
Des villageois discuter entre eux de ce triste événement.
-Encore un mort la nuit dernière... Tuer comme les autres...
-Il se dit que des rescapées de la cours du seigneur Kenshin ont survécus...
-C’est se que disait se pauvre homme…
-Ce n'est que mensonge ! Le seigneur Khairen a complètement détruit leur demeure et tuer tout les représentants de cette famille...
-C'est bien malheureux... Les Kenshins étaient si généreux avec nous, pauvre paysan...
-Ne parle pas ainsi malheureux ! La mort poursuit ceux qui sympathise avec la cours des Kenshins...
-Y paraît même que notre seigneur a passé un pacte avec la mort et si on entend sa mélodie, c'est que la fin est proche...
Un tintement de clochette glacèrent le sang des paysans, qui s'arrêtèrent de discuté la peur au ventre. Ne voulant pas se retourner, de crainte de se retrouver nez a nez avec la mort, mais figé part la peur, ils restaient la immobile, dos a cette personne. Elle passa prêt d’eux et s’arrêta devant ses hommes. Vêtus d’un long manteau dissimulant ca personne, ainsi qu'une capuche cachant son visage, l'étrangère parla d'une voix mélancolique qui sonnée de tristesse a chaque mot.
-Je vous pris de m'excuser messieurs... J'aimerais savoir ou je pourrais me restauré pare ici ?
-L'au...l'auberge est la bas, madame. Répondit d'un aire peut rassurer un villagoie.
L'étrangère lança une pièce d'argent a cette homme pour le remercié de se renseignement et continua ca route vers cette auberge.
La remercient d'une signe de la tête de peur de dire un mot de plus. La discutions reprit de plus belle lorsqu'elle fut assez éloigner de ces paysans.
L’auberge n’était pas d’une grande splendeur, le village connaissait son lot de malheur. Mais on y voyait tout de même quelques personnes, des habitués et une poigné de voyageurs.
Lors que l'étrangère entra dans l'auberge, un silence fit place aux multitudes de discussions qui peut avoir dans de telle endroit. Tous dévisagèrent la nouvelle venue, gardent son manteau et cette capuche qui cacher son visage. Après un petit moment d’hésitation, elle avança vers le comptoir.
-Je voudrais un repas et une chambre. Je souhaiterais ne pas être déranger... Dit-elle en versent sur le comptoir de quoi payer deux semaines de vivre pour ne pas a avoir à répondre aux questions gênantes.
-Bien madame. Voilà la clef de votre chambre a l'étage. Si vous voulez bien vous assoir je vous fais apporter de quoi vous restauré. Répondit l’aubergiste en comptent les pièce d'or.
L'étrangère alla a une table vide pour y attendre son repas, elle posa devant elle son arme. D'un fourreau de cuire joliment décoré de divers gravures et coutures. Le pommeau de son épée d'un métal brillant était attacher plusieurs cordelette ou tinter très brièvement plusieurs clochettes. Une arme de grande valeur, poser en évidence pour dissuader les curieux de venir la déranger lors de son soupé.
Il fallut plusieurs minutes pour que l'auberge retrouve son ambiance après l'entrée de cette inconnue. Servie elle mangea prenant son temps tout en gardent sa capuche pour ne pas découvrir son visage.
Voulant écoutait se qu’ils se disaient dans se village, elle resta plusieurs heures a ca table. Des diverses histoires se racontant dans l'auberge, une d'elle attirait son intention.
-Vous savez qu'un des homme d'arme qui était au service de la famille Kenshin est actuellement au village ?
-Ah bon ? Y paraît que les survivants de se drame son maudit !
-Oui c’est vrai ! La mort les traquent et tue tous se qu'ils les approchent ! Je serais vous j’en parlerais même pas ! Ca peut nous porté malheur…
-Rien que des histoires pour faire peur au enfant tout ça ! Je l'ai aidé se guerrier justement ! Et je ne suis pas mort pour autant ! De tout façon qu’elle vienne et elle verra que je ne suis pas prêt a la suivre sans combattre !
Ces hommes parlaient plus fort que de raison, mais avaient également bue plus qu’il en faut. Inventant tout sorte de blagues et de jeux de mots qui aller dans un seul but, se moquer de la mort. La trouvaille qui eu le plus de succès dans cette auberge est un chant en rho pour y imité cette fameuse mélodie…
Ils ne restèrent plus qu’eux dans l’auberge au moment de la nuit ou se groupes de joyeux luron quittèrent leur lieu de débauche pour regagner leur demeure. Un des plus forts autant en muscle quand gueule des quatre, celui qui d’après ses dires ne craignez pas la mort. Laissa ces collègue de beuverie rentré cher eux pour rejoindre également sa maison qui hélas pour lui était trop loin de l’auberge, selon ses dires.
S’approchant de cher lui, son attention fut attirée pare une mélodie qui provenait de cette étrangère qu’il avait vue à l’auberge. Elle jouait d'un instrument de musique adossé à un arbre. La brute ne se laissa pas prendre pare la peur et sortie une grosse masse d'arme pour faire face à cette personne.
-Qui va la ?! Lui cria-t-il
-Vous n'aimez pas cette aire ? C'est une belle mélodie pour une si féérique nuit. Une mélodie qui délit les langues, une mélodie qui se respecte, la Mélodie de votre mort... Dit une voix féminin d'un air triste
-HA HA HA ! Vous croyez me faire peur avec ça ?!
La mélodie stoppa, l'étrangère se retourna vers l'homme ivre et demanda froidement d'un ton menaçant.
-Ou est ce guerrier ?
La réponse de ce personnage ne pouvait pas en être autrement… Dans des crie de rage, il prit fermement ca masse de ses deux mains, la levant dans les aires et fonça vers l'étrangère.
Il assénant un coup puissant, mais si peut rapide, si peut réfléchit du a l’abus d’alcool, il percuta violement le sol et rien d'autre. Un tintement de clochette retentie et le pommeau de l'épée de cette femme frappa la tête de l'homme, perdent l’équilibre il chuta a terre. Quelque peut sonner, il reprit ses esprit et se releva cherchent ou était son adversaire. Il pouvait entendre une douce mélodie sifflent dans le vent, accompagné des tintements de clochette. Tombant à genou sous le choc d’un second coup de la garde porté a l’estomac, lui coupant le souffle.
-Dit moi ou est ce guerrier ! Et je te laisse la vie...
-RRRAAAAHHHHH !!
La grosse brute se releva empoigna sa masse et tenta d'assener un coup a cette femme qui esquiva avec souplesse ces attaques tout en jouent de son étrange épée musicale produisant une douce mélodie accompagnant le tintement. Mais les coups de son adversaire était plus souple et rapide qu’elle le prévoyait. Elle ne put éviter entièrement ca dernière attaque, son long manteau fut prie pare l'arme et entrava ses mouvement… Grimaçant dans la douleur du au choc, elle tomba a terre.
Profitant de la distraction de l'euphorie d'une si petite victoire, elle porta un coup de pied qui lui permis de se libérer du joue de son adversaire.
-HA HA HA HA ! C'est moins facile que de combattre de pauvre fermier ?! La mort est bien faible se soir !
Se délaissant du surplus de poids du a son manteau, le jetant a terre. Son visage a découvert, des vêtements léger pour facilité les mouvements. Elle se mit en position de combat agitant son épée dans les aires pour y produire une douce mélodie, rythmé pare le tintement des clochettes. La brute put enfin voir la Mort en face, l’apparence de cette personne le perturba a telle point qu'il perdu tout ces moyens.
-Mais qui es tu ?...
Ce fut hélas pour lui ces dernières paroles… Peut de temps s’écoula entre le moment ou le vent siffla et ou une tête tomba…
Un bruit court que cette nuit là, le fils de cette homme regarda le combat de la fenêtre de ca maison, mais cela est une autre histoire.
Alors si vous entendez une douce mélodie lors de vos promenades nocturne, fêtes attention à ne pas y perdre la tête...
AS_Splew0 -
La Vielle Dame
Marine était une jeune fille tout ce qu'il y a de plus charmant. Elle était serviable envers tous ceux qui avaient besoin d'elle. Depuis peu, elle aidait une de ces vielles voisines qui ne pouvait se déplacer facilement. Elle lui faisait ses courses.
Un soir, le 31 octobre pour être plus précis, elle alla chez cette dame pour lui apporter ses courses. Voyant Marine transie de froid la vielle dame l'invita à boire une tasse de thé. Pour la première fois Marine entrait chez cette dame. D'habitude elle allait directement mettre les courses dans un cagibi attenant à la maison.
L'intérieur de la maison était assez triste. Les meubles, vieux et sombres, étaient couverts de poussière ; des chats noire comme la nuit se trouver par dizaine vadrouillant un peut partout dans la piéce, Marine eut l'impression qu'ils la fixaient du regard,leurs yeux jaune terrifiant laisser le regard de Marine dans la peur la plus total. Une odeur âcre et humide flottait dans chaque pièce, l'air était difficilement respirable.
La vieille dame convia Marine à s'asseoir sur un des rares fauteuils non occupé par un chat. La dame partit dans la cuisine faire chauffer de l'eau pour le thé. Marine en profita pour regarder tout autour d'elle. Sur les murs étaient disposés des tableaux sombres représentants des paysages orageux, des gens miséreux. Mais ce qui attira particulièrement l'attention de Marine, c'était toute une série de portraits de jeunes filles de son âge qui avaient l'air terrifiées ou alors d'une extrême tristesse. De tous ces portraits se dégageaient une incroyable douleur.
La vieille revint au salon en portant un théière bouillante. Marine se leva pour l'aider, elle saisit la théière et la posa sur la petite table. La dame la remercia et s'assit. Elle expliqua à Marine que le thé qu'elle avait préparé était à la cerise, que c'était sa défunte fille qui l'avait fait juste avant de mourir l'été dernier. Le thé coula rouge comme du sang. La vieille dame demanda à Marine de lui raconter ce qu'elle faisait de ses journées à part aider les vieilles personnes. Marine commença à raconter qu'elle faisait de la danse, qu'elle chantait mais elle n'eut pas le temps de finir, la vieille dame se leva et expliqua à Marine qu'elle aimait bien prendre en photo les jeunes filles qui venaient l'aider. Elle attrapa un petit appareil posé sur la commode derrière elle et le déposa à côté de sa tasse.
Elle incita Marine à boire son thé alors qu'elle lui parlait de ses petits-enfants qui ne s'occupaient jamais d'elle. Marine porta à ses lèvres la tasse bouillante tout en écoutant les histoires de la dame. Le thé lui glissa dans la gorge. Elle se mit alors à crier et à recracher son thé. "Mais...mais c'est...du sang !"
Elle devint alors livide lorsqu'elle vit le regard cruel de la vieille dame. Celle-ci se leva et saisissant l'appareil photo dit d'une petite voix terrifiante : "Enfin tu es à moi pour toujours !" Elle prit en photo Marine qui s'écroula aussitôt. La vieille dame développa la photo et la mit avec les autres portraits. Elle lui avait volée son âme et l'avait enfermée dans le portrait. La vieille dame prit le corps et l'emmena dans une pièce fermée à côté de sa chambre et l'assit sur une chaise au milieu de tous les autres, elle dit alors d'une voix nasillarde : "à la prochaine" et disparut comme par enchantement.
Des centaines de jeunes filles disparurent ainsi chaque 31 octobre et ce pendant des centaines d'années.0 -
Hello, supers vos textes ! Je conseille néanmoins à tout ceux qui ont posté de faire comme je viens de le faire pour mon texte, soit de rééditer leurs messages pour corriger leurs fautes d'orthographe, car j'en ai relevé un paquet et vous mettrez plus de chances de votre côté en les faisant disparaitre. De même, pour certains d'entre vous, pensez à aérer vos textes en y mettant des paragraphes, cela sera d'autant plus agréable et facile à lire. Bonne chance à tous !Quêtes Foundry Campagne Ravenloft:
1/ [Halloween]L'Asile de Sombrefou NW-DPMHJ8JRA (environ 30mn)
2/ Le Vampire des Brumes NW-DD57GGCJ2 (environ 45mn)
Quêtes Foundry La Campagne du Krystal:
1/ Hérault de Morgorth NW-DD2BYARXG (environ 45 Mn)
2/ Pour le sourire de Mystara NW-DKZ3HLQHY (environ 45 Mn)
Concours Le Mal Elementaire:
1/ Akaronkarr NW-DNEG2PCMS (environ 30Mn)
Quêtes CDF
1/ CDF #11 - Jamais plus Never NW-DELGF9DMW (réalisé par BlackDragonODT; scénario et dialogues : itikar) (environ 45 Mn)
2/ CDF à venir (quête en cours de création)0 -
Il était minuit à Neverwinter, on avait démonté les stands et détaché les banderoles, une tempête approchait. Mais malgré les bourrasques, le hurlement du vent et les mille marteaux de l'orage s'abattants sur la ville, la fête battait encore son plein à l'auberge du bois flotté. Une lumière chaude
perçait à travers la nuit noire et on pouvait entendre entre deux coups de tonnerre des éclats de voix et de rires et le bruits de couvert s'entre-choquants. La grande salle était bourrée à craquer, on y chantait, festoyait ou racontait des histoires.
Quelqu'un frappa à la porte, le silence se fit «*Entrez*!*» cria l'aubergiste de sa grosse voix grasse. La porte s'ouvrit et un petit être entra, il portait un bonnet de laine et un large manteau de feutre vert. Il s'avança souriant d'un pas assuré et fit la révérence « Bonsoir, auriez-vous la bonté de m’accueillir parmi vous ? Je ne demande guère qu'un peu de soupe et un endroit chaud pour dormir.*» Plus d'un firent la moue devant le lutin en guenilles, dont l'aubergiste qui finit par demander avec un ton railleur «*La vraie question petit monsieur est as-tu de quoi payer ?*» Toujours aussi sûr de lui le lutin lui répondit « J'ai bien peur que non mais je pourrait vous conter quelques histoires dont j'ai le secret ...*» L'aubergiste sceptique hésita mais son jeune fils finit de le convaincre*: «*S'il vous plait père, laissez le petit bonhomme nous raconter une histoire. Et puis il est si drôle.*» «*Vas pour cette fois, mais si tu nous ennui je te fiche dehors*!*»
«*Vous ne serez pas déçus*!*» dit le lutin en allant s'assoir sur un tonneau. Toute les personnes présentes se tournèrent vers lui, il sortit un grimoire massif et poussiéreux de dessous son manteau, le feuilleta puis s’arrêta devant une illustration faite à l'aquarelle. Le silence se fit et il entama son récit.
«*En des temps immémoriaux bien avant la construction de Neverwinter, au temps où les elfes régnaient encore sur les bois du Faerûn et le mont Hotenow n'était encore qu'une vulgaire montagne ; Vivait un être du nom de Dârgetis l'Infâme. D'où il venait*? Personne ne le savait, qui était-il*? Lui même l'ignorait. On le disait millénaire et enfant du mal, car du mal il en faisait, il habitait dans un terrier où s'entassait des carcasses humaines et animales et ne vivait que pour les cris de douleurs et de terreurs. Le jour, il arpentait ses galeries qui s'étendait sous terre comme une immense toile d'araignée, la nuit il remontait à la surface pour se nourrir de troupeau, de fermiers ou de charognes.
Il vint un jour où, comme la faim le tenaillait plus qu'à l’ordinaire, il décida malgré son dégout de la lumière de sortir alors que le soleil n'était pas encore couché. Il ne tarda pas à repérer sa proie, un jeune elfe qui s'amusait près d'un cour d'eau. Sans bruit il s'approcha rampant entre les hautes herbes et les racines, monta de branches en branches jusqu'à se trouver au dessus du bambin. Il s’apprêtait à bondir quand l'elfe l'aperçu, il se mit à appeler à grands cris ses ainés qui finirent par accourir armés d'arcs et de bâtons. Ils rouèrent de coups, lui crevèrent les yeux puis le laissèrent pour mort sur la berge. Quand la nuit fut venue Dârgetis qui s'accrochait toujours à la vie se traina dans ses galeries et débordant de rage et de douleur il se promit de se venger.
On dit que sous Neverwinter, il vit toujours et que désormais son royaume s'étant jusqu'au North Dark.*» Fin*! «Tout le monde applaudit les prouesse du lutin et le fils de l'aubergiste lui demanda apeuré*:* «*Eh, dites il existe pas Dârgetis l'Infâme, hein*?*» Le petit homme lui souris et dit «*Bien sur que non ce n'est qu'une histoire, mon enfant .*» Tout le monde éclata de rire et alla se coucher, sans savoir que sous leurs pieds quelque renâclait bruyamment quelque chose de perfide, de sournois, d'aveugle et d'infâme.
Désolé je ne suis pas un incollable sur l'univers de donjons et dragons mes références peuvent être fausses, je vous remercie d'avoir lu mon histoire.
Gaspard
Finalement voici notre dernier événement pour Halloween ! Un concours d'écriture pour une histoire d'épouvante !
Vous pouvez consulter les détails de l'évènement ici : [Concours] Histoire d'épouvante
N'oubliez pas que l'histoire ne doit pas faire plus de 2500 mots !
Début de l'événement : 30.10.2013
Fin de l'événement : 11/11/2013
Vous pouvez remporter des prix sympathiques comme indiqué dans notre blog
A vos plumes !0 -
Tous commence sur les hauteurs de Never Winter ou se dresse le château de Never et ou se trouve le tombeau de Valindra shadowmanthe qui a été tué par mon père et qui la enterrer a l'intérieur.
10 ans plus tard mon père périe en protègent le seigneur de Never Winter moi a ces coter je l'ai vue mourir et depuis se jour la je me suis entrainer j'ai développer mes pouvoirs pour servir le seigneur comme mon père.
20 ans plus tard encore je buvais un pot avec Kaynan, Artheon et Teva quand tous les murs se mit a trembler et les verres se briser en mille morceaux .
C'est Valindra!!!
Pour assoupir sa vengeance elle met en ruine le château de Never, les murs s'écrouler et un gros nuage de pouciers se mit a monter dans le ciel de Never Winter la terre sa mit a trembler !!!
On se retourne et tous a coup les habitants de Never et ceux qui se trouvaient dans le bar, avais la têtes qui se détache du corps et se baladais dans les airs, les corps allonger sur le sol, des cris de douleur resonaient dans tout Never, du sang éparpiller dans tous le village et des rivières de sang coulaient dans les rues.
Quand je voulu sortir du bar avec mes compagnons Valindra Shadowmanthe apparait devant nous puis les corps des habitant se mit a se levers et se plies en deux, les os broyés et les organes éparpillés.
On se retourne et Valindra disparu.
Nous sortons du bar et des ombres s'approchaient de nous les armes étaient diriger vers nous,
toutes les rues de Never était dans le noir il y avait plein de sang partout s'était un vrais massacre...
Nous nous fraillons un passage entre les cadavres et les ombres maléfique de Valindra quand nous sommes arriver au marcher des 7 soleils une armés de zombies, hurlait vengeance dans leurs yeux rouge nous y voyons la mort en personne, deux dents qui depassaient de leurs bouches et une langue de serpent imbiber de sang pendait et d'un coup ils se sont jeter sur nous ils se stop d'un coup une grosse têtê sans corps avec un seule oeil et des grandes dents arrivent au dessus !!!
Nous nous mettons en garde pour faire face au mal, les zombies se remirent a nous attaquer nous répliquons mai plus l'on tuais de zombis plus ils en venait moi, Artheon, Kaynan et Teva décidions de produire l'attaque ultime nous nous procurons l'énergie nécessaire et d'un coup la terre tremble une énorme explosion sorti de nos corps et tout les zombie explosairent en millier de morceaux la géante tête se mis a nous attaquer je lui sotte dessue et lui creva l'œil avec mes dagues le tête explosa et puis nous nous mettions en route pour le chateau pris par Valindra Shadowmanthe !
Quand nous sommes arriveés devant le chateau , il etait illuminer par la foudre et remplie d une armé de squelettes, nous les affrontons et après les avoir mis en ta d'os nous rentrons dans le château.
Des sorcieres habillées en rouge avec de grandes dents et les cheveux en serpend nous bloquent le passage nous les calcinons en morceaux et nous remettons en route pour trouver Valindra !
Apres avoir marcher quelque heures nous sommes arriver a Valindra Shadowmanthe elle nous jeta un sort et nous nous sommes transformer en citrouille !!!
Nous utilisons une potion pour nous redonner notre apparence. Une fois bu la potion nous lui jetons tout nos sorts met rien ne l'atteignais, elle se concentre et nous projettent dans les aires nos corps en sang nous nous sommes relevez et nous lui envoyons l'attaque ultime en plaine gueule sa tête explosa et sont corps tombe a terre ouffff...
Ensuite Kaynan et Teva ramassaient les morceaux de sa tête pendant que moi et Artheon lui sortai les boyaux de sont cadavre et finisaient de le decoupé en plusieurs morceaux.
Tous les habitants de never sont revenue a la vie et nous avons donner les morceaux de son corps aux chiens loup de Wolf Dead puis ensuite mit son coeur dans une boite en verre au centre du marcher des 7 soleils.
La paix est enfin revenue sur Never Winter.0 -
La liche
Le souffle court, Tyorle, gentleman, poète, confident de ses dames, guerrier et accessoirement, profanateur à ses temps perdus (surtout lorsqu'il est à court de monnaie sonnante et trébuchante), sortit en trombe de la crypte, le regard fou, la bave au bord des lèvres...
- «**Par Mask et Tymora*! Pourquoi moi*?*» pensait-il. Ce devait être un pillage «*tranquille et sans histoire*» lui avait affirmé Regrok. Un cimetière isolé, où une vieille famille noble avait inhumé dans un petit caveau ses morts et quelques richesses*… et une liche*!
Maudit soit le demi-orc*! Ce fils de truie entendrait parler de lui*!
Il jeta un regard derrière lui, espérant ne plus voir la silhouette cadavérique qui le poursuivait...
Damnation*! Elle était encore là, le fixant de ses orbites vides, l'air presque amusé de voir les vains efforts que déployait Tyorle pour lui échapper...
Ah*! Enfin de l'occupation*! Depuis la petite centaine d'années qu'elle était enfermée là, la «*jeune*»liche était presque excitée d'avoir de la visite*! Les descendants de sa famille ne venaient plus depuis longtemps. Sa malédiction n'attirait pas vraiment les foules. Heureusement, il y avait encore quelques imbéciles attirés par son trésor, comme un pauvre papillon de nuit attiré par la flamme. Et comme lui, ils finissaient brûlés par leur aveuglement*!
Hé, hé*! Il vient encore de trébucher sur une pierre tombale. La liche ralentit, lui laissant le temps de se relever. Belle souplesse*! Debout en un rien de temps*! Ah*! La jeunesse*! Toujours si prompte à se jeter dans la gueule du loup.
Elle se souvenait encore d'un voleur (était-ce l'année dernière ?) qui ne l'avait pas vu arriver alors qu'il s'appropriait son trésor. Elle chérissait l'expression de surprise et d'épouvante que la mort avait fixé sur le visage du pillard. Malheureusement, la rapidité de son trépas l'avait laissée frustrée. Elle n'avait même pas eu le temps de lui faire visiter les tunnels sous le caveau, la partie la plus intéressante*!
Elle espérait pouvoir se rattraper avec ce nouveau spécimen.
- «*Beshaba*! Ce n'est pas mon soir*!*». Les pierres tombales et les arbres morts semblaient se jouer de lui. Soudain, sa botte accrocha le bord d'une tombe. Il avait si peur de voir arriver le mort-vivant qu'il se releva d'un bond *! Il se surprenait lui-même. Il décida d’accélérer pour essayer de mettre un peu de distance entre lui et son poursuivant. Il jeta un bref coup d’œil par-dessus son épaule.
S'il vit bien la liche qui le suivait silencieusement en flottant, en revanche, le magnifique chêne massif qui surgit devant lui, passa inaperçu... Juste le temps de faire connaissance avec le tronc.
La liche restait perplexe devant tant de maladresse... Haussant ce qui lui restait d'épaules, elle attrapa une jambe et ramena l'humain inanimé vers sa crypte.
Une douleur lancinante donnait l'impression à Tyorle qu'une scie était en train de découper son crâne avec lenteur et application. Il toucha sa tête avec sa main pour l'enlever aussitôt. La bosse qu'il avait ne lui laissait aucun répit. Sa tête aurait remplacé une cloche que le résultat aurait été le même*: douloureux.
Il essaya d'ouvrir les yeux. Son environnement était flou, gris. Loin au-dessus de lui, il aperçut la lueur de la lune au travers d'un trou. En tournant la tête doucement, il pouvait voir des formes allongées sur le sol. Il se pencha en avant et pu distinguer une tête en décomposition qui le fixait avec un rictus sardonique. Il ne put empêcher le contenu de son estomac de se répandre sur la tête...
Tout en récupérant, il se leva. Il pouvait voir à présent que les formes étaient des cadavres, morts depuis très longtemps pour certains. L'odeur qu'il n'avait pas remarquée jusqu'à présent le choqua. La respiration coupée, il perçut tout de même un mélange de remugle et de pourriture. L'odeur semblait vouloir lui coller comme une seconde peau. Le restant de son estomac gicla à ses pieds.
Un rire sinistre se fit entendre au fond d'un couloir de l'autre côté de la salle*!
Toute sa soirée revint en instant*! La liche*! Il était sans doute enfermé avec elle*!
Il sentait l'affolement le gagner avec encore plus de force que la première fois.
Il fallait qu'il sorte*! Mais il ne reconnaissait pas l'endroit*! Un frottement se fit entendre dans le couloir face à lui. Un autre couloir était visible à sa droite. Tout en se déplaçant fébrilement et péniblement, il y entra, espérant s'éloigner au plus vite du propriétaire du rire...
Il n'en pouvait plus*! Cela faisait sans doute des heures qu'il errait dans ces couloirs*!
Il était au bord de l'hystérie*! Des chauves-souris, des araignées translucides géantes , en train de vider des cocons (animés d'un mouvement qui le rendait nauséeux rien que d'y repenser) avec un bruit de succion qui vous pétrifiait sur place, des squelettes dont il entendait encore les cliquetis insoutenables, des zombies putréfiés dont les morceaux tombaient avec un bruit spongieux... Et par les dieux*! Un golem*! Un golem de chair*répugnant ! Une chance qu'il ne l'avait pas vu*! Tyorle avait pu s'esquiver par un autre (maudit!) couloir.
Soudain, il déboucha sur une pièce pavée, et exceptée une torche, vide. Quelque chose en lui lui disait que ce n'était pas normal. Mais qu'est-ce qui est normal dans ces lieux ? Au moins, la liche ne l'avait pas suivi jusqu'ici*!
Comble du bonheur, il pouvait fermer la porte. Il tira sur le loquet s'enfermant à l'intérieur.
Il se laissa choir et s'endormit aussitôt.
Un chatouillement derrière l'oreille le dérangea. Il se retourna en grognant. De nouveau le chatouillement. Il essaya de chasser l'insecte qui se promenait sur son oreille mais toucha quelque chose de glacé... Il ouvrit un œil. Devant lui se trouvait la liche*en train de lui chatouiller l'oreille*!
Il poussa un hurlement qui s'entendit jusqu'aux Neuf Enfers*!
La liche riait*:
-«*Tu es excellent, humain*! Tu as duré plus longtemps que la plupart de tes semblables*! Mais je t'ai rattrapé finalement*! Ha*! Ha*! Ha*!*»
Son rire strident vrilla les tympans de Tyorle, la peur le tétanisait tandis que la liche le retenait de ses bras squelettiques. Alors que le visage décomposé de la liche se rapprochait de lui, Tyorle plongea dans une miséricordieuse inconscience...
Froid...Douleur... Mais où était-il*? L'odeur.... Un saisissement lui étreignit le cœur*! Il ouvrit les yeux soudainement et Tyorle reconnut la pièce où il s'était réveillé plus tôt*!
«*NOOOOOOOOOOOOON*!»
Son hurlement dura longtemps. On aurait pu croire que les occupants des tunnels seraient accourus à ce bruit, mais la liche n'avait pas encore donné le signal de la chasse*!
Elle était, d'ailleurs, très satisfaite de son spécimen. Il s'était bien comporté. Elle espérait, en lui donnant à manger et à boire, le garder un peu plus longtemps. Mais elle en doutait... Les cheveux du spécimen étaient complètement blancs à présent ...
Merci de m'avoir lu et en espérant vous avoir plu !0 -
Un repos éreintant
Tout commença en fin de journée, après de longues heures de marche à travers les plaines verdoyantes et luxuriantes aux alentours de la région de Val Gris. Valaren était un barde passionné qui voyageait sans cesse à la recherche d'inspiration pour ses récits à venir, un luth en bandoulière se balançant à son épaule. Ce demi-elfe n'avait pas peur de l'aventure et bien qu'il se tenait éloigné des combats, il magnait sa dagues avec une dextérité remarquable. Le barde se décida à passer par un bois pour y trouver des plantes et champignons qu'il pourrait revendre à son retour à Neverwinter.
Il ne voyait pas le temps passer tellement il était absorbé par sa petite excursion imprévue. Le soleil glissait déjà vers l'horizon teintant les cieux dans des tons ambrés quand le voyageur traversait un sentier pour raccourcir son trajet et regagner la sortie du bois. Cependant il semblait s'être aventuré profondément hors des sentiers et la nuit arrivait bien trop vite. Valaren commençait à avoir les pieds meurtris et cherchait un endroit où camper et en sécurité si possible. Il observait les alentours un peu inquiet, des arbres, toujours des arbres, encore des arbres à perte de vue. L'endroit s'annonçait bien trop dangereux pour y dormir à la belle étoile (si tant est que la cime des arbres ne les masquerait pas). L'idée de camper au milieu de ces bois ne l'enchantait guère, finalement il décida de continuer sa marche à la recherche d'un endroit plus dégagé. Une agréable odeur de feu de cheminée parvint jusqu'à ses narines. Quelle chance, il y avait non loin de là une petite clairière au centre de laquelle se tenait une grande maison. De la fumée blanchâtre s'échappait du haut de sa cheminée. A la vue d'une petite enseigne se balançant au dessus de la porte d'entrée, Valaren en déduit qu'il s'agissait d'une taverne.
<< Une taverne en plein milieu de cette forêt... Si je m'attendais à ça, quelle aubaine ! >> se dit-il.
Sans attendre il s'y rendit et franchit la porte. La pièce était grande, éclairée par un feu de cheminée en face de l'entrée dont la douce chaleur caressait agréablement la peau. Le sol était fait intégralement de planches vernies. Des tapisseries les recouvraient à certains endroits donnant un aspect assez rustique au lieu. Il y avait beaucoup de tables mais peu de monde. Dans le coin gauche à l'entrée de la pièce, un escalier menait à l'étage où se trouvaient les chambres. L'ambiance était agréable et le peu de personnes présentes semblaient sympathiques. Un demi-orc près de la cheminée jouait de la flûte comme personne, ce qui était plutôt amusant à voir. Un halfelin barbu à l'allure sournoise passait le balais au milieu de la salle en fumant la pipe et en jetant des regards discrets à Valaren, un léger rictus au coin de la lèvre. Un groupe de trois voyageurs vêtus pauvrement buvaient une pinte dans le calme et ne prêtaient même pas attention au nouvel arrivant. Le barde était épuisé par son voyage et s'adressa directement au tavernier, un type maigrichon qui cachait sous une moustache imposante un sourire réconfortant. Le demi-elfe lui demanda une chambre et un dîner en posant quelques piécettes sur le comptoir. Après avoir mangé son repas, il fut conduit à ses quartiers au premier étage en passant par un couloir. C'était une petite chambre coquette, un lit, une commode et une petite fenêtre ni trop petite ni trop grande qui laissait passer la lumière de la lune au travers. Il enleva sa veste rembourrée et posa son luth contre la table de nuit puis se coucha. Le sommeil ne se fit pas attendre et Valaren s'endormit profondément.
Au beau milieu de la nuit le barde fut tiré du sommeil par de petits cognements à sa porte. Quelqu'un frappait. Se demandant ce qu'on pouvait bien lui vouloir à cette heure-ci, Valaren se leva et enfila sa veste en grommelant tandis que les cognements continuaient se faisant de plus en plus insistants. Il alla ouvrir la porte s’apprêtant à exprimer son mécontentement. Étrangement, Il n'y avait rien. Seulement le couloir vide et silencieux plongé dans une semi-obscurité. Tout le monde devait dormir à cette heure-ci. Pensant qu'il avait rêvé, le barde referma la porte et se dirigea vers son lit pour reprendre sa nuit de sommeil là où elle s'était arrêté. Il n'eut pas le temps de faire trois pas que le cognement retentit de nouveau. Pensant à une plaisanterie, il ouvrit la porte brusquement. Encore une fois il n'y avait personne. Il regarda à droite puis à gauche, toujours rien, pas même l'ombre d'un halfelin habile s'éclipsant discrètement dans la pénombre. Perplexe, le voyageur fatigué sortit de sa chambre pour mieux observer. A sa grande surprise, la porte se referma derrière lui. Il se précipita pour l'ouvrir mais elle était verrouillée, il insista mais rien à faire. Toujours plus perplexe et légèrement énervé il décida de trouver le gérant et s'aventura dans le couloir obscur pour rejoindre la pièce principale quand il entendit une mélodie jouée à la flûte. Il se rappela du demi-orc aperçut plus tôt dans la soirée. Finalement, tout le monde ne dort pas à cette heure-ci se dit Valaren. Le son provenait de la salle principale, là où se dirigeait le barde d'un pas leste.
Quand il arriva dans la grande salle, Valaren fut surpris de constater qu'elle était vide et silencieuse. Même la mélodie à la flûte avait cessé brusquement dès l'instant où il était entré. La cheminée où les flammes d'un feu chaleureux crépitaient plus tôt était éteinte. Tout était plus sombre qu'à son arrivée. Un sentiment de solitude et d'inquiétude s'installa dans le cœur du barde. Il entendit du bruit provenant de l'arrière cuisine. Sans doute le gérant, pensait-il. Il se dirigea vers le comptoir.
- Excusez-moi, j'ai besoin d'aide, on m'a enfermé en dehors de ma chambre et je ne peux plus entrer, vous pouvez m'aider ? Dit-il tentant de contenir son agacement se voulant le plus calme possible.
Le bruit dans la cuisine ne cessa pas et personne ne répondit alors Valaren contourna le comptoir et rejoignit l'arrière salle pour signaler sa présence. Il s'arrêta net en constatant qu'il n'y avait personne mais seulement un tas de vaisselle ensanglantée et des boyaux en putréfaction qui remplissaient toute la cuisine, une odeur nauséabonde de cadavre en décomposition et de tripes en émanait. Étrangement il n'y avait pas de mouches. Ecoeuré, Valaren sorti rapidement de la salle, sa main devant sa bouche. La surprise désagréable ne s'arrêta pas là. La salle n'était plus vide. Au contraire, des êtres humanoïdes indescriptibles dépourvus de visages et dont la les corps étaient en lambeaux laissant une chair moisie à l'air libre, semblables à des cadavres étaient assis aux tables, immobiles et silencieux, fixant le barde. La salle baignait dans une aura rougeoyante et maléfique et la cheminée débordait de chair dégoulinante. Après avoir observé ce spectacle horrible, Valaren ferma les yeux pour ne plus voir la scène. Quand il les rouvrit les créatures avaient changé de position, toujours regardant dans sa direction. Elles commencèrent à chuchoter des choses inaudibles. Leurs voies se baladaient et résonnaient dans toute la pièce, s'intensifiant quand l'une d'elles devint plus perceptible que les autres et semblait hurler :
- Ne te retourne pas et cours ! Il a faim et tu es appétissant.
Par réflexe, Valaren regarda derrière lui. Une autre créature humanoïde se tenait là, titubant, sortant du tas de vaisselle et de chair putride, elle aussi dépourvue de visage, plus grasse et boudinée que les autres, elle avait une posture inquiétante et ses gestes étaient saccadés. L'immonde créature aux plaies suintantes s'approchait lentement mais dangereusement du barde, son bras gauche caché derrière son dos se révéla, montrant un immense fendoir tacheté de sang et de rouille que le monstre traînait derrière lui comme un sac de pommes de terre. Pris de panique, Valaren se retourna pour s'enfuir mais les créatures avaient bougé pendant qu'il détournait le regard et se tenaient désormais face à lui comme un mur l'empêchant d'avancer. Les chuchotements incessants retentissaient inlassablement.
- Cours si tu peux, cours si tu veux vivre !
Entendant les pas lourds et visqueux du monstre et le frottement de son fendoir sur le sol, Valaren ne prit pas le temps de penser et frappa les créatures qui lui barraient la route pour les en écarter. Elles tombaient à terre et se brisaient comme de vulgaires bouts de bois dans un craquement répugnant accompagnés par des cris de douleur perçant et désagréable. Aussitôt qu'il les quittaient des yeux les créatures changeaient de posture et de place comme si elles se téléportaient. N'y prêtant pas attention, le barde cherchait une issue. La porte d'entrée n'était plus là où il espérait la retrouver. Il n'y avait pas d'autre issue. Il ne pouvait plus que remonter à l'étage en escaladant les marches qui se couvraient de sang, coulant en cascade.
Le demi-elfe courut sans s'arrêter traversant le couloir pour tenter d'échapper aux créatures. Il courrait, courrait, courrait puis il se rendit compte que le couloir était plus long qu'avant, voir interminable. Comme si l'obscurité masquait l'infini. Le calme était revenu à force qu'il s'éloigne et le barde s'arrêta pour reprendre son souffle, fixant ses pieds. Il commençait à penser qu'il aurait peut-être mieux fait de dormir dans les bois. Mais peu importe, rien n'expliquait la situation et les regrets n'allaient pas le sortir de ce pétrin. Quand il leva les yeux il vit qu'une porte était entre-ouverte, laissant un léger trait faiblement lumineux fendre l'obscurité du couloir. Il s'avança prudemment, jetant un œil derrière lui pour voir s'il n'était pas suivit et regarda par l’entrebâillement de la porte. C'était une chambre.
L'odeur de putréfaction et les chuchotements émanaient du bout du couloir, de devant et derrière lui, semblant se rapprocher. Il entra dans la pièce et ferma la porte, bougeant une commode devant cette dernière pour l'empêcher de s'ouvrir. Les chuchotements et le grincement du fendoir s'arrêtèrent devant la chambre et le silence fut. Le demi-elfe était cerné. Il recula prudemment se collant au mur près de la fenêtre puis il réalisa qu'il avait là son issue. Soudainement la créature dans le couloir frappa brusquement la porte avec son fendoir, accompagné par des grattement, les coups étaient de plus en plus violents. A chacun d'entre eux, la pièce se désagrégeait. Le plafond se craquelait et se recouvrait d'écorces, de petites feuilles d'arbres tombaient au sol sans explication logique, ce qui laissa le barde toujours plus perplexe. L'endroit semblait s'effondrer. Le demi-elfe n'attendit pas et tenta d'ouvrir la fenêtre, rien à faire, elle ne voulait pas bouger et des ronces tentaient de la recouvrir. La porte tombait en miettes laissant l'immonde créature et ses acolytes apparaître par les brèches. Certains d'entre eux essayaient de rentrer leurs doigts par les failles, même des bras parvenaient à se frayer un chemin avant d'être découpés par les coups de fendoirs brutaux.
Valaren frappa la fenêtre du poing, puis du coude pour tenter de briser le verre épais des carreaux. C'était douloureux mais nécessaire. Finalement la vitre céda, se dispersant en milles éclats. A ce moment, la créature parvint à ouvrir la voie et se précipita pour rattraper le demi-elfe. D'immenses racines broyèrent la pièce dans un craquement violent et inquiétant, accompagné de grincements et des cris des créatures semblant plus virulentes. Le barde sauta par la fenêtre de justesse.
Ce fut le trou noir pendant quelques instants. Quand le barde reprit conscience, il faisait jour, le chant des oiseaux lui fit comprendre qu'il était encore en vie. Il gisait au milieu du bois, dans un endroit qu'il ne reconnaissait pas. Il était désorienté, avait corps endolori et couvert de bleus, sans doute causés par la chute. Il leva la tête non sans douleur et observa les alentours pour se situer. Il ne voyait pas d'auberge, pourtant il se souvenait bien avoir sauté par la fenêtre. Le calme du bois lui fit penser qu'il n'y avait probablement jamais eu d'auberge en ce lieu. Mais alors que s'était-il passé*? Cela le fit sourire. Il pouvait au moins se réjouir d'être toujours en vie. Il se leva péniblement et continuait à regarder le bois, cherchant une explication sensée. Ne trouvant pas, il marcha un court instant puis se demanda : << Mais où est mon luth? >>.
J'espère sincèrement que ma petite histoire vous a plu. Cordialement, Farhenn.0 -
Histoire au scénario sympathique, qui manque d'un je ne sais quoi de grandiose à mon goût ... Cependant, elle est magnifiquement écrite, tu as une fort belle plume, farhennQuêtes Foundry Campagne Ravenloft:
1/ [Halloween]L'Asile de Sombrefou NW-DPMHJ8JRA (environ 30mn)
2/ Le Vampire des Brumes NW-DD57GGCJ2 (environ 45mn)
Quêtes Foundry La Campagne du Krystal:
1/ Hérault de Morgorth NW-DD2BYARXG (environ 45 Mn)
2/ Pour le sourire de Mystara NW-DKZ3HLQHY (environ 45 Mn)
Concours Le Mal Elementaire:
1/ Akaronkarr NW-DNEG2PCMS (environ 30Mn)
Quêtes CDF
1/ CDF #11 - Jamais plus Never NW-DELGF9DMW (réalisé par BlackDragonODT; scénario et dialogues : itikar) (environ 45 Mn)
2/ CDF à venir (quête en cours de création)0 -
Vraiment, très bien écrite ^_^, on se laisse entraîner facilement0
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Réenterrons nos morts:
Le festival de la mascarade des menteurs battait son plein, et à l'heure qu'il était, plus de la moitié des aventuriers du pays étaient ivres, pour ma part j'étais réveillé et bien lucide.
J'avais enfin obtenu un travail, peu glorieux certes, mais bien payé en cette période festive.
Un prêtre ayant récemment trouvé un nouveau procédé pour empêcher les morts de revenir à la vie, on avait demandé à Harold et moi de creuser de nouvelles tombes dans une partie fraîchement "nettoyée" du cimetière de Neverdeath, afin de pouvoir recommencer à y enterrer les morts de Neverwinter.
Comme prévu, Harold m'attendait à l'entrée du cimetière, la nuit était déjà bien avancée. C' était un jeune prêtre à l'allure plutôt svelte et d'un naturel taciturne comme beaucoup des hommes de sa profession, il portait une simple robe de bure auréolée d'un éclat lumineux d'une nature certainement magique. Il avait été dépêché pour surveiller le travail et renvoyer au repos éternel les éventuels morts-vivants qui se présenteraient. Dès que je l'eu rejoins, il me fit signe de le suivre en silence. Une dizaine de minute plus tard, nous étions arrivés. L'endroit ou je devais creuser les tombes était un petit tertre qui surplombait la faille, la zone avait effectivement été nettoyée et des runes de protection avaient été disposées ça et là.Mal à l'aise, je me mis à l'oeuvre aussitôt arrivé, la terre était meuble et humide, le travail allait être finit plus tôt que prévu.
J'avais déjà creusé deux tombes sous l'oeil attentif d'Harold, aidé par la lueur réconfortante qui émanait de son fléau, pendant tous ce temps nous n'avions échangé aucun mot. J'étais au fond de la troisième et m'apprêtais à donner les derniers coups de pelle quand je perçus un changement, la luminosité avait baissé d'une façon presque imperceptible, seule la lune m'éclairait maintenant.
J'appela plusieurs fois Harold, en vain. Je n'osais bouger, mon coeur battait la chamade et mon sang était figé dans mes veines. Après un temps qui me parut une éternité je réussit à lever les yeux, je vis une silhouette encapuchonnée penchée au dessus de moi puis tout devint noir.
J'ouvris les yeux dans un décor macabre. Des cordes en chanvre m'enserraient étroitement les mains et les chevilles derrière un poteau. J'étais dans une petite pièce, probablement souterraine, les murs étaient en pierres taillées, des globes lumineux y étaient incrustés diffusant une lumière bleuté assez malsaine. L'air était dense, humide, pesant et empestait le renfermé et la boue, mes pieds s'enfonçaient à moitié dans une vase noirâtre et glacée.
A ma gauche il y avait une table basse chargée de parchemins plus ou moins anciens et à coté un cerceuil de pierre à moitié ouvert, à son pieds gisait une forme humaine partiellement momifiée, à ma droite un étroit couloir s'enfonçait dans les ténèbres et en face de moi il y avait Harold, comme moi il était attaché à un poteau, parfaitement immobile probablement à cause du gros hématome qui lui boursouflait le front.
Je me mis à hurler aussi fort et longtemps que me le permirent mes cordes vocales, je me tortillais dans tous les sens ce qui avait pour effet de resserrer encore plus mes liens et de brûler atrocement mes poignets.
Epuisé et démoralisé je me mis à scruter de nouveau la pièce dans l'espoir de trouver un moyen de sortir d'ici, c'est alors que je vis que le prêtre n'était pas tout à fait immobile, en effet ses paupières étaient agitées de légers soubresauts, au débuts assez espacés puis de plus en plus rapide à mesure que les minutes s'égrainaient.
Après un long moment il ouvrit les yeux, je m'aperçus avec horreur qu'ils émettaient la même lumière bleutée que les globes.
Ses pieds se soulevèrent et ses liens tombèrent au sol comme par enchantement, il se mit alors à léviter dans ma direction; à environ un mètre de moi il se stoppa et me parla d'une voix profonde et caverneuse: "Ce prêtre à bien résisté, mais peu de gens peuvent s'opposer à la volonté d'une liche, voyons voir ce qu'il en est de toi" il fit une pause, se colla presque contre moi, soufflant son haleine glacée sur mon visage et reprit: "pour avoir purifié mon tertre et troublé mon repos je te condamne à errer ici pour l'éternité". Il apposa alors sa main sur mon front, je sentis une énergie puissante me parcourir le corps. Ensuite il repartit par le petit couloir en lévitant mollement.
Juste après son départ, la vase se mit à bouillonner sous mes pieds et une marée de vers grisâtres et gluants en émergea. Ils grimpaient le long de mes jambes et certains d'entre eux essayaient de se frayer un passage entre les ongles de mes orteils à l'aide de leurs petites dents, la sensation était insoutenable, je voulus crier mais mes lèvres étaient collées entre elles. Soudain je sentit mes liens glisser et tomber à terre, aussitôt libre je courus vers le couloir avec pour seul objectif de fuir ces vers immondes. Une fois éloigné de la pièce, après m'être débarrassé énergiquement de tous les vers qui rampaient sur mon corps, je m'aperçu que certains d'entre eux étaient parvenus à rentrer dans mes doigts de pieds et commençaient à remonter ceux-ci, provoquant une douleur indescriptible.
Le couloir remontait légèrement en ligne droite, je courais aussi vite que me le permettaient mes pieds endoloris avec une seule idée en tête: atteindre la surface.
Après quelques minutes à ce rythme effréné je rejoignis une pièce, semblable à celle que j'avais quittée, pour ne pas dire identique, si ce n'est que celle ci était reliée par deux couloirs; un derrière le poteau semblable à celui auquel j'avais étais attaché et un à sa droite.
Les vers progressaient lentement mais sûrement, les plus hardis avaient déjà atteint mes chevilles, les voir grouiller sous ma peau était une abjection pour mon esprit.
Plus paniqué que jamais, je pris le couloir qui partait à ma droite, encore une fois il remontait légèrement en ligne droite.
Au bout il y avait une grille en fer rouillé et derrière elle, encore une fois la même salle, sauf que cette fois ci Harold et moi étions dedans, attachés chacun à un poteau. Je me voyais hurler de terreur et me débattre vainement.
Quelques vers s'étaient logés dans les articulations de mes genoux pour les grignoter tranquillement, les autres poursuivaient leur immuable ascension sans se précipiter.
Soudain cinq gardes royaux déboulèrent dans la pièce, éclairés par des torches à la lueur vive et réconfortante je les vis nous libérer Harold et moi, je secouais la grille de toute mes forces mais aucun d'eux ne se tourna dans ma direction. Je les vis repartir, le prêtre et moi même sur leur dos, je me mis à pleurer et des larmes acides coulèrent sur mes joues, creusant de profonds sillons dans celle-ci.
Plusieurs vers étaient maintenant parvenus dans mon bas ventre et s'amusaient à creuser des galeries pour relier entre eux les organes qui se trouvaient là.
Dès que la lueur de leurs torches s'évanouit, la grille se désagrégea entre mes doigts et je pus enfin entrer dans la pièce.
J'avais beau l'inspecter et la réinspecter, la pièce était identique aux deux précédentes.
Tout comme la douleur gagnait mon corps, la folie s'emparait de mon esprit.
Je décidais alors d'utiliser le seul parchemin encore vierge qui se trouvait sur la table pour écrire ce qui m'était arrivé et garder ainsi un lien avec la réalité. A ce moment là deux ou trois vers avaient réussi à s'agripper à mon coeur, rendant chacune de ses contractions extrêmement douloureuse.
Je n'ais plus beaucoup de place pour écrire, il semble que les vers se soient arrêté au niveau de mes yeux, me brouillant partiellement la vision, au grès de leurs vas et viens incessants. Je ne suis que douleur, je devrais être mort mais il semble que cela me soit interdit. Je sais que je ne trouverais jamais de chemin vers la surface, tout ce qu'il me reste à espérer c'est qu'a la destruction de la liche son sortilège se brise.
(1387 mots)
Merci de m'avoir lu, en espérant que l'histoire vous ait plu.0 -
Légende urbaine
« ...Enlevant son masque, la jeune femme poignarda le héros trompé dans la poitrine et emporta son âme pécheresse dans les ténèbres, s'étant rassasiée pour l'année. »
Le brouhaha de la grande salle, le vacarme des verres s'entrechoquant et l'odeur persistante de l'alcool non-dilué s'élevaient dans l'air, se mélangeant de façon homogène dans l'atmosphère qui tendait à l'allégresse. Le conteur se mit à rire gorge déployée, le nez coloré de ce vin qu'il avalait comme un simple verre d'eau depuis le début de la soirée. Il ne semblait pas le moindre du monde convaincu par sa propre histoire, s'amusant des quelques courtisanes qui s'étaient probablement promenées près de la Tour d'altération et qui s'étaient agglutinées à la table de bois pour quelques sous supplémentaires. Terminant mon pichet de bière, je me levais de mon siège en faisant cliqueter dix pièces de cuivre au milieu de ce beau monde et décidais de quitter le Masque de Pierrelune pour rejoindre mon lit de fortune.
« Reviens quand tu veux, mon beau... » lança d'une voix sensuelle une des serveuses des lieux alors que je posais ma main sur la poignée du panneau en chêne, lui répondant d'un vague geste de la main la probabilité de me revoir.
« ...Tu devrais faire attention, petit ! On dit d'ailleurs qu'on l'entend encore rire tard le soir aux alentours de la Porte du Dragon Assoupi ! »
Je passais le seuil de la porte suite à cette dernière parole, ne croyant pas un seul instant à ce conte à dormir debout. Comment cet héros pouvait être aussi imbécile, après tout ? Tomber épris au premier regard ! Un coup de foudre qu'ils appelaient ! Ce n'était que des sornettes d'un ivrogne qui ne tenait même pas l'alcool. Qui était assez *Quiiiiiick* pour croire en ces paroles ?
La brise nocturne me souffla sur la nuque, me faisant frissonner tandis que je marchais d'un pas pressé dans les rues de l'Enclave du Protecteur. Ces dernières, étroites et peuplées, étaient aujourd'hui garnies d'apparitions plus grotesques les unes que les autres : des orques hideux, des sorcières fomoriantes, des tyrannœils... De quoi transformer une ville paisible en un bon cauchemar. La nuit, les ombres menaçantes d'immenses bâtisses resserrées m'impressionnaient. À côté de cela, je pouvais voir quelques arbustes noirâtres agiter leur pauvre branchage dégarni, celui-ci s'effeuillant à chaque bourrasque et me faisant tressauter lorsque j'en recevais une par mégarde. Quelque peu nerveux, je jetai alors des regards peu tranquille autour de moi et accélérai la cadence de mes jambes, étant aujourd'hui un jour de la semaine de la Mascarade du Menteur.
«Hé ! Tu n'as pas envie de danser avec moi ?» m'interpella subitement une jolie femme dans sa robe en lin vermeil, un masque diantrefosse lui dissimulant le visage.
Elle avait de belles courbes généreuses, une longue chevelure blonde brillant au clair de lune et une voix de velours qui n'appelait que moi. C'était étrange : mon cœur battait à un rythme preste et irrégulier alors que mes yeux ne pouvaient quitter ses prunelles pourpres. Décidément, elle était délicieuse.
«N- Non, désolé. Je dois rentrer.» bredouillais-je malgré ce désir terrifiant qui me dévorait.
Je la contemplais une dernière seconde avant de partir, imprimant son image dans mon esprit et la détournant pour retourner à ma modeste demeure. Cependant, je n'eus pas le temps de faire un pas de plus qu'elle m'attrapait tendrement par le bras et m'embarquait dans un menuet calqué sur le tempo de la musique qui se jouait. Je devinais un sourire qui se dessinait, là sur son visage, et en composait un sans m'en rendre compte sur le mien, l'entendant encore me parler de sa voix si somptueuse dans un même temps :
« Oh, aller ! Je suis sûr que tu en as envie ! Regarde ! »
Ma main se plaça par réflexe sur sa fine taille, la jolie inconnue m'emmenant dans une danse sans fin tout en riant de tout. L'idée de rentrer se volatilisa aussi vite qu'elle était apparue tandis que j'étais subitement obnubilé par ce masque qui me cachait le grand final. Derrière, j'imaginais un visage adorable, un teint pâlot et des lèvres pêches qui incarnaient une mignonne fille s'amusant avec moi. C'était une vision si délectable.
Emporté par mon imagination et sa joie communicative, on tourbillonnait au milieu des pavés de la ville, échangeant quelques paroles en plus qu'on pourrait croire à du badinage. Nous virevoltons si aisément que j'en oubliai où nous étions et pourquoi nous le faisions. En vérité, tout ce qui comptait à ce moment-là était que nous étions joyeux d'un rien en pleins dans l'Enclave du Protecteur, encouragés par les ignobles illusions de magiciens qui étaient eux aussi contaminés par notre stupide bonheur.
Puis, vint le moment de se séparer, la chanson qui auparavant flottait dans l'air s'était tue pour laisser place à un décor sombre et effrayant. Où étais-je ? Comment avions-nous atterri là ? Quelle heure était-il ? La jeune femme face à moi me caressa doucement le torse, celui-ci se soulevant et s'affaissant à intervalle rapide et régulier. Elle ne paraissait même pas fatiguée de cette longue danse.
« Tu vois ? C'est beaucoup plus amusant que de rentrer chez soi ! » fit-elle en étant si proche que je sentais l'effluve enivrant de ses cheveux dorés.
Mon angoisse croissante s'éloigna aussitôt qu'elle s'était mise à sourire, l'imitant car j'étais béât de la trouver réelle.
Cependant, une part de moi encore raisonnée s'inquiéta de ce changement. Était-elle la succube de cette légende, tuant le héros que je représentais ? À peine avais-je pensé cela que je secouais la tête, trouvant cette idée inappropriée et saugrenue tout en lui susurrant d'un air aguicheur :
« ...Puisque j'ai dansé avec toi, tu ne veux pas me montrer ton visage ? »
Un rire cristallin s'échappa de sa petite bouche en cœur alors qu'elle baissait la tête. Petite timide qu'elle montrait, elle qui m'avait forcé à danser avec elle jusqu'ici. J'allais la quitter lorsqu'elle hocha presque imperceptiblement la tête, acceptant finalement ma proposition. Alors, j'allais la voir ! Cette merveilleuse magicienne qui m'avait emmené là, me faisant même oublier ces obscurs monstres qui se terraient çà et là dans les bois de Sharandar ! Levant son bras, lentement, elle attrapa du bout des doigts le masque de diantrefosse et commença à le retirer alors que de son autre main, elle semblait aller détacher le fil à l'arrière, celle-ci disparaissant derrière sa tête.
Mais, je l'ai vu ; cette lame ivoire luisant sous les rayons de notre seul témoin, la lune. Le vent se leva, annonçant la fin inexorable. Il s'écoula du sang, un liquide de la même couleur que sa robe. Enfin, j'ai vu le monde se tâcher d'un peu plus de noirceur.
« Meuteuse ! Tu n'es qu'une menteuse ! Tu ne mérites que cette mort honteuse ! »
Elle était morte, salement empalée sur mon épée. Pauvre femme qui avait tenté de m'avoir. Je n'allais pas tomber dans un piège aussi ridicule. Ainsi, je la laissais choir mollement à terre, une face pétrifiée de terreur tandis que des bêtes mangeur-d'homme s'attaquaient à elle. Rapidement, elle ne devint plus qu'une loque étendue sur le sol terreux de mon territoire, une chair infecte que même mes suppôts se retrouvaient dégoûtés de consommer. Quelle chose pathétique gisant à mes pieds ! Je riais de façon insensé, comme pris de spasmes involontaires et faisais disparaître d'un claquement de doigts l'arme avec laquelle je l'avais assassinée. Mon rire dément résonna dans les tréfonds de la nuit du dernier soir de la semaine de la Mascarade du Menteur et j'emportai avec moi l'âme souillée de cette dupeuse.
« Bien fait pour toi, usurpatrice. Je suis le seul, l'unique et le véritable incube immortel de Neverwinter. »
Quittant l'immondice pourrissante, je retournais dans mon antre d'âmes grouillantes, promettant de revenir une fois de plus dans l'Enclave du Protecteur.
« À l'année prochaine. »Ma foundry
Des Songes Philosophiques — NW-DE7WMHJKF (22/11/13)0 -
Une journée difficile.
Il devait être sept heures du matin. La tension était palpable. Cela faisait moins d'un mois que Vast avait rejoint Neverwinter, d'ordinaire les rues de l'Enclave étaient caractérisées par le tumulte que génère les existences extravertis d'une citée cosmopolite, a fortiori passé les portes du comptoir des épées. Là, Vast n'avait que le vide pour compagnon.
Ce silence l'étourdit comme des acouphènes qui pressurisent les tympans après un choc sur le crâne.
Un regard rapide suffit au voleur pour se rendre compte que la ville entière était encerclée par les agents mandatés du sergent Knox. Des soldats en armures lourdes, raides comme des piquets, postés à quasiment toutes les intersections. Tout ce petit monde pour quelques volailles et deux canassons piqua sa curiosité dans le vif.
Meurtri mais encore alerte, il passera par les toits et les gouttières pour avoir une vue d'ensemble, et pourquoi pas tirer avantage de ce qui se dessinât en une opportunité bien plus avantageuse que quelques maraudages de dernières minutes.
***
Knox était assis au bar de la taverne Driftwood, les traits alourdis par les catastrophes qu'il gérait de tout les fronts depuis le débarquement de Valindra. Il regarda avec un certain recul son jus d'arachnide pressé au jaune d'œuf de caille cru, posé sur un dessous de verre à l'emblème elfique. Il se pinça les narines et avala le liquide visqueux d'une traite.
"Un problème boss?
- Vast... Si tu viens encore dans le but de me racketter, tu peux rebrousser chemin.
- Nan, c'est juste que ça a l'air tendu dehors, si je peux rendre service.
- Tu es encore aller fouiner alors que j'ai instauré un couvre feu prenant effet de six heures à midi. L'amande s'élève à trois pièces d'or. Si tu paies tout de suite, je t'épargne un séjour dans nos geôles.
Il sortit le petit calepin d'infractions de sa ceinture, et commença à écrire.
- Il y a quarante-deux soldats qui montent la gardes, dont six binômes affectés aux tentes des saltimbanques qui sont entrain de se dressés. Bientôt la fête des morts. Avec cette secte fanatiques vénérant Kelemvor qui rôde, ça risque d'être aussi animé que l'année dernière. Ils en ont occis combien de ces illusionniste d'ailleurs, cinq, six? A mon avis, un Draw comme moi, respecté et adepte de ce culte pourrait vous être sacrément utile en force préventive. Allé, vous déduirez l'infraction de ma paye, marché conclu?
Vast eut à peine le temps d'être fier de lui. La paluche d'ours de Knox le saisi brutalement à la mâchoires, sans qu'il n'ai le temps de réagir. Il exerça une puissante pression sur les deux articulations opposées de ses maxillaires. Il joua avec les ganglions se trouvant entre son majeure et son pouce, l'index fermement recourbé sur l'œil poché de Vast. Une douleur aigu lui transperça l'orbite, laissant ses autres membres en inertie. Knox approcha sa tête à quelques centimètres de la sienne.
- Ces marques sur ton visage... Tu t'es battu, toute la nuit je présume. Tu aurais mieux fait d'aller dormir au lieu de pointer le bout de ton nez ici. Ces malfrats à la petite semaine, ils se prennent pour des héros alors qu'ils sont juste bon à faire les coqs dans l'arène avec leurs épées en mousses! D'autres risquent leurs vies, là, dehors. Tu sais combien de braves j'enterre chaque jours?
Fout moi le camps avant que je ne perde mon sang froid, fils.
Il jeta Vast au sol comme une vulgaire dépouille et se rassit. Le voleur se massa un instant l'ensemble du visage avant de se relever. Il enfila son chapeau et se dirigea vers la sortie.
- Je ne fais pas que dans les bagarres boss, je vous rappelle que grâce à moi, on a repris le Bastion de Helm ! "
Il claqua la porte sans que le sergent ne réagisse.
***
Knox avait vraiment une haleine de chacal. Et ce mucus pourpre d'araignée moisi encore collé à ses dents : Une horreur. Il remonta la rue Coriol les yeux sur les chaussures, quand il entendit deux gardes se battre. De loin, il lui sembla que les armes furent dégainées. Le bruit sourd d'un bouclier en bois qui éclata sous un coup furieux le sorti de sa rêverie. Il emprunta le chemin des ombres pour se téléporter derrière les deux molosses. Le premier, les yeux révulsé, prit la tête du second entre les mains. Il lui aurait manger le visage si Vast n'avait pas frapper en plein cœur à travers une faille de l'armure avec sa dague.
"Il se passe quoi ici?"
Le rescapé montra du doigt une des grandes places ou s'étaient installé les forains, à bout de souffle. Trois Sorciers prenaient tour à tour possession des gardes, alors que deux Nécromanciennes entamèrent leurs rituels destinés à faire relever les morts.
Un grouillement massifs se fit entendre à l'intérieur des caravanes. Les morts-vivants en sortirent, écumes aux lèvres.
"*Quiiiiiick*, comment j'ai pu louper ça ?!"
Il se faufila furtivement jusqu'au comptoir des épées, où certains de ses comparses devaient encore être entrain de parier. Il ouvra violemment les deux battants de portes et hurla à plein poumons.
"Sonnez l'alerte et prenez vos armes ! Invasions de Nécromants ! Vite !"
Ashaal, prêtresse dévouée et amie de Vast réagie la première. Elle dépêcha ses homologues pour assainir, ou plutôt ralentir les rituels.
Vast plongea dans la foule. Ses lames fusèrent en des salves de précisions sur les ennemies alentours. Principalement des amas de viandes aux dents acérés qui avancèrent vers les maisons.
Un des sorcier, posté à l'habituelle place de Monsieur Riix, l'aperçut et le visa d'un éclair en pleine tête. Il n'eut pas le temps de disparaitre, juste de quoi l'éviter, ce qui brisa la rangé de pots de fleurs au dessus de lui en l'inondant de poussière.
Il sentis une brise le soulever légèrement. Elle se transforma ensuite en une tornade qui prit au piège le mage dans une pressurisation d'airs stagnants. La seconde d'après, il eut la gorge tranchée.
Toutes les goules aux alentours, armée de divers objets contendant se précipitèrent sur Vast, le corps chaud de sa victime gisant à ses pieds. Touché à la jambe par une longue hallebarde, il avait de plus en plus de mal à se mouvoir. Un choc puissant le renversa au sol. Une pluie de bras et de têtes putréfiés volèrent en éclats. Comparé au dents de Knox, il trouva le spectacle plutôt joli.
" Je t'ai pas trop brusqué ma puce?
- Ta gueule."
Un rire bien gras et bien mérité tonna à travers la bataille.
Ragnarok, un humain redoutable de deux mètres dix.
Il tourna machinalement la tête et interpela Vast en essayant de l'attraper par le col.
Il n'étais déjà plus là. Un balayage des yeux, et il le vit en difficulté à cinquante mètres de lui.
Vast réussi à dévier la trajectoire d'une première épée, tandis qu'une hache percuta son armure et lui brisa la clavicule. De sa main alerte et d'un geste circulaire d'une absolue précision, il tua les deux gardes complètement fou en leurs coupant l'artère fémorale. Six secondes d'effusion de sang.
Vast s'écrasa sur les deux gamins qu'il venait de sauver. Ils firent un petit bon en arrière. Sept et neuf ans. Le plus jeune lui donna des coups de pieds qui résonnèrent dans la flaque de sang alors qu'il était à genoux.
" T'as tué mon papa ! Meurt, meurs meurt..."
Il les essuya d'un revers de la mains. Puis, ils se firent aspirer sur l'un des toits des bâtiments qui les entourait.
Comment ces mômes s'étaient retrouvés ici, il n'en savait rien bon dieu, mais c'était la preuve qu'ils manquaient de temps.
Ragnarok ôtât la lame enfoncée dans l'armure de Vast. Il s'étala sur le sol, déchiré de douleur.
" Repli toi, t'es plus en état là !
- Pourquoi tu crois que je me planque derrière ton bouclier?"
Il se releva difficilement mais rapidement. Des archers décochèrent des flèches.
Ragnarok en bloqua une partie, Vast évita l'autre. Une foulée d'ombre et il égorgea les ennemies à proximité sans distinctions, d'une main leste. Revenant souffler derrière l’écu de son camarade de plus en plus régulièrement.
Ragnarok découpait tout aussi joyeusement les abominations putrides qui se trouvaient à moins de cinquante centimètres de son imposante carcasse.
Une seconde salve de flèche furent décochées.
" Hey, t'as vu comment on les maitrise? On va tous crever haha ! Vast?!"
Il vit son camarade étendu sur le flanc. Une flèche eut transpercé sa cage thoracique. Il suffoquait.
Vast entendit vaguement Le cor de la garde seigneuriale avant de sombrer.
***
L'infirmerie était pratiquement vide. Plus que deux résidents. Ashaal épongea le front de Vast, bien que la fièvre l'eut quitté. Elle aimerait juste que ce vaurien se réveille. Le sergent Knox était à son chevet depuis deux jours. Elle senti une petite tape juste en dessous des fesses.
" Il fait semblant. Tu le sais, je le sais. Tu veux pas t'occuper de moi plutôt?
D'un geste discret de la main, elle lui désigna un point dans l'espace. Elle se décala, et Ragnarok, un bandeau lui recouvrant l'intégralité de la tête, vit Knox.
"Pardon M'sieurs. J'ai ouvert l'oeil y-a dix minutes.
- Lèche-cul.
- Vast, attends qu'on sorte de là, je te jure que tu vas morfler! "
Le sergent ne pu s'empêcher de rire aux éclats. Une rire communicatif.
" Vast. Tu as pris le commandement. Tu as fait donner l'alerte, et tu as permis une certaines cohésion dans les défenses avant que la garde n'intervienne. Je t'ai sous-estimé.
Quand à vous Ragnarok, une hache à deux mains en travers du crâne et vous êtes toujours en vie ! J'ai besoin de personnes qui restent en vie et de prêtresses compétentes"
Ragnarok rougit, personne ne pu le remarqué, mais c'est bien ce qu'il se produisit. Ashaal ne releva pas.
" Hé, boss, maintenant qu'on a versé notre petite larme, serait temps de parler rémunération, 'croyez pas?
- Effectivement. Pour la petite histoire, les forains se sont fait massacrer sur leurs routes. Les nécromants ont conservé les corps pour en faire de la chair à canon, pendant que les mages prenaient possessions des soldats. Une magie si puissante qu'ils ont pu fouler nos terres sans être inquiétés. Nous ne sommes pas les seuls à avoir subit une attaque de cette ampleur. Je vais avoir besoin de toi pour enquêter. Monte une équipe, et viens me voir à l'est de la cour de justice. Tiens, un petit aperçu des récompenses."
Knox lança à Vast une bourse remplie de pièces d'or et de diamants.
" Partant, fils?"
Vast ne lui répondit pas, trop occupé à compter, contempler, toucher son trésor. Ragnarok quant à lui, ronflait comme une locomotive. Ashaal prit la parole.
" Monsieur, l'heure sera-t-elle tout de même à la fête?
- Nous ne priverons Neverwinter de ses festivités pour rien au monde. Nous pleurerons dignement nos morts, ainsi que ceux tombés dans ce combat. Mes hommages, jeune fille."
FIN
(1837 mots)0 -
Vous qui lirez ce message sachez que VOTRE VIE EST EN DANGER.
Non et non !!! Ceci n’est pas une quête. J’ai simplement réussi, par un coup de chance incroyable, à intégrer mon message au PJ Knor, durant que ces monstres sans aucun scrupules sont assis dans cette taverne en apparence chaleureuse à siroter leur vin plus chaud que de la pisse. Dire, que je suis certaine, que la première fois que vous les avez vue, vous les avez pris pour de simples avatars programmés à lorgner, par une fenêtre quel conque, les rue sinistre de la cité. Et pourtant, sachez que dans les faits, ces personnages en apparence inoffensifs ne sont ni plus ni moins que les auteurs maléfique du jeu de Neverwinther, qui croyez-moi, car je sais de quoi je parle ! risque à tout instant de transformer votre expérience de jeu en un cauchemar infernal.
D’une façon dont je ne peux vous expliquer, par manque de rationalité, l’esprit de ses auteurs s’infiltre périodiquement dans ses automates, comme s’ils enfilaient une chaussette à leur pied, comme bon leur semblerait. Mais surtout, n’ayez pas la malencontreuse idée de croire qu’ils se rencontrent dans cette taverne virtuelle, que pour savourer leur expérience hors du commun, car hélas, la vérité en est toute autre. Il m’a fallut peu de temps, du moins je le crois car j’ai perdu le fils des jours, pour faire le lien entre leur réunion sporadique et l’apparition de ses manifestation lugubre dans ses rues sombre de cette cité maudite, en fait c’est ce que j’appelle une mascarade du menteur, car ses monstres, que ces auteurs machiavéliques observent, sont nulle autre que leurs nouvelles victimes, comme je l’ai été, et qui malheureusement fait de vous une prochaine cible potentiel, si vous ne réagissez pas rapidement.
Bien que mes dires puissent à l’instant vous paraître comme une fiction à bon marché, restez sur vos gardes. Mon Dieu ! si au moins je pouvais vous donner des noms pour que vous puissiez aller constater de vos propres yeux de la véracité de mon récit, mais voyez-vous, tout comme moi, plus personne ici ne se rappelle de leur nom ni même de leur origine. Je crois par contre, qu’il vous serait possible, par une simple recherche de faire un rapport de rapprochement entre le nombre de joueurs de Neverwinther et le nombre croissant de personnes qui sont mortes subitement, ont eu un coma inexpliqué, voir même un état végétatif sans raison. C’est logique, si notre esprit est dans le jeu, nos corps dans le monde réel doivent être inactif, du moins, je l’espère, car j’ose même pas imaginer ce que deviendrait le peuple de la terre.
Qui sont ses auteurs, voilà LA question, que personne ici n’a pu répondre. Nous avons bien élaboré quelques hypothèses du genre : Nasa, Terroriste, extraterrestre... Mais comment savoir ? Une chose sûr par contre, d’avoir le secret pour emprisonner l’esprit dans un jeu peut s’avérer être une arme plus dangereuses que la bombe atomique. Soyez donc vigilent envers les personnes ressource, auxquelles vous vous adresserez.
Leur procédé d’intervention semble avoir été le même pour nous tous, bien que je ne peux en avoir la certitude à cent pour cent, car nous sommes qu’une minorité à avoir conservé notre conscience humaine lorsque notre esprit à intégrer ce jeu, et cela sans parler de ceux qui finisse par la perde au fils du temps qui passe. De ce fait, je vous parlerez donc de ma propre expérience, afin de ne pas vous induise en erreur
J’étais une femme, du moins je le crois, si je considère le sexe de mon avatar présent. J’ai joué près de six mois sans prendre d’item, car comme vous devez le savoir, nous pouvons facilement progresser sans investir un montant d’argent. Puis, un jour, j’ai succombé en voyant se magnifique tigre, mais si j’avais su ! jamais je ne l’aurais acheté, car c’est ce qui plongea ma vie directement en enfer. Combien de temps que ça pris, après cette acquisition, pour que je me retrouve à marcher telle une automate dans des rues plus sombre que les ténèbres. L’horreur, j’en frissonne encore, en repensent à cet instant précis. J’étais là sans que je puisse avoir le moindre contrôle sur mes gestes. Imaginez, chaque fois qu’un monstre passait près de moi, je ne pouvais même pas ouvrir la bouche pour crier ma terreur, ni fermer les yeux pour l’éviter.
J’ai marché comme ça durant, ce qui m’apparut être, une éternité, avant qu’un changement survienne. D’un coup, je me suis retrouvée dans une ville médiévale, qui à ma grande surprise ne m’étais pas inconnu. Est-ce la lumière, les personnages ou même les décors qui me firent réaliser que j’étais en plein cœur de l’enclave du protecteur ? Qu’importe, malgré ma stupéfaction, j’étais tout de même soulagé d’avoir en mon actif quelques mouvements volontaires. Instantanément, je me mis à les répertorier, lorsque je découvrir avec stupéfaction que mon corps n’était plus le miens mais celui d’un avatar personnifiant une paysanne. Prise de panique, je voulu prendre mes jambes à mon coup et m’enfuir, sauf que je dû rapidement me ravisé lorsque je compris que cette compétence ne figurait pas parmi mes facultés. Fulminant, je partie donc à la recherche, d’un pas beaucoup trop lent à mon gout, d’une sortie quel conque. C’est en marchant ainsi, durant un court laps de temps, que sans crier gare, ma tête percuta un mur invisible et que je fus instantanément téléporté à mon point de départ. Je dû inévitablement me rendre à l’évidence, après maintes échec, que mon territoire était délimité.
Décourager, je me mis à crier, sans que ma voix puisse faire écho dans mon environnement. Combien j’aurais souhaité pouvoir me jeter par terre et y pleurer tous les larmes de mon corps ? Au lieu de cela, j’étais aussi droite qu’un vulgaire piquet de bois qu’on aurait planté-là. Je crois bien que c’est à cet instant que j’ai souhaité mourir pour la première fois de ma vie. Comment aurais-je pu, de toute manière, vouloir survivre en sachant que j’avais perdu le contrôle de ma destinée ? En vain… tout ça pour dire, que c’est dans cette état d’âme que je fis, pour la première fois, la rencontre de l’esprit qui habit l’avatar du sergent Knox. Vous n’avez même pas idée combien je peux bénis ce jour, où j’étais si absorbé par mes idées noir que je ne me suis même pas rendu compte m’être arrêté à sa hauteur, lui qui n’a pas la capacité à marcher.
Rapidement, mon nouvel et seul ami, m’apprit les rudiments de survie du monde que je venais d’intégrer contre mon grée. En premier lieu : Jamais je ne devais parler fort, car de toute façon ma voix s’éteindrait et que d’une autre : une affreuse bulle de dialogue s’afficherait au-dessus de ma tête, informant du coup les auteurs de mon indiscipline. Ce qui me vaudrait le pire châtiment : être muté comme un monstre dans un village, voir donjon afin qu’on me tue. (Il est vrai, qu’une fois dans mon état on ne meurt pas, sauf que je vous assure que la douleur on la ressent). Et finalement, je devais absolument m’entrer dans la tête, que pour survivre, je devais jouer leur jeu : Devenir un avatar soumis, ce qui justement me vaut aujourd’hui le privilège d’être l’un des personnages attitrés à un joueur. La chance, vous n’avez pas idée, je suis de service que lorsqu’il m’appelle sinon, je suis libre d’aller où je veux comme je veux : C’est justement grâce à cela que j’ai pu aller me cacher à la bibliothèque afin d’écrire cette lettre et la remettre à mon ami, qui risque son âme pour vous aider.
En vain ! Il n’en reste qu’à vous de sauver votre vie… nous c’est trop tard…
Bonne chance mon ami
Protesse.0 -
Un petit poème , que certains bardes ont souvent tendance à mettre en avant les soirs d'haloween , pour effaryer les enfants ...
Allons petite fillette , allons petite fillette ,
Que fait tu a ouvrir la fenêtre ?
Ont ne t'as jamais raconter l'histoire de la nuit ?
Ce n'est pas grave , laisse moi te la raconter
Voit tu , le jour , tu vois ce qui ce trouve dehors ,
Mais la nuit , c'est les créatures de dehors qui voient l'interieur ...
N'ouvre pas la fenêtre ,
Toute les choses immondes de dehors t'evicérerais ...
Vois tu , une fois une femme a ouvert sa fenêtre la nuit ,
et tout ce que l'on as retrouver de la femme ?
Des organes , partout des organes .
Cache toi mon enfant , avant que les créatures de la nuit de fasse de toi un bien faible repas .
Car chaque nuit , les monstres ont les lèvres ensanglantées ,
Et rentre leurs dents , ce battent des vers prêts a avaler les restes d'une carcasse d'enfant .
Allons fillette , allons fillette ,
Vas y ouvre cette fenêtre ,
Mais saches que des yeux t'observes dehors ...
Et après sa , certaines personnes osent dires que les bardes donnent le sourir aux gens ?0
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